Coutarea hexandra (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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Chez les Palikur, la décoction de l’écorce de racine de cette espèce et de l’écorce de tronc de ''Calophyllum brasiliense'' ([[Calophyllum brasiliense (Pharmacopées en Guyane)|cf. Clusiacées]]) est absorbée comme antidiabétique et comme vermifuge.
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De cette espèce ont été isolés des 4 aryl-coumarines et des néoflavonoïdes (DELLE MONACHE ''et al.'', 1983a).
''et al.'', 1983a).
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Ces produits ont des activités antifongiques, antibiotiques (ARAUJO ''et al.'', 1988) et antiinflammatoires (ALMEIDA ''et al.'', 1991).
  
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Comme son nom brésilien l’indique, cette espèce est réputée dans tout le nord du Brésil comme antipaludique ; cette réputation n’a pas, à notre connaissance, été confirmée par une étude pharmacologique. Cependant, une étude réalisée à partir d’extraits de ''Coutarea latifolia'' récoltés au Mexique, a montré une activité antipaludique in vitro modérée, attribuée à des coumarines (NOSTER et KRAUS, 1990).
comme antipaludique ; cette réputation n’a pas, à notre connaissance, été confirmée par
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Tests chimiques en fin d’ouvrage.
 
Tests chimiques en fin d’ouvrage.

Version actuelle en date du 6 juin 2022 à 08:58

Chomelia tenuiflora
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Faramea guianensis


Coutarea hexandra. Fleurs de quinaquina.



Coutarea hexandra (Jacq.) K. Schum.


Synonymies

  • Coutarea speciosa Aublet,
  • Portlandia hexandra Jacq.

Noms vernaculaires

  • Créole : quinaquina.
  • Wayãpi : —
  • Palikur : kwik duwẽ.
  • Portugais : quinarana, falsa-quina.

Écologie, morphologie

Petit arbre assez commun dans les forêts secondaires de la Guyane littorale.

Collection de référence

Moretti 465.

Emplois

L’écorce est utilisée par les Créoles de l’Oyapock en décoction contre les fièvres palustres. En raison du nom vernaculaire et de l’usage similaires (LE COINTE, 1934), il pourrait s’agir d’un remède d’origine brésilienne.

Chez les Palikur, la décoction de l’écorce de racine de cette espèce et de l’écorce de tronc de Calophyllum brasiliense (cf. Clusiacées) est absorbée comme antidiabétique et comme vermifuge.

Étymologie

  • Créole : de quinquina, ou plus exactement de sa forme brésilienne quina, ainsi nommée en raison de ses propriétés antipaludiques.
  • Palikur : de kwik, « arbre Tabebuia serratifolia » : (Bignoniacées) et duwẽ, « rouge », en raison de la forme de ses fleurs.

Chimie et pharmacologie

Une étude préliminaire de cette plante ne nous a pas permis de conclure à la présence effective d’alcaloïdes.

De cette espèce ont été isolés des 4 aryl-coumarines et des néoflavonoïdes (DELLE MONACHE et al., 1983a).

Ces produits ont des activités antifongiques, antibiotiques (ARAUJO et al., 1988) et antiinflammatoires (ALMEIDA et al., 1991).

Comme son nom brésilien l’indique, cette espèce est réputée dans tout le nord du Brésil comme antipaludique ; cette réputation n’a pas, à notre connaissance, été confirmée par une étude pharmacologique. Cependant, une étude réalisée à partir d’extraits de Coutarea latifolia récoltés au Mexique, a montré une activité antipaludique in vitro modérée, attribuée à des coumarines (NOSTER et KRAUS, 1990).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.