Asclépiadacées (Le Floc'h, 1983) : Différence entre versions

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== Pergularia tomentosa ==
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== ''Pergularia tomentosa'' ==
 
324. ''Pergularia tomentosa'' L. [II/1035; p:709] ASCLEPIADACÉES
 
324. ''Pergularia tomentosa'' L. [II/1035; p:709] ASCLEPIADACÉES
 
*Nom accepté : ''[[Pergularia tomentosa]]''
 
*Nom accepté : ''[[Pergularia tomentosa]]''

Version du 14 janvier 2020 à 19:08

Apocynacées
Le Floc'h, Ethnobotanique tunisienne, 1983
Convolvulacées


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Pergularia tomentosa

324. Pergularia tomentosa L. [II/1035; p:709] ASCLEPIADACÉES


Cette espèce est également connue sous une dénomination synonyme : Daemia cordata R. Brown.

Tour à tour toxique et médicinale la « pergulaire» est aussi tannante.

M. - GAUTHIER-PILTERS (1969) indique les usages thérapeutiques qu'en font les nomades et rapportent les faits suivants :

  • En Mauritanie, (d'après HAMIDOUN) les morsures vénéneuses sont lavées avec de l'eau dans laquelle on a fait tremper des feuilles et des tiges pilées de Pergularia tomentosa,
  • l'espèce est utiliée pour le traitement de la bronchite,
  • en application, le lait contenu dans la plante fait sortir les épines de la peau.

T. - Avec une incertitude sur la détermination, CAUVET (1925) signalait Daemia cordata comme mortelle pour le chameau (cf. à Euphorbia calytrapa n° 239).

GAUTHIER-PILTERS a également révélé que les fruits de cette espèce (« oumgloud ») sont toxiques et que, selon CARVALHO et GILET, la plante serait nocive pour les dromadaires en Ennedi mais non au Tibesti.

D. - L'emploi de Pergularia tomentosa (« khelga ») pour le tannage des peaux, a été noté par PASSAGER et BARBANÇON (1956), observation confirmée plus tard par GAUTHIER-PILTERS.


Caralluma europaea

325. Caralluma europaea ssp. gussoneana (Mik.) Maire [III/1036; p:709) ASCLEPIADACÉES


Cette combinaison a une synonymie fréquemment usitée Apteranthus gussoneona Mik.

La plante ou plus exactement sa tige charnue fournit un complément alimentaire en période de disette.


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A. — Cet emploi est ainsi rapporté par TROTTER (1915) puis JOLY (1910), lequel connaît cette plante sous le binôme Apteranthus gussoneana Mik. et le nom vernaculaire « darmous ».

La tige très riche en eau, est consommée quoiqu'amère, par les bergers pour étancher leur soif (CHOUMOVITZ et SERRES, 1954).


Periploca laevigata

326. Periploca laevigata Ait. [III/1032 ; p : 706] ASCLEPIADACÉES

M. - BURNET (1939) a rapporté qu'avec les feuilles de « hellab » on prépare une décoction très sucrée comme le thé et que la racine sert dans la région de Korbous à préparer la « medbach » en mélange avec d'autres espèces (cf. Artemisia arborescens n° 428) sauf si cette tisane est destinée à une femme enceinte, auquel cas, il ne faut jamais utiliser cette espèce.

LEMORDANT et al. (1977) indiquent cette plante (ar. = hallab) commee source de stéroides.

Dans la region des Ababsas (Tunisie), nous avons noté que la résine qui exude de la racine après incision et qui se solidifie immédiatement, est utilisée comme masticatoire (ar. = loubène) et que ce « loubène » extrait de « hellab » procure une bonne odeur en brûlant sur un feu.


Gomphocarpus fruticosus

327. Gomphocarpus fruticosus (L.) R. Br. [III/1O33; p:708] ASCLEPIADACÉES


La combinaison s'orthographie actuellement (Flora europaea) : G. fruticosus (L.) Aiton fil.

M. — En Tunisie on reconnaît à « hariria » la propriété d'antidiarrhéique (LEMORDANT et al., 1977).