Carthame (Cazin 1868) : Différence entre versions

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(Carthame)
 
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[[File:Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes (Pl. XII) (6459814969).jpg|thumb|PLANCHE XII : 1. Câprier. 2. Cardamine. 3. Carline. 4. Carthame. 5. Carvi.]]
  
  
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''Carthamus officinarum, flore crocco''. Tourn. — ''Cnicus sativus, sive carthamus officinarum''. Bauh.  
 
''Carthamus officinarum, flore crocco''. Tourn. — ''Cnicus sativus, sive carthamus officinarum''. Bauh.  
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Synanthérées. — Carduacées. Fam. nat. — Syngénésie polygamie égale. L.</center>
 
Synanthérées. — Carduacées. Fam. nat. — Syngénésie polygamie égale. L.</center>
  
Cette plante annuelle (PI. XII), espèce de chardon qui nous est venue de l’Egypte, est cultivée en Espagne, en Allemagne et dans les parties méridionales de la France. Les tiges et les feuilles sont mangées par les chèvres et les moutons.
 
  
Description. — Racine fusiforme. — Tige droite, dure, cylindrique, glaire, 60 à 75 centimètres. — Feuilles alternes, sessiles, simples, entières, veineuses, ovales-pointues, bordées de quelques dentelures piquantes. — Fleurs solitaires, terminales, formant de grosses et jolies touffes d’un beau rouge de safran (fin de juillet, août et même plus tard). — Calice commun, ovale, imbriqué d’écaillés foliacées, appendiculées et dont les extérieures sont armées d’épines latérales et. terminales. — Fleurons tous tous hermaphrodites, infundibuliformes, réguliers, quinquéfides, posés sur un réceptacle charge poils, et environnés par le calice commun. —Fruit consistant en plusieurs akènes solitaires, luisants, quadrangulaires, cunéiformes, dépourvus d’aigrettes.  
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Cette plante annuelle (Pl. XII), espèce de chardon qui nous est venue de l’Egypte, est cultivée en Espagne, en Allemagne et dans les parties méridionales de la France. Les tiges et les feuilles sont mangées par les chèvres et les moutons.  
  
Parties usitées. — Les fleurs et la semence.
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'''Description'''. — Racine fusiforme. — Tige droite, dure, cylindrique, glabre, de 60 à 75 centimètres. — Feuilles alternes, sessiles, simples, entières, veineuses, ovales-pointues, bordées de quelques dentelures piquantes. — Fleurs solitaires, terminales, formant de grosses et jolies touffes d’un beau rouge de safran (fin de juillet, août et même plus tard). — Calice commun, ovale, imbriqué d’écaillés foliacées, appendiculées et dont les extérieures sont armées d’épines latérales et terminales. — Fleurons tous hermaphrodites, infundibuliformes, réguliers, quinquéfides, posés sur un réceptacle chargé de poils, et environnés par le calice commun. — Fruit consistant en plusieurs akènes solitaires, luisants, quadrangulaires, cunéiformes, dépourvus d’aigrettes.
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'''Parties usitées'''. — Les fleurs et la semence.
  
  
 
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La CULTURE et la RÉCOLTE du cartbame sont du ressort de l'agriculture (1).  
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La Culture et la Récolte du cartbame sont du ressort de l'agriculture<ref>Voyez ''Maison Rustique du XIXe siècle'', t. II, p. 87.</ref>.  
  
Propriétés physiques et chimiques; usages économiques. —Les fleurs, qui ne sont employées que pour leur matière colorante, contiennent deux principes : l'un jaune et soluble dans l'eau, l'autre rouge, se dissolvant dans les alcalis, et communiquant aux étoffes de soie, de laine et de colon, les couleurs rose, cerise et ponceau. Il est la base du rouge végétal, rouge des toilettes ou vermillon d'Espagne, fard si connu parmi les cosmétiques. Cette matière (carthamine, acide carlhamique) prend par la dessiccation l'aspect cuivré; on peut la conserver indéfiniment; une parcelle suffit pour donner à l'eau une couleur rose très-foncée, insoluble dans l'eau, les acides, les huiles fixes et essentielles; elle se dissout en petite quantité dans l'alcool et l'éther, et surtout dans les alcalis purs ou à l'étal de carbonates. La solution est jaune, et on l'en précipite par les acides végétaux avec.la belle couleur rouge qui lui est propre. Il paraît que dans cette solution elle joue le rôle d'un acide.  
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'''Propriétés physiques et chimiques; usages économiques'''. — Les fleurs, qui ne sont employées que pour leur matière colorante, contiennent deux principes : l'un jaune et soluble dans l'eau, l'autre rouge, se dissolvant dans les alcalis, et communiquant aux étoffes de soie, de laine et de coton, les couleurs rose, cerise et ponceau. Il est la base du rouge végétal, rouge des toilettes ou vermillon d'Espagne, fard si connu parmi les cosmétiques. Cette matière (''carthamine'', acide carthamique) prend par la dessiccation l'aspect cuivré ; on peut la conserver indéfiniment ; une parcelle suffit pour donner à l'eau une couleur rose très-foncée, insoluble dans l'eau, les acides, les huiles fixes et essentielles ; elle se dissout en petite quantité dans l'alcool et l'éther, et surtout dans les alcalis purs ou à l'état de carbonates. La solution est jaune, et on l'en précipite par les acides végétaux avec la belle couleur rouge qui lui est propre. Il paraît que dans cette solution elle joue le rôle d'un acide.  
  
