Oenocarpus bacaba (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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De Granville 3444.
 
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== Emplois ==
 
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La pulpe triturée des fruits échaudés et étendue d’eau donne, par filtrage, une boisson très appréciée des Amérindiens et des Créoles de Guyane <ref>En Amazonie, on prépare un jus très similaire avec les fruits d'une espèce affine, Oenocarpus bataua Mart., connue en Guyane sous le nom de ''patawa''. Il a été démontré que l'huile extraite de ses fruits est proche de l'huile d'olive. L'analyse chimique des mésocarpes et péricarpes a aussi montré que l'apport protéique est comparable en qualité aux protéines animales. la composition en lipides, protides et glucides du jus ou lait de patawa est comparable à celui du lait maternel (BALICK et GERSHOFF, 1982).</ref>, mais selon les principes de la médecine créole, la consommation de ce liquide, en raison de sa consistance et de sa couleur chocolat, est contre-indiquée en cas d’hypertension car elle donnerait trop de sang.
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La pulpe triturée des fruits échaudés et étendue d’eau donne, par filtrage, une boisson très appréciée des Amérindiens et des Créoles de Guyane <ref>En Amazonie, on prépare un jus très similaire avec les fruits d'une espèce affine, ''Oenocarpus bataua'' Mart., connue en Guyane sous le nom de ''patawa''. Il a été démontré que l'huile extraite de ses fruits est proche de l'huile d'olive. L'analyse chimique des mésocarpes et péricarpes a aussi montré que l'apport protéique est comparable en qualité aux protéines animales. la composition en lipides, protides et glucides du jus ou lait de patawa est comparable à celui du lait maternel (BALICK et GERSHOFF, 1982).</ref>, mais selon les principes de la médecine créole, la consommation de ce liquide, en raison de sa consistance et de sa couleur chocolat, est contre-indiquée en cas d’hypertension car elle donnerait trop de sang.
  
 
Les Créoles utilisent le « cœur » de ce palmier comme cicatrisant, de la même façon que
 
Les Créoles utilisent le « cœur » de ce palmier comme cicatrisant, de la même façon que

Version du 10 février 2020 à 21:59

Mauritia flexuosa
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Oenocarpus bataua



Oenocarpus bacaba Mart.

Synonymie

  • Oenocarpus grandis Burret.

Noms vernaculaires

  • Créole : comou [konmou].
  • Wayãpi : pino.
  • Palikur : woki.
  • Portugais : bacaba, bacaba-açú.

Écologie, morphologie

Grand palmier grégaire de la forêt primaire, parfois protégé dans la région littorale.

Collection de référence

De Granville 3444.

Emplois

La pulpe triturée des fruits échaudés et étendue d’eau donne, par filtrage, une boisson très appréciée des Amérindiens et des Créoles de Guyane [1], mais selon les principes de la médecine créole, la consommation de ce liquide, en raison de sa consistance et de sa couleur chocolat, est contre-indiquée en cas d’hypertension car elle donnerait trop de sang.

Les Créoles utilisent le « cœur » de ce palmier comme cicatrisant, de la même façon que celui d’Euterpe oleracea (cf. supra) [2].

Étymologie

  • Créole : comou vient du kali na, kumu, désignant la même espèce.

Chimie et pharmacologie

Cf. l’introduction à la famille des Arécacées pour les usages alimentaires et la composition chimique.

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  1. En Amazonie, on prépare un jus très similaire avec les fruits d'une espèce affine, Oenocarpus bataua Mart., connue en Guyane sous le nom de patawa. Il a été démontré que l'huile extraite de ses fruits est proche de l'huile d'olive. L'analyse chimique des mésocarpes et péricarpes a aussi montré que l'apport protéique est comparable en qualité aux protéines animales. la composition en lipides, protides et glucides du jus ou lait de patawa est comparable à celui du lait maternel (BALICK et GERSHOFF, 1982).
  2. Un usage similaire a été noté pour les jeunes pieds chez les Waimiri Atroari (MILLIKEN et al., 1992).