PQ (Lafage, Côte d'Ivoire) : Différence entre versions
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Version du 25 octobre 2013 à 19:43
Voir la liste des abréviations.
Sommaire : | Pa - Pe - Pi - Pl - Po - Pr - Qu |
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paddy
paddy, n.m. V. RIZ* PADDY. Le développement de la riziculture devra s'accompagner du relèvement du prix du paddy jusqu'ici payé très bas par rapport au coût de production de plus en plus élevé et des mesures pour freiner les ravages des agoutis* et des sangliers*. FM., 28.01.1982.
paftane
paftane, [paftan] n.m. (du wolof : "faftan / fafton"). V. ARBRE* A SOIE. Aubreville, 1959, II : 97.
pain
pain, n.m. Quelques locutions usuelles, évoquant généralement le pain (forme, consistance, nourriture, couleur, etc.)
...
3- pain de banane, pain d'igname, V. FOUTOU*. En pilant le pain de banane ou d'igname, elles chanteraient : pan dans tes yeux, pan dans tes parties sexuelles.... Du Prey, 1979 : 179.
4- pain de singe, fréq., oral, écrit, tous milieux. Fruit du baobab dont la pulpe farineuse est consommée comme friandise ou délayée dans l'eau pour obtenir une sorte de limonade acidulée. Une farine de sevrage [.] parce qu'elle contient en plus [.] du pain de singe. FM., 18.09.1990.
palette de peintre
palette de peintre, n.f. Spéc., (flore). (Caladium bicolor Vent.). Plante de la fam. des Aracées servant à la décoration des jardins en raison de ses feuilles marbrées de rouge ou de blanc. Roberty, 1954 : 371.
palétuvier
palétuvier, n.m. Spéc., mais usuel, (flore).
1- Terme générique désignant localement plusieurs espèces d'arbres de la fam. des Rhizophoracées. Localement on distingue essentiellement le grand palétuvier gris (Rhizophora racemosa G.F.W. Meyer), et le petit palétuvier (Rh. mangle L. ou Rh. harrisonii Leechman). V. MANGLIER*. Le bois du palétuvier est dur et rouge. Il sert de bois de chauffage, et de tonnellerie. Roberty, 1954 : 249. On peut dire du palétuvier que c'est un arbre qui marche, poussant sur le bord d'un îlot vaseux, ses racines adventices se lancent toujours du côté de l'eau et prenant racines, forment des arbres nouveaux qui grandissent peu à peu les îles, tandis qu'à l'arrière la terre s'agglomère, se déssèche et forme terre ferme. Le palétuvier ne trouvant plus alors assez d'humidité meurt et laisse la place à une autre végétation. Pobéguin cité in Aubreville, 1959, III : 62. Des palétuviers, encore des palétuviers aux mille et une racines aériennes. Anoma Kanié, 1978 : 46. Ou alors, paraissant chercher une impossible piste dans les mangroves littorales, viennent les spectaculaires palétuviers gris, personnages incroyables avec leur tronc trop ridé, leur feuillage trop parcheminé, leurs racines-échasses parfois monstrueuses, et surtout les fines et longues pendeloques qui dégringolent de leurs branches comme de lourds cheveux. Conte, 1981 : 28. Les racines aériennes des palétuviers forment parfois de véritables tunnels qui débouchent sur de vastes espaces libres. Rémy, 1996 : 121.
- COMP.: palétuvier blanc, faux palétuvier, grand palétuvier, petit palétuvier.
2- palétuvier blanc, (Avicennia nitida Jacq. ). Arbre de la fam. des Verbénacées, caractéristique de la mangrove. Il a un feuillage gris vert et des feuilles lancéolées. [Roberty, 1954 : 178]. Cette essence est surtout remarquable par d'innombrables pneumatophores, sortes de drageons verticaux qui émergent en brosses épaisses au-dessus de l'eau. Aubreville, 1959, III : 234.
- SYN.: biaza (krou).
3- palétuvier, (faux ---), V. RIKIO*.
palme
palme, n.f. V. NOIX* DE PALME.