Pour préparer le rouge végétal, il suffit de la broyer exactement avec du talc réduit en poudre fine et passé au tamis de soie. On ajoute en même temps un peu d'eau pour faciliter le mélange et le rendre plus intime, puis on introduit la pâte dans de petits vases, de porcelaine où elle se dessèche. Ce rouge est le plus innocent des cosmétiques. On sait combien sont dangereuses la plupart des préparations de ce genre, dans lesquelles entrent des substances minérales dont l'activité est redoutable. Les fruits de carthame, que les oiseaux, surtout les perroquets, mangent malgré l'amertume de leur amande, ce qui les a fait appeler graines de perroquet, fournissent une huile fixe. En Egypte, on fabrique avec le marc qui provient de son extraction une sorte de chocolat. En Europe, on n'emploie pas l'huile de carthame; on se sert en médecine du fruit entier. Les feuilles de carthame, desséchées et réduites en poudre, coagulent le lait. Les Egyptiens s'en servent pour la fabrication de leurs fromages.  
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Pour préparer le rouge végétal, il suffit de la broyer exactement avec du talc réduit en poudre fine et passé au tamis de soie. On ajoute en même temps un peu d'eau pour faciliter le mélange et le rendre plus intime, puis on introduit la pâte dans de petits vases de porcelaine où elle se dessèche. Ce rouge est le plus innocent des cosmétiques. On sait combien sont dangereuses la plupart des préparations de ce genre, dans lesquelles entrent des substances minérales dont l'activité est redoutable. Les fruits de carthame, que les oiseaux, surtout les perroquets, mangent malgré l'amertume de leur amande, ce qui les a fait appeler graines de perroquet, fournissent une huile fixe. En Egypte, on fabrique avec le marc qui provient de son extraction une sorte de chocolat. En Europe, on n'emploie pas l'huile de carthame ; on se sert en médecine du fruit entier. Les feuilles de carthame, desséchées et réduites en poudre, coagulent le lait. Les Egyptiens s'en servent pour la fabrication de leurs fromages.  
  
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
 
  
A L'iNTÉRIEUR.— Décoction de la semence, 12 à 30 gr. par kilogramme d'eau. |
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Emulsion, 8 gr. de semence pour 124 gr. d'eau.
 
  
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Emulsion, 8 gr. de semence pour 124 gr. d'eau.<br \>
 
Extrait alcoolique de semence, 2 à 4 gr.  
 
Extrait alcoolique de semence, 2 à 4 gr.  
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La semence du carthame est purgative (Hippocrate, Galien etDioscoride). Schroeder la regarde comme émétique. Mésué la conseille contre la pituite, l'anasarque, lés maladies du poumon, etc. Quoique la semence de carthame d'Europe, dit Camérarius, soit moins purgative que celle du carthame d'Alexandrie, elle purge suffisamment donnée en emulsion à la dose de 2 gros (8 gr.) : ce que Burtin a aussi constaté, ainsi que Wauters, qui propose de la substituer au séné. Sennert la donnait en décoction à la dose de 3 à 6 gros (12 à 24 gr.). Ettmuller ajoutait à cette décoction de la semence de fenouil ou d'anis. Heurnius la corrigeait avec le galanga, que la racine d'angélique peut très-bien remplacer.  
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La semence du carthame est purgative (Hippocrate, Galien et Dioscoride). Schrœder la regarde comme émétique. Mésué la conseille contre la pituite, l'anasarque, les maladies du poumon, etc. Quoique la semence de carthame d'Europe, dit Camérarius, soit moins purgative que celle du carthame d'Alexandrie, elle purge suffisamment donnée en émulsion à la dose de 2 gros (8 gr.) : ce que Burtin a aussi constaté, ainsi que Wauters, qui propose de la substituer au séné. Sennert la donnait en décoction à la dose de 3 à 6 gros (12 à 24 gr.). Ettmuller ajoutait à cette décoction de la semence de fenouil ou d'anis. Heurnius la corrigeait avec le galanga, que la racine d'angélique peut très-bien remplacer.  
  
