Justicia secunda (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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''Rhacodiscus secundus'' (Vahl) Bremek. ; ''Rhytiglossa secunda'' (Vahl) Nees5
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''Rhacodiscus secundus'' (Vahl) Bremek. ; ''Rhytiglossa secunda'' (Vahl) Nees<ref>''Justicia secunda'' est difficile à distinguer de ''Justicia calycina'' (Nees) V.A.W. Graham. Nous suivons ici Wasshausen qui a identifié les herbiers de référence.</ref>
 
== Noms vernaculaires ==
 
== Noms vernaculaires ==
*Créole : radié di vin [radjé-diven], zerb vin6 radié du sang [radjé-disan], Saint John7
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*Créole : radié di vin [radjé-diven], zerb vin<ref>Pour ce nom, cf. aussi ''[[Altemantliera brasillana]]'', Amarantacées.</ref>, radié du sang [radjé-disan], Saint John<ref> À Trinidad, même nom et même usage qu'en Guyane (WONG, 1976). En Guyana, la tisane est bue contre la grippe, l'anémie, la métrorragie et pour purifier le sang (VAN ANDEL, 2000).</ref>
 
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*Créole : cf. Alternanthera brasiliana (Amaranthacées). Wayãpi : de yawa, « chien » et lemo,
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*Créole : cf. Alternanthera brasiliana (Amaranthacées). Wayãpi : de yawa, « chien » et lemo, « pénis », « pénis de chien », en raison de la forme et de la couleur de la fleur.
« pénis », « pénis de chien », en raison de la forme et de la couleur de la fleur.
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*Palikur : daudau, « péter », bruit émis par la plante quand on la casse.
 
*Palikur : daudau, « péter », bruit émis par la plante quand on la casse.
  
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Tests chimiques en fin d’ouvrage.
 
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
  
== Notes comparatives ==
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1. ''Justicia secunda'' est difficile à distinguer de ''Justicia calycina'' (Nees) V.A.W. Graham. Nous suivons ici Wasshausen qui a identifié les herbiers de référence.
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2. Pour ce nom, cf. aussi ''[[Altemantliera brasillana]]'', Amarantacées.
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3. À Trinidad, même nom et même usage qu'en Guyane (WONG, 1976).
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En Guyana, la tisane est bue contre la grippe, l'anémie, la métrorragie et pour purifier le sang (VAN ANDEL, 2000).
 
  
 
Justicia secunda. Fleurs d’un radié di vin (ou Saint-John)
 
Justicia secunda. Fleurs d’un radié di vin (ou Saint-John)

Version du 19 janvier 2020 à 18:54

Justicia pectoralis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Justicia secunda

Justicia secunda Vahl

Synonymies

Rhacodiscus secundus (Vahl) Bremek. ; Rhytiglossa secunda (Vahl) Nees[1]

Noms vernaculaires

  • Créole : radié di vin [radjé-diven], zerb vin[2], radié du sang [radjé-disan], Saint John[3]
  • Wayãpi : yawa lemo.
  • Palikur : daudau.

Écologie, morphologie

Herbe rudérale, souvent cultivée, commune.

Collections de référence

Grenand 1877 ; Jacquemin 1508, 1874 ; Kodjoed 62 ; Moretti 1280 ; Prévost 3876.

Emplois

Feuilles et tiges feuillées donnent une tisane de couleur rouge qui aurait, pour les Créoles, une action clarificatrice. Elle est prise en cas d’aménorrhée. Elle est aussi réputée abortive. Le traitement doit durer 5 à 6 jours. Selon BERTON (1997), ce remède serait adopté par quelques Palikur.

Étymologie

  • Créole : cf. Alternanthera brasiliana (Amaranthacées). Wayãpi : de yawa, « chien » et lemo, « pénis », « pénis de chien », en raison de la forme et de la couleur de la fleur.
  • Palikur : daudau, « péter », bruit émis par la plante quand on la casse.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Justicia secunda est difficile à distinguer de Justicia calycina (Nees) V.A.W. Graham. Nous suivons ici Wasshausen qui a identifié les herbiers de référence.
  2. Pour ce nom, cf. aussi Altemantliera brasillana, Amarantacées.
  3. À Trinidad, même nom et même usage qu'en Guyane (WONG, 1976). En Guyana, la tisane est bue contre la grippe, l'anémie, la métrorragie et pour purifier le sang (VAN ANDEL, 2000).


Justicia secunda. Fleurs d’un radié di vin (ou Saint-John)