Noisetier (Cazin 1868) : Différence entre versions
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<center>Cupulifères. Fam. nat. — Monoécie polyandrie. L.</center> | <center>Cupulifères. Fam. nat. — Monoécie polyandrie. L.</center> | ||
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Version actuelle en date du 9 décembre 2016 à 21:18
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Nom accepté : Corylus avellana
Cet arbrisseau, chanté par Virgile, est très-abondant dans les bois et dans les haies. Ses fleurs mâles, en chatons, sont les premières qui annoncent le retour du printemps ; elles paraissent dès le mois de février. Ses jets flexibles ont passé pour avoir la propriété, sous le nom de baguettes divinatoires
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de se courber vers les sources d'eau. Les meilleures noisettes sont connues sous le nom d’avelines, parce qu'on les tirait d'Avellino en Campanie. L'amande des noisettes récentes et bien mûres est agréable à manger, mais indigeste pour les estomacs faibles. Elle fournit la moitié de son poids d'une huile douce, agréable, légèrement odorante, qui peut remplacer l'huile d'amandes douces. Je me suis souvent servi de ce fruit, dans ma pratique rurale, pour préparer des émulsions adoucissantes. L'écorce de la racine contient un principe astringent ; on l'a regardée comme fébrifuge. Le pollen des fleurs a été préconisé contre l'épilepsie. On a préparé avec son bois une huile empyreumatique qui n'a rien de particulier, et qu'on a employée, comme toutes les huiles de ce genre, dans l'odontalgie et les affections vermineuses, à la dose de quelques gouttes. Mais, en réalité, le coudrier est plus utile à l'économie domestique et aux arts qu'à la médecine. Son bois est recherché par les ébénistes et par les vanniers ; il fournit des tasses, des étuis, de petits cerceaux, des claies, etc.