Isatis (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions

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*ἰσάτις, grec ancien, Dioscoride.
 
*ἰσάτις, grec ancien, Dioscoride.
 
*''vafi'' (= teinture), grec de l'île de Corfou, De Puymaurin, ''Sur le pastel'', 1810, p. 29.
 
*''vafi'' (= teinture), grec de l'île de Corfou, De Puymaurin, ''Sur le pastel'', 1810, p. 29.
*''isatis, glastum'', latin, Pline. (Pline donne le nom ''glastum'' comme étant d'origine gauloise. Cf. Diefenbach, ''Orig. eur.'', p. 360.
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*''isatis, glastum'', latin, Pline. (Pline donne le nom ''glastum'' comme étant d'origine gauloise. Cf. Diefenbach, ''Orig. eur.'', p. 360).
 
*''vitrum'', latin de Gaule, Marcellus Empiricus (4e s. après J.C.).
 
*''vitrum'', latin de Gaule, Marcellus Empiricus (4e s. après J.C.).
 
*''ruta'', latin, Dioscoride, selon Stadler.
 
*''ruta'', latin, Dioscoride, selon Stadler.
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*''waisdus'', lat., docum. du 12e siècle, Willems, ''Elnonensis'', 1845, p. 28.
 
*''waisdus'', lat., docum. du 12e siècle, Willems, ''Elnonensis'', 1845, p. 28.
  
 
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(1) La plupart de ces noms, ont, à l'origine, été donnés à la pâte tinctoriale que l'on fait avec cette plante, et, postérieurement, à la plante elle-même.
 
(1) La plupart de ces noms, ont, à l'origine, été donnés à la pâte tinctoriale que l'on fait avec cette plante, et, postérieurement, à la plante elle-même.
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*''gaoudo'', f., Var, Hanry.
 
*''gaoudo'', f., Var, Hanry.
  
 
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(1) On broie les feuilles de la guède pour en faire une pâte tinctoriale, qu'on appelait autrefois ''pastillum''. Le nom, par extension, a été donné à la plante elle-même.
 
(1) On broie les feuilles de la guède pour en faire une pâte tinctoriale, qu'on appelait autrefois ''pastillum''. Le nom, par extension, a été donné à la plante elle-même.
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*''erbo dei jueis'', f., ''chourneio'', Apt (Vaucluse), Colignon.
 
*''erbo dei jueis'', f., ''chourneio'', Apt (Vaucluse), Colignon.
 
*''cocs'', m. pl. , ''cocaigne'', f. , anc. franç. , ''Instruct. gener. p. la teinture des laines'', 1671, p. 142.
 
*''cocs'', m. pl. , ''cocaigne'', f. , anc. franç. , ''Instruct. gener. p. la teinture des laines'', 1671, p. 142.
 
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::(Il ne s'agit pas ici de la plante, mais des petits pains de pâte faits avec l'isatis. On trouve : ''pastel en quoquaigne'', dans un texte méridional de 1464. Voyez : ''Ann. du Midi'', III, 246).
(Il ne s'agit pas ici de la plante, mais des petits pains de pâte faits avec l'isatis. On trouve : ''pastel en quoquaigne'', dans un texte méridional de 1464. Voyez : ''Ann. du Midi'', III, 246).
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*''coucagno'', f., Var, Amic.
 
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*''mès de maï'', m., Avignon, Palun.
 
*''mès de maï'', m., Avignon, Palun.
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*''guá'', Parme, Malaspina.
 
*''guá'', Parme, Malaspina.
 
*''vaud'', piémontais, Zalli ; Colla.
 
*''vaud'', piémontais, Zalli ; Colla.
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(1) Le Lauraguais correspond à une partie du département de la Haute-Garonne actuel. « Le guesde ne vient bon qu'en l'Auragois, comme les reïterees experiences de plusieurs bons mesnagers le font croire. Lesquels s'estant efforcés d'eslever cette plante en divers endroits, ont treuvé le pastel en provenant, si foible et petit qu'il ne sert presque de rien en tainture, but de son service. Si que la despense surpassant le gain, fait laisser le maniement de cette riche herbe à l'Auragois, sa naturelle terre, ailleurs du roiaume n'estant eslevée que par curiosité et esperance de s'en servir en medecine). Olivier de Serres, ''Théâtre d'agriculture'', 1600, p. 669.
 