 
L'extrait alcoolique de carthame purge assez fortement à la dose de 2 à grammes.  
 
L'extrait alcoolique de carthame purge assez fortement à la dose de 2 à grammes.  
  
L'huile est usitée dans l'Inde, suivant Ainslie, comme médicament externe contre les douleurs rhumatismales, les paralysies, les u!cères de mauvaise nature, etc. Cette huile, suivant la remarque de Candolle, n'est pas alimentaire, à cause de ses qualités purgatives.
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L'huile est usitée dans l'Inde, suivant Ainslie, comme médicament externe contre les douleurs rhumatismales, les paralysies, les ulcères de mauvaise nature, etc. Cette huile, suivant la remarque de Candolle, n'est pas alimentaire, à cause de ses qualités purgatives.
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== Carthame laineux ==
 
== Carthame laineux ==
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Nom accepté : ''[[Carthamus lanatus]]''
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CARTHAME LAINEUX : chardon-bénit des Parisiens, chardon à quenouille des Anglais (''Distaff.-thistle'').  
 
CARTHAME LAINEUX : chardon-bénit des Parisiens, chardon à quenouille des Anglais (''Distaff.-thistle'').  
  
Description. — Tige droite, de la même hauteur que celle du précédent, cylindrique, dure, rameuse vers le sommet; lanugineuse, surtout entre les bractées, où les poils ressemblent à de la toile d'araignée.  
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'''Description'''. — Tige droite, de la même hauteur que celle du précédent, cylindrique, dure, rameuse vers le sommet ; lanugineuse, surtout entre les bractées, où les poils ressemblent à de la toile d'araignée.  
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Cette plante, réellement active, a été employée comme diaphorétique, fébrifuge et anthelminthique. Suivant Fourcroy, elle est aussi efficace que le vrai chardon-bénit. (Voyez [[Chardon bénit (Cazin 1868)|CHARDON-BÉNIT]].)
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Cette plante, réellement active, a été employée comme diaphorétique, fébrifuge et anthelminthique. Suivant Fourcroy, elle est aussi efficace que le vrai chardon-bénit. (Voyez CHARDON-BÉSIT.)
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<references/>
  
(1) Voyez Maison Rustique du XIX’ siècle, t. II, p. 87.
 
  
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]

Version actuelle en date du 7 mars 2017 à 23:39

Carragaheen
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Carvi
PLANCHE XII : 1. Câprier. 2. Cardamine. 3. Carline. 4. Carthame. 5. Carvi.


[256]

Carthame

Nom accepté : Carthamus tinctorius


CARTHAME. Carthamus tinctorius. L.

Carthamus officinarum, flore crocco. Tourn. — Cnicus sativus, sive carthamus officinarum. Bauh.

Safran bâtard, — safran d'Allemagne, — safranum.

Synanthérées. — Carduacées. Fam. nat. — Syngénésie polygamie égale. L.


Cette plante annuelle (Pl. XII), espèce de chardon qui nous est venue de l’Egypte, est cultivée en Espagne, en Allemagne et dans les parties méridionales de la France. Les tiges et les feuilles sont mangées par les chèvres et les moutons.

Description. — Racine fusiforme. — Tige droite, dure, cylindrique, glabre, de 60 à 75 centimètres. — Feuilles alternes, sessiles, simples, entières, veineuses, ovales-pointues, bordées de quelques dentelures piquantes. — Fleurs solitaires, terminales, formant de grosses et jolies touffes d’un beau rouge de safran (fin de juillet, août et même plus tard). — Calice commun, ovale, imbriqué d’écaillés foliacées, appendiculées et dont les extérieures sont armées d’épines latérales et terminales. — Fleurons tous hermaphrodites, infundibuliformes, réguliers, quinquéfides, posés sur un réceptacle chargé de poils, et environnés par le calice commun. — Fruit consistant en plusieurs akènes solitaires, luisants, quadrangulaires, cunéiformes, dépourvus d’aigrettes.

Parties usitées. — Les fleurs et la semence.


[257]

La Culture et la Récolte du cartbame sont du ressort de l'agriculture[1].

Propriétés physiques et chimiques; usages économiques. — Les fleurs, qui ne sont employées que pour leur matière colorante, contiennent deux principes : l'un jaune et soluble dans l'eau, l'autre rouge, se dissolvant dans les alcalis, et communiquant aux étoffes de soie, de laine et de coton, les couleurs rose, cerise et ponceau. Il est la base du rouge végétal, rouge des toilettes ou vermillon d'Espagne, fard si connu parmi les cosmétiques. Cette matière (carthamine, acide carthamique) prend par la dessiccation l'aspect cuivré ; on peut la conserver indéfiniment ; une parcelle suffit pour donner à l'eau une couleur rose très-foncée, insoluble dans l'eau, les acides, les huiles fixes et essentielles ; elle se dissout en petite quantité dans l'alcool et l'éther, et surtout dans les alcalis purs ou à l'état de carbonates. La solution est jaune, et on l'en précipite par les acides végétaux avec la belle couleur rouge qui lui est propre. Il paraît que dans cette solution elle joue le rôle d'un acide.

Pour préparer le rouge végétal, il suffit de la broyer exactement avec du talc réduit en poudre fine et passé au tamis de soie. On ajoute en même temps un peu d'eau pour faciliter le mélange et le rendre plus intime, puis on introduit la pâte dans de petits vases de porcelaine où elle se dessèche. Ce rouge est le plus innocent des cosmétiques. On sait combien sont dangereuses la plupart des préparations de ce genre, dans lesquelles entrent des substances minérales dont l'activité est redoutable. Les fruits de carthame, que les oiseaux, surtout les perroquets, mangent malgré l'amertume de leur amande, ce qui les a fait appeler graines de perroquet, fournissent une huile fixe. En Egypte, on fabrique avec le marc qui provient de son extraction une sorte de chocolat. En Europe, on n'emploie pas l'huile de carthame ; on se sert en médecine du fruit entier. Les feuilles de carthame, desséchées et réduites en poudre, coagulent le lait. Les Egyptiens s'en servent pour la fabrication de leurs fromages.


PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.


A L'INTÉRIEUR.— Décoction de la semence, 12 à 30 gr. par kilogramme d'eau.

Emulsion, 8 gr. de semence pour 124 gr. d'eau.
Extrait alcoolique de semence, 2 à 4 gr.


La semence du carthame est purgative (Hippocrate, Galien et Dioscoride). Schrœder la regarde comme émétique. Mésué la conseille contre la pituite, l'anasarque, les maladies du poumon, etc. Quoique la semence de carthame d'Europe, dit Camérarius, soit moins purgative que celle du carthame d'Alexandrie, elle purge suffisamment donnée en émulsion à la dose de 2 gros (8 gr.) : ce que Burtin a aussi constaté, ainsi que Wauters, qui propose de la substituer au séné. Sennert la donnait en décoction à la dose de 3 à 6 gros (12 à 24 gr.). Ettmuller ajoutait à cette décoction de la semence de fenouil ou d'anis. Heurnius la corrigeait avec le galanga, que la racine d'angélique peut très-bien remplacer.

L'extrait alcoolique de carthame purge assez fortement à la dose de 2 à grammes.

L'huile est usitée dans l'Inde, suivant Ainslie, comme médicament externe contre les douleurs rhumatismales, les paralysies, les ulcères de mauvaise nature, etc. Cette huile, suivant la remarque de Candolle, n'est pas alimentaire, à cause de ses qualités purgatives.


Carthame laineux

Nom accepté : Carthamus lanatus


CARTHAME LAINEUX : chardon-bénit des Parisiens, chardon à quenouille des Anglais (Distaff.-thistle).

Description. — Tige droite, de la même hauteur que celle du précédent, cylindrique, dure, rameuse vers le sommet ; lanugineuse, surtout entre les bractées, où les poils ressemblent à de la toile d'araignée.

Cette plante, réellement active, a été employée comme diaphorétique, fébrifuge et anthelminthique. Suivant Fourcroy, elle est aussi efficace que le vrai chardon-bénit. (Voyez CHARDON-BÉNIT.)

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  1. Voyez Maison Rustique du XIXe siècle, t. II, p. 87.