Ischnosiphon arouma (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions
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Version actuelle en date du 2 mars 2021 à 17:59
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Sommaire
Ischnosiphon arouma (Aubl.) Körn.
Noms vernaculaires
- Créole : arouman [arouman].
- Wayãpi : ulu.
- Palikur : wevgi.
- Portugais : arumã.
Écologie, morphologie
Cette plante vit en peuplement, parfois très dense, dans les bas-fonds humides de la forêt.
Collections de référence
Davy 1 ; Berton 187 ; Grenand 1.
Emplois
Cette espèce est avant tout connue pour son usage généralisé en vannerie dans les Guyanes et une grande partie de l’Amazonie.
Nous avons néanmoins trouvé deux usages médicinaux chez les Palikur. Le jus des jeunes pousses écrasées, mélangé avec les algues vertes (amakan) couvrant la terre battue par temps humide sert à soigner en cataplasme les morsures de serpent. Le jus seul est absorbé en traitement complémentaire.
La lame extraite de la tige qui sert habituellement à la confection des vanneries est utilisée pour soigner le bégaiement. En tenant ce brin d’arouman perpendiculairement à la langue, on gratte la salive qui est déposée sur cet appendice. L’opération est effectuée trois fois par jour pendant huit jours.
Étymologie
- Créole : arouman est un emprunt aux langues karib (kali’na, waruma ; wayana, wama...).
Chimie et pharmacologie
À propos d’une espèce voisine, Ischnosiphon obliquus, SCHULTES et RAFFAUF (1990) signalent qu’elle ne renferme aucun alcaloïde.