(1) Le Lauraguais correspond à une partie du département de la Haute-Garonne actuel. « Le guesde ne vient bon qu'en l'Auragois, comme les reïterees experiences de plusieurs bons mesnagers le font croire. Lesquels s'estant efforcés d'eslever cette plante en divers endroits, ont treuvé le pastel en provenant, si foible et petit qu'il ne sert presque de rien en tainture, but de son service. Si que la despense surpassant le gain, fait laisser le maniement de cette riche herbe à l'Auragois, sa naturelle terre, ailleurs du roiaume n'estant eslevée que par curiosité et esperance de s'en servir en medecine). Olivier de Serres, ''Théâtre d'agriculture'', 1600, p. 669.
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*''pastez Languedocq'', breton, Grégoire de Rostrenen. [E. E.|.
 
*''pastez Languedocq'', breton, Grégoire de Rostrenen. [E. E.|.
 
*''vede'', suédois, danois.
 
*''vede'', suédois, danois.
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(1) I vignajuoli l'addimandano ''cavolofiore'' ; ed in vero la sua infiorescenza somiglia un tantino a quella del cavol fiore comune che si coltiva negli orti, comecchè tutte due queste piante appartengano alla stessa famiglia naturale delle ''Cruciferae''. (Bruni.)
 
(1) I vignajuoli l'addimandano ''cavolofiore'' ; ed in vero la sua infiorescenza somiglia un tantino a quella del cavol fiore comune che si coltiva negli orti, comecchè tutte due queste piante appartengano alla stessa famiglia naturale delle ''Cruciferae''. (Bruni.)
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*Francisque Michel, ''Hist. du commerce de Bordeaux'', 1867, p. 295-310.
 
*Francisque Michel, ''Hist. du commerce de Bordeaux'', 1867, p. 295-310.
  
 
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(1) Les arabes ont confondu l'isatis avec l'indigo. Voir à ce sujet : L. Leclerc, ''Révélation des énigmes''.
 
(1) Les arabes ont confondu l'isatis avec l'indigo. Voir à ce sujet : L. Leclerc, ''Révélation des énigmes''.

Version du 13 avril 2014 à 08:41


Lepidium
Eugène Rolland, Flore populaire, 1896-1914
Coronopus


[Tome II, 121]

Isatis tinctoria

Isatis tinctoria. (Linné). - LE PASTEL.


1. — NOMS DE LA PLANTE (1).
  • ἰσάτις, grec ancien, Dioscoride.
  • vafi (= teinture), grec de l'île de Corfou, De Puymaurin, Sur le pastel, 1810, p. 29.
  • isatis, glastum, latin, Pline. (Pline donne le nom glastum comme étant d'origine gauloise. Cf. Diefenbach, Orig. eur., p. 360).
  • vitrum, latin de Gaule, Marcellus Empiricus (4e s. après J.C.).
  • ruta, latin, Dioscoride, selon Stadler.
  • gluta, latin, Apuleius (6e siècle après J. C.)
  • waisdum, waisda, latin du 9e siècle, Capitulaires de Charlemagne (dans Bibl. de l'éc. des ch. 1853, p. 327.)
  • guesdium, lat., document de 1171, Du Cange.
  • waisdia, lat., docum. de 1200 et de 1303, Du Cange.
  • waisdus, lat., docum. du 12e siècle, Willems, Elnonensis, 1845, p. 28.

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(1) La plupart de ces noms, ont, à l'origine, été donnés à la pâte tinctoriale que l'on fait avec cette plante, et, postérieurement, à la plante elle-même.


[122]

  • guaisdium, waisda, guadus, guadum, lat., docum. de 1249, Du Cange.
  • gaida, lat., docum. de 1304, Du Cange.
  • gueda, lat., docum. de 1306, Du Cange.
  • waida, lat. docum. de 1392, Du Cange.
  • gualda, lat., docum. de 1494, Du Cange.
  • gualdum, lat., docum. de 1523, Du Cange.
  • gualdus, indicum, endicum, telassa, nomenclat. pharmaceut. du 15e siècle, De Bosco, Luminare majus, 1496, f° 67, verso.
  • guado, indacus, latin du 15e siècle, Camus, L'opera salernit., p. 17.
  • indicum officinarum, anc. nomencl., Bauhin, Pinax, 1671.
  • sancti Philippi herba, anc. nomencl., Bauhinus, De plantis, 1591.
  • pastillum (1), lat. du moyen-âge, Diefenbach.
  • voyde, f., voide, f., anc. fr., Brohon, 1541 ; Duchesne, 1544 ; De Fréville, Mém. s. le commerce de Rouen, II, 68 ; Mantellier, Gloss.
  • voueda, f., Suisse romande, Bridel.
  • vouède, f., anc. fr., De Francheville, Art de teinture, (dans Collect. académ., t. XII, 1774, p. 259. — Normandie, Dambourney, Supplém. au rec. de procédés de teinture, 1788, p. 107. (Dambourney fait le mot masculin).
  • vouède teinturière, f., français, Bastien, 1809.
  • waide, f., anc. français. — Valenciennes, Hécart. — picard, Corblet.
  • gaide, f., ghaide, f., gueide, f., guede, t, anc. français.
  • gaida, f., Tarascon (13e siècle), Mém. de l'Acad. de Nîmes, 1890, p. 140.
  • gousde, f., français du 15e siècle, Mantellier.
  • guesde, f., ou m., anc. fr., Ch. Estienne, 1561 ; Cotgrave, 1650.
  • guède, f., français (orthographe moderne).
  • guèdre, f., vouèdre, f., normand, Joret.
  • gueldre, f., anc. français (2).
  • garde, anc. fr., Pichon et Vicaire, Le Viandier, etc., 1892, p. 17.
  • gualde, f., anc. fr., Brohon, 1541.
  • guelde, m., anc. fr., Duchesne, De stirp., 1544.
  • gaude (3), f., anc. fr., Camus, L'opera salern., p. 77.
  • gaoudo, f., Var, Hanry.

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(1) On broie les feuilles de la guède pour en faire une pâte tinctoriale, qu'on appelait autrefois pastillum. Le nom, par extension, a été donné à la plante elle-même.

(2) II y avait, au moyen-âge, un marché pour le pastel à Saint-Denis près Paris, où une place s'appelle encore place aux gueldres. (Le nom primitif était : marché aux guèdes. Voyez : Crapelet, Proverbes, etc., 1831, p. 47).

(3) Le nom de gaude est ordinairement donné au Reseda luteola qui sert à teindre en jaune, tandis que l’isatis sert à teindre en bleu. Quelle est l'origine de cette confusion ?


[123]

  • wedielle, f., mot autrefois employé à Lille, (document de 1351), De Mélicocq, dans Bull. de la soc. bot., 1860, p. 492.
  • vadelle, f., vouatte, f., guette, f., guénesôle, f., charbon, m., chou bâtard, m., Aube, Des Etangs.
  • pasliera, f., ancien albigeois, document de 1245, Annuaire du Tarn, 1871, p. 318.
  • pastel, m., pastel des teinturiers, m., français.
  • pastel de Languedoc, m., anc. fr., Ch. Estienne, 1561.
  • herbe laurageoise (1), f., anc. fr., Cotgrave.
  • herbe Saint Philippe, f.. anc. fr., Duchesne, De stirp., 1544 ; Brohon, 1541.
  • erbo de san Philipo, f., provenç. mod., Réguis.
  • erba de San Filip, f., Pyrénées-Orient., Companyo.
  • erbo dei jueis, f., chourneio, Apt (Vaucluse), Colignon.
  • cocs, m. pl. , cocaigne, f. , anc. franç. , Instruct. gener. p. la teinture des laines, 1671, p. 142.
(Il ne s'agit pas ici de la plante, mais des petits pains de pâte faits avec l'isatis. On trouve : pastel en quoquaigne, dans un texte méridional de 1464. Voyez : Ann. du Midi, III, 246).
  • coucagno, f., Var, Amic.
  • mès de maï, m., Avignon, Palun.
  • mé de mai, m., Var, Hanry.
  • mai di blad, m., provençal moderne, Réguis.
  • lenté, m., Bouches-du-Rhône, Villeneuve.
  • lenti, m., provenç. mod., Garcin.
  • ténchuriéro, f., provenç. mod., Réguis.
  • vado, guado, erba guada, guadone, gualdo, glasto, glastro, pastello, italien.
  • guald, Ferrare, Nannini. — Tortona (Piémont), Colla.
  • guadu, sicilien, Lagusi, 1742.
  • guad, Tortona (Piémont), Colla. — Brescia, Zersi.
  • guáa, milanais, Cherubini.
  • guá, Parme, Malaspina.
  • vaud, piémontais, Zalli ; Colla.

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(1) Le Lauraguais correspond à une partie du département de la Haute-Garonne actuel. « Le guesde ne vient bon qu'en l'Auragois, comme les reïterees experiences de plusieurs bons mesnagers le font croire. Lesquels s'estant efforcés d'eslever cette plante en divers endroits, ont treuvé le pastel en provenant, si foible et petit qu'il ne sert presque de rien en tainture, but de son service. Si que la despense surpassant le gain, fait laisser le maniement de cette riche herbe à l'Auragois, sa naturelle terre, ailleurs du roiaume n'estant eslevée que par curiosité et esperance de s'en servir en medecine). Olivier de Serres, Théâtre d'agriculture, 1600, p. 669.


[124]

  • pastel, env. de Turin, Re, 1825. — Alba (Piémont), Colla.
  • óngia de gatt, erba mora, milanais, Cherubini.
  • cavolo fiore (1), Barletta, Bruni.
  • pastell, catalan, Costa.
  • erba de Sant Felip, catalan, Vayreda.
  • glasto, yerba de San Felipe, noiglo, espagn., Colmeiro.
  • géldre, espagnol, J. Victor, 1609.
  • pastel de los tintureiros, portugais, Brotero.
  • añil, Aragon, Nemnich.
  • drob, roumain, Cihac.
  • drobushor, roumain, Brandza.
  • vizdila, gothique.
  • aluta, ancien haut allemand, Germania, 1881, p. 408.
  • weitkrut, anc. allem., Zeitschr. f. d. Alterth., 1853, p. 397.
  • wata, weît, anc. allemand.
  • wait, färber waid, deutscher indig, pastel, allemand.
  • wad, anglo-saxon.
  • weyde, Alsace, Pritzel et Jessen.
  • ververs-weede, pastel, néerl., Oudemans. [A. de C.]
  • woad, wade, anglais.
  • glaisin, moyen irlandais, W. Stokes, Lives of Saints, 1890, p. XCV. [H.G.]
  • gurmin (= la bleue), irlandais, J. Keogh, 1735. [H. G.]
  • glas lus (= herbe verte ou bleue), irlandais et gaélique écossais, Cameron. [H. G.]
  • luss-y-daah-gorrym (= herbe à couleur bleue, gorryman (= la bleue), wullee-wus, buighagh mooar, mannois, J. Kelly. [H. G.]
  • guirmean (= la bleue), gaélique écossais, Cameron. [H. G.]
  • weddlys (= herbe de guède), glaiarllys, glas, gallois, J. Davies, 1632. [H. G.]
  • gweddlys (= herbe de guède), glaiarllys, llasarlys (= l'herbe verte ou bleue), glaslys, glaston (= latin glastum), lasog, gallois, Meddygon Myddfai. [H. G.]
  • glasddu (= la verte noire), gallois, Hugh Davies. [H. G.]
  • glesin, ancien cornique, Williams. [H. G.]
  • pastez Languedoc, breton, Nomenclator. [E. E.].
  • pastez Languedocq, breton, Grégoire de Rostrenen. [E. E.|.
  • vede, suédois, danois.

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(1) I vignajuoli l'addimandano cavolofiore ; ed in vero la sua infiorescenza somiglia un tantino a quella del cavol fiore comune che si coltiva negli orti, comecchè tutte due queste piante appartengano alla stessa famiglia naturale delle Cruciferae. (Bruni.)


[125]

  • silina, siljina, farbovnek, glastar, oblajst, sać, serbo-croate, Šulek.
  • weyt, ryt, shart, tchèque, Nemnich.
  • siniło (= qui teint en bleu), polonais, Mentzel.
  • ljetnjak, russe, Nemnich.
  • vaïda, russe, Schmalh. [Th. V.]
  • syniatchnyk (= qui teint en bleu), petit russien, comm. par M. Th. Volkov.
  • meles, lithuanien, Jacoby.
  • urdiñ, belana, basque. [J. V.]
  • festö-fü, kek fonal festeke, gyapjat festö-fü, magyar, Nemnich.
  • ouesma, nîledj, arabe, Ibn Beïthar, Traité des simples, trad. Leclerc.
  • ouasmé, nîl berri, ghadhlam, a’dhlam, arabe syrien, Berggren.
  • ousma, Turkestan, G. Capus.
  • nîl (1), arabe.
  • nîlendj, idhlmi, hhabb el adjeb, arabe, L. Leclerc, Révélations des énigmes.

2. — Le Pastel en ouurant jette certaine escume bleuë, laquelle par inauertance ou paresse laissee dans la cuue, tache & macule les draps : ce que craignans les tainturiers, curieusement l'en retirent : puis sechee, est convertie en poudre qu'on appelle Floree, seruant à certaines taintures de soie. Aussi les paintres emploient la Floree en vne couleur violete par eux nommee Inde, ainsi void on, que ce qui nuit en un endroit, aide en un autre. Olivier de Serres, Théâtre d'agriculture, 1600, p. 669.

C'est la floree ou indigo moyen dans un document de 1664. (Godefroid, Dict.)

C'est ce qu'on appelle la fleuree selon De Francheville, Art de teinture (dans Collection académique, 1774, t. XII, p. 246).

3. — L'isatis servait autrefois en médecine à faire un onguent appelé unguentum diabutium (2) (De Bosco, Luminare majus, 1496, f°67, verso.)

4. — « En wallon waise signifie bleu de roi. Ce mot vient du bas-latin waisda. » Grandgagnage, Dict. wallon.


5. — HISTORIQUE.

Sur la culture et le commerce de la guède au moyen-âge, voyez :

  • De Mélicocq, Culture du pastel dans le nord de la France au moyen-âge ; (dans Bull. de la soc. bot. 1860, p. 489-494).
  • Francisque Michel, Hist. du commerce de Bordeaux, 1867, p. 295-310.

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(1) Les arabes ont confondu l'isatis avec l'indigo. Voir à ce sujet : L. Leclerc, Révélation des énigmes.

(2) Erreur pour diaglutium ? — Nous avons gluta = isatis dans Apuleius.


[126]


Isatis tinctoria campestris

Isatis tinctoria campestris.


  • isatis sylvestris, nomenclature du 16e siècle, Ratzenberger, 1592.
  • pastel bastard, m., bourdaigne, f., anc. franç., Instr. generale pour la teinture, 1671, p. 144 et p. 147.
  • galoche, f., Romilly-sur-Seine (Aube), Le Cultivateur, 1843, p. 134.
  • wylder weydt, anc. allemand, Ratzenberger, 1592.


Isatis microcarpa

Isatis microcarpa. (Gay.)


  • sofeyrah, arabe égyptien, (selon Forskal), Ascherson et Schweinf.