Oenothera (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions

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[Tome VI, 5]
 
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== ''Oenothera biennis'' ==
 
== ''Oenothera biennis'' ==
  
<center>'''''Oenothera biennis''. (Linné.) - L'OENOTHÈRE.'''</center>
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<center>'''''Oenothera biennis''. (Linné.) L'OENOTHÈRE.'''</center>
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*Nom accepté : ''[[Oenothera biennis]]''
  
*lysimachia lutea corniculata, lysimachia virginea, anc. nomencl.  Bauhin, 1671. (Cette plante originaire de Virginie en Amérique a été cultivée pour la première fois en Europe, à Padoue, en 1619) (1).
 
*onagra, onothera, anc. nom., Guinter. 1532. [Onothera (= âne sauvage) est la vraie forme ; œnothera est une corruption ; voir à ce sujet : Saint-Léger, Onothera ou œnothera, Paris, 1893, in-8*, 22 pages].
 
*rapunculus, onagra, œnothera, lat. des officines, Rosentbal.
 
*onagra latifolia, lat. du xyiii" s., Ecole du fleuriste, 1767, p. 283.
 
*jambon, m., franç., Ecole du fleuriste. 1767, p. 283. (On mange cette plante en salade comme les raiponces ; elle est, dit-on, d'un goût approchant de celui du jambon. Ecole du fl.)
 
*jambon des jardiniers, onagre, herbe aux ânes, franç., Saint-Germain, 1784.
 
*raiponce rouge j f., franç., Tollard, 1838, p. 361.
 
*grande raiponce, Normandie, Joret.
 
*rougèto, t., Avignon, Palun.
 
*mâche rouge, lysimachie jaune, jambon de Saint-Antoine, franç., E.-A.Duchesne. 1836.
 
*bétouéna saouvadya, f., Le Vigan (Gard), Rouger.
 
*taba bathâ (avec th angl. ; = tabac bâtard), fribourgeois, Savoy.
 
*œnothère, i., franç., Bon jardinier pour 1811.
 
*belle de nuit, f., Vexin français (S.-et-O.), c. p. M. J. Camus.
 
*biâné, m., Saiut-Georges-des-Groseilliers (Orne),r. p. (Nom employé par le?
 
*herboristes de la localité. Corruption du mot biennis.)
 
*nacrabé, m., jargon de Raze,près Xertign,(Vosges) r. p.
 
  
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*''lysimachia lutea corniculata, lysimachia virginea'', anc. nomencl.  Bauhin, 1671. (Cette plante originaire de Virginie en Amérique a été cultivée pour la première fois en Europe, à Padoue, en 1619) <ref>Quelques botanistes ont prétendu que cette plante était connue anciennement en Europe. (Voir à ce sujet un article de Ch. Lemaire, dans ''Illustration horticole'', Gand, 1862.</ref>.
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*''onagra, onothera'', anc. nom., Guinter, 1532. [''Onothera'' (= âne sauvage) est la vraie forme ; ''œnothera'' est une corruption ; voir à ce sujet : Saint-Léger, ''Onothera'' ou ''œnothera'', Paris, 1893, in-8°, 22 pages].
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*''rapunculus, onagra, œnothera'', lat. des officines, Rosenthal.
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*''onagra latifolia'', lat. du XVIII<sup>e</sup> s., ''Ecole du fleuriste'', 1767, p. 283.
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*''jambon'', m., franç., ''Ecole du fleuriste''. 1767, p. 283. (On mange cette plante en salade comme les raiponces ; elle est, dit-on, d'un goût approchant de celui du jambon. ''Ecole du fl''.)
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*''jambon des jardiniers, onagre, herbe aux ânes'', franç., Saint-Germain, 1784.
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*''raiponce rouge'', f., franç., Tollard, 1838, p. 361.
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*''grande raiponce'', Normandie, Joret.
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*''rougèto'', f., Avignon, Palun.
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*''mâche rouge, lysimachie jaune, jambon de Saint-Antoine'', franç., E.-A. Duchesne. 1836.
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*''bétouéna saouvadýa'', f., Le Vigan (Gard), Rouger.
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*''taba bathå'' (avec ''th'' angl. ; = tabac bâtard), fribourgeois, Savoy.
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*''œnothère'', f., franç., ''Bon jardinier pour 1811''.
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*''belle de nuit'', f., Vexin français (S.-et-O.), c. p. M. J. Camus.
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*''biâné'', m., Saint-Georges-des-Groseilliers (Orne),r. p. (Nom employé par les herboristes de la localité. Corruption du mot ''biennis''.)
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*''nacrabé'', m., jargon de Razey près Xertigny (Vosges) r. p.
  
 
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(1) Quelques botanistes ont prétendu que cette plante était connue anciennement en Europe. (Voir à ce sujet un article de Ch. Lemaire, dans Illustration horticole, Gand, 1862.
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[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)]]
 
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Version actuelle en date du 6 mai 2021 à 22:27


Epilobium
Eugène Rolland, Flore populaire, 1896-1914
Circaea


[Tome VI, 5]


Oenothera biennis

Oenothera biennis. (Linné.) — L'OENOTHÈRE.


  • lysimachia lutea corniculata, lysimachia virginea, anc. nomencl. Bauhin, 1671. (Cette plante originaire de Virginie en Amérique a été cultivée pour la première fois en Europe, à Padoue, en 1619) [1].
  • onagra, onothera, anc. nom., Guinter, 1532. [Onothera (= âne sauvage) est la vraie forme ; œnothera est une corruption ; voir à ce sujet : Saint-Léger, Onothera ou œnothera, Paris, 1893, in-8°, 22 pages].
  • rapunculus, onagra, œnothera, lat. des officines, Rosenthal.
  • onagra latifolia, lat. du XVIIIe s., Ecole du fleuriste, 1767, p. 283.
  • jambon, m., franç., Ecole du fleuriste. 1767, p. 283. (On mange cette plante en salade comme les raiponces ; elle est, dit-on, d'un goût approchant de celui du jambon. Ecole du fl.)
  • jambon des jardiniers, onagre, herbe aux ânes, franç., Saint-Germain, 1784.
  • raiponce rouge, f., franç., Tollard, 1838, p. 361.
  • grande raiponce, Normandie, Joret.
  • rougèto, f., Avignon, Palun.
  • mâche rouge, lysimachie jaune, jambon de Saint-Antoine, franç., E.-A. Duchesne. 1836.
  • bétouéna saouvadýa, f., Le Vigan (Gard), Rouger.
  • taba bathå (avec th angl. ; = tabac bâtard), fribourgeois, Savoy.
  • œnothère, f., franç., Bon jardinier pour 1811.
  • belle de nuit, f., Vexin français (S.-et-O.), c. p. M. J. Camus.
  • biâné, m., Saint-Georges-des-Groseilliers (Orne),r. p. (Nom employé par les herboristes de la localité. Corruption du mot biennis.)
  • nacrabé, m., jargon de Razey près Xertigny (Vosges) r. p.

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  1. Quelques botanistes ont prétendu que cette plante était connue anciennement en Europe. (Voir à ce sujet un article de Ch. Lemaire, dans Illustration horticole, Gand, 1862.