palmeraie, n.f. Spéc. Lieu planté de palmiers. On distingue localement les palmeraies naturelles (sur le littoral par exemple) et les palmeraies artificielles ou palmeraies industrielles, plantations (palmiers* à huile par exemple) aménagées pour la production à grand rendement de produits exploitables pour l'industrie. Comme les Africains, en cultivant plusieurs fois de suite les vieilles brousses* à des intervalles de temps variables, respectent généralement les palmiers qui s'y sont installés, les peuplements de palmiers* à huile, à la longue deviennent denses et presque purs. C'est ainsi qu'ont pris naissance toutes les immenses palmeraies* de la zone maritime de la CI. On les appelle souvent "palmeraies naturelles" par opposition aux "palmeraies aménagées" qui sont entretenues en vue de la récolte des régimes de palme et de la production de l'huile. Aubreville, 1959, III : 317. Celles-ci [: les femmes adioukrou], éliminées ou écartées des palmeraies industrielles, se sont massivemenr retournées, il y a quelques années vers cette activité [: la fabrication du couscous* de manioc]. David, 1986 : 65. [.] ces vieux amoureux du pays qui ont connu Abidjan-village des années 40 [.] et qui mourront sur leur palmeraie d'Anguédédou ou leur bananeraie* d'Azaguié parce que la Côte d'Ivoire est devenu leur seconde patrie. David, 1986 : 169. Elle [: la route] traverse de sages palmeraies ou des plantations d'avocatiers* et d'ananas, en alternance avec des étendues de brousse*. Rémy, 1996 : 100.
palmier, n.m. Spéc., mais usuel (flore). V. COCOTIER*, DATTIER* SAUVAGE, PALMIER-BAN, PALMIER-LIANE, PALMIER A HUILE, PALMIER RAPHIA, PALMIER RONIER. Terme générique désignant un ensemble d'espèces de la fam. des Palmées. On distingue localement :
1- palmier à huile, (Elaeis guinensis Jacq.). Grand palmier présent dans toutes les formations secondaires de CI. On extrait de l'huile de la pulpe de son fruit (V. HUILE* DE PALME, HUILE* ROUGE) ou de l'amande contenue dans la noix (V. HUILE* DE PALMISTE). Sa sève fournit une boisson alcoolisée (V. VIN* DE PALME), son cœur est consommé cuit ou cru (V. CHOU*-PALMISTE), etc,. Roberty, 1954 : 374. Le palmier à huile est surtout abondant dans la basse CI. Les palmeraies* se raréfient plus au Nord. Aubreville, 1959, III : 317. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 214. Concernant le palmier à huile, on avait remarqué que beaucoup de planteurs* se livraient délibérément à l'abattage de ces arbres avant l'âge limite pour en extraire le bangui*. FM. 22.02.1980. Jusqu'à preuve du contraire, cela leur [: aux Dan] rapporte davantage que d'être réputés nos meilleurs grimpeurs dans les plantations de palmiers à huile, [.]. Conte, 1981, 40. Pour s'y rendre [: à Grand Bassam] on emprunte une route longeant l'océan atlantique, traversant d'immenses plantations de palmiers à huile et de cocotiers, alignés comme au cordeau. Gaudio /Roekeghem, 1984 : 12. Verdure sauvage ou au contraire très ordonnée : des bataillons élancés d'hévéas*, un océan moucheté de palmiers à huile. David, 1986 : 7. Le plan palmier, lancé en 1964, assurait en 1982 au pays le troisième rang mondial avec 102 000 ha de palmiers à huile, 700 000 tonnes de régimes* et une douzaine d'huileries. David, 1986 : 54. Les grandes compagnies de plantations [.] éventrent là aussi la forêt pour implanter sur la Tabou, la Néro ou aux rapides Grah, hévéas* et palmiers à huile. David, 1986 : 111.
- SYN.: palmiste, adè (ébrié), m'mé (baoulé), tcho-gni (attié).
2- palmier-bambou, V. BAN*, PALMIER-RAPHIA.
3- palmier-ban, V. PALMIER-RAPHIA.
4- palmier-cocotier, V. COCOTIER*. Palmiers-cocotiers : la production multipliée par dix en quinze ans.(Titre d'article). FM., 17.03.1983.
5- palmier-éventail, (Livistonia chinensis Mart.). Palmier décoratif à tronc couronné par un bouquet de larges feuilles en éventail. Le palmier-éventail a été introduit pour la décoration des jardins. (Enseignant, Abidjan, 1990).
6- palmier liane, V. ROTIN*. Variété de palmier grimpant, producteur de rotin, aux feuilles pennées à bases engainantes et aux fruits couverts d'écailles imbriquées (genres Calamus, Ancistrophyllum, Eremospatha). Aubreville, 1959, III : 318. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 213.
7- palmier raphia, palmier-raphia, terme générique désignant plusieurs espèces de palmiers arborescents aux fruits couverts d'écailles imbriquées et renfermant 1 à 3 graines. Le plus répandu est le Raphia gigantea A. Chev. On admet généralement que les palmiers raphia ne fleurissent qu'une fois et meurent après la floraison. Certaines espèces sont extrêmement utiles (R. vinifera PB.) : on en extrait du vin* de palme, le bourgeon terminal est consommé sous le nom de chou-palmiste*, le rachis des espèces à grandes feuilles sert à faire des charpentes de cases, des chevrons. Fendu en longues et minces lattes, il sert à faire des nattes, des corbeilles. (V. BAMBOU*). Les feuilles sont employées comme couvertures des cases. Roberty, 1954 : 374. En faisant rouir des folioles des jeunes feuilles, on obtient ces lanières végétales connues sous le nom de raphia. Aubreville, 1959, III : 318.
- DER.: raphiale*.
- SYN.: ban*, palmier bambou, palmier -ban, raphia*(part.).
8- palmier rônier, palmier-ronier, palmier rondier (vx). (Borassus flabellifer Linn. var. Aethiopium Warb). Beau palmier remarquable par ses feuilles en éventail, et son tronc si curieusement renflé dans la partie supérieure. Présent surtout en savane. Ses fruits lisses, coriaces, d'un jaune orangé ont une pulpe fibreuse comestible entourant 3 graines à amandes comestibles lorsqu'elles sont jeunes et tendres. Le bois brun à fibres noires est très dur, inattaqué par les insectes et les termites. Difficile à travailler, il peut prendre un beau poli. Roberty, 1954 : 374, Aubreville, 1959, III : 319. Le palmier ronier, bel arbre de savane [.] est surtout utilisé en Côte d'Ivoire pour la fabrication du vin* de palme. Bouquet /Debray, 1974 : 133. Le palmier-rônier, si caractéristique avec ses colonnades grêles et ses feuilles en hachoir, est un familier du tableau. Conte, 1981 : 25. L'arbre le plus caractéristique de la région est le palmier rônier [.]. Oberlé, 1983 : 18. Deux petites aires à palmiers-rôniers existent dans le nord et le sud-est du parc [: de la Comoé]. Bousquet, 1992 : 153.
- SYN.: palmier rondier, (vx), rônier*.
palmiste
palmiste, n.m. Spéc.
1- Vx. Nom donné parfois au palmier à huile.
- COMP.: chou*-palmiste, ciseau*-palmiste, rat*-palmiste, vautour* palmiste.
2- Usuel. Amande blanche et coriace enveloppée dans un tégument brunâtre qu'on trouve dans le noyau de la noix* de palme et dont on extrait l'huile* de palmiste. Avec leurs palmistes, leur cola*, leurs trois grains de café*, ils ont juste de quoi acheter du sel, du pétrole, un bout de cotonnade... Du Prey, 1979 : 164. Le caoutchouc et les palmistes y étaient exploités par le colonisateur. FM. 04.02.1980. [.] le temps des travaux forcés* pour fournir le caoutchouc et les palmistes aux réquisitions des commandants*. David, 1986 : 157.
3- palmiste (chou- ---), cœur du bourgeon terminal du palmier à huile ou du rônier. Consommé cuit ou cru. Le sommet végétatif ou chou-palmiste est un excellent légume mais sa cueillette provoque inéluctablement la mort du palmier. Marche-Marchad, 1965 : 43.
SYN.: cœur* de palmier.
4- palmiste, (ciseau ---), instrument à long manche, terminé par une lame droite et épaisse en forme de trapèze, et qui sert à cueillir les régimes de noix de palme. [.] la récolte [.] des régimes des graines de palme* à l'aide du ciseau-palmiste [.]. Girard, 1967 : 85.
- ENCYCL.: il ressemble à un grand ciseau à bois.
pamplemousse
pamplemousse, n.m. ou f. V. PAMPLEMOUSSIER*. Fréq., oral, mésolecte, basilecte. Localement on tend à distingue la pamplemousse qui est le gros fruit de cet arbre et le pamplemousse qui est l'arbre (Citrus decumana Merr.) également appelé pamplemoussier. Davesne, 1954 : 46.
pamplemoussier, n.m. Spéc., (flore). (Citrus decumana Merr.). Arbre de la fam. des Rutacées, cultivé pour ses gros fruits savoureux. Roberty, 1954 : 156.
papaye
papaye, n.f. Spéc., mais usuel, (flore)
1- Gros fruit comestible du papayer qui peut être consommé vert, (en salade ou en gratin), ou mûr, (en dessert ou en entrée). Les papayes encore vertes sont écrasées entre deux cailloux ou mieux triturées au mortier familial. Kerharo /Bouquet, 1950, b. : 68.[.] toute la famille réunie pour prier et [.] manger les galettes de maïs, la papaye ou la mangue* parfumée. A. Koné, 1980 : 9. Salade de papayes vertes. (Titre de recette de cuisine, FM., 14.04.1983).
2- papaye greffée, V. PAPAYE SOLO, SOLO*. Appellation fréquente sur le marchés mais erronée car le papayer ne supporte pas la greffe. En réalité il s'agit d'une variété de papaye sélectionnée, à fruits plus petits, dont la chair rouge est extrêmement sucrée et parfumée.
3- papaye muscat, V. PAPAYE SOLO, SOLO*. Nom donné par les Européens à la papaye solo, plus parfumée.
4- papaye solo, nom donné à une variété sélectionnée de papayes dont le fruit plus petit et à chair rouge est très parfumée et très sucré. Un projet de dix hectares de papayes solo. FM., 07.05.1993.
SYN.: papaye greffée, papaye muscat, solo rouge.
papayer, n.m. Spéc., mais usuel, (flore). (Carica papaya Linn.). Petit arbre de la fam. des Caricacées à grandes feuilles , groupées à la cime du tronc. Fruit comestible pouvant atteindre 40 cm. Utilisations therapeutiques nombreuses. Il existe une variété sélectionnée : le papayer solo. Prenez le sentier rouge; d'ailleurs on voit d'ici, le sommet des papayers. Anoma Kanié, 1978 : 230. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 82. L'Amérique a donné à l'Afrique le papayer, le goyavier*, le cacaoyer*, l'avocatier* et le corossolier*. Oberlé, 1983 : 20. Dans tous les recreux et recoins des Deux Plateaux, bien planqués sous les bananiers* et les papayers, se nichent des villages sauvages* de planches jaunes qu'on édifie en quelques heures... David, 1986 : 84.
papier de verre
papier de verre, n.m. Spéc., (flore). Nom donné couramment aux feuilles du Ficus exasperata dont on se sert parfois pour décaper l'épiderme avant l'administration de certains médicaments contre les dartres*. Le ficus exasperata, encore appelé vulgairement par les colons, ’’ papier de verre’’ , en raison du caractère des feuilles qu'on peut effectivement utiliser en guise de papier de verre. Kerharo /Bouquet, 1950, b : 85, note (1). Le ficus exasperata [.] dont les feuilles s'appellent communément "papier de verre" ou "lames de rasoir". FM, 21.07.1972.
SYN.: lames* de rasoir.
papo
papo, papot, papeau, n.m. Fréq., oral, écrit, tous milieux. Panneau destiné à recouvrir le toit des cases ou à servir de cloison. Il est constitué de feuilles de palmier*-raphia ou de cocotier* ou de palmier* à huile, entrelacées. D'autres fenêtres [.] donnent sur Walama, village indigène là-bas, avec les toits de chaume ou de papo, visibles dans le lointain [.]. Anoma Kanié, 1978 : 222. A commencer par la vieille case* de terre battue recouverte de papot, badigeonnée de jaune. FM., 11.02.1981. O.NG. devait confectionner des papots pour la toiture de la cuisine. FM., 30.12.1982. [.] les maisons rectangulaires du Sud comportaient une ossature de bois de palmier ou de bambou, renforcée souvent par du banco* (terre humidifiée et malaxée) et un toit à forte pente, couvert en paille ou en papo (faisceaux de feuilles de palmier*-raphia). Oberlé, 1983 : 62. A Vridi II, les maisons en papot sont nombreuses sur le sol sablonneux[.]. La profusion de feuilles de cocotier permet d'y réaliser des constructions à moindre coût.. Bonnassieux, 1987 : 203. A côté, l'ancienne [: maison], plus petite, trop basse, toiture végétale en papo, recyclée en remise [.]. Krol, 1994 : 98. Sous les toitures en branches de papo, la température est plus supportable que dehors [.]. Krol, 1994 : 98.
SYN.: paille*, secco*(part.).
parasolier
parasolier, n.m. Spéc., (flore). (Musanga cecropioides R. Br.). Petit arbre décoratif de la fam. des Moracées, caractéristique des paysages de la brousse africaine. Bois de cet arbre, d'un blanc grisâtre rosé, tendre et peu dense. C'est l'un des bois les plus légers d'Afrique. Il est appelé communément parasolier à cause de sa cime en parasol. Aubreville, 1959, I : 64. Il venait "clouc...clac"! sur ses courtes pattes chaussées de sandales en bois de parasolier. Dadié, 1955 : 93. A peine de-ci de-là note-t-on une silhouette d'exception, par exemple le charmant parasolier qui, à vingt mètres de haut, expose ses feuilles comme autant de parapluies de golf aux larges rayures... Conte, 1981 : 29.
SYN.: amohia (ébrié), egoui (agni), kode (bété), vogoba (gouro).
patapara
patapara, n.m. Spéc., (flore), (de l'attié). (Hymenostegia Aubrevillei Pellegr. ). Arbre moyen de la fam. des Caesalpiniées. Aubreville, 1959, I : 306.
patate
patate [douce], n.f. Spéc. mais usuel, (flore). (Ipomaea batatas [Linn] Poir.). Plante cultivée de la fam. des Convolvulacées dont les tubercules à chair tendre et sucrée sont consommés de diverses façons. On distingue selon la couleur des tubercules la patate blanche, la patate jaune, la patate rouge et la patate violette. Roberty, 1954 : 312. [.] avec en parterre, des patates aux feuilles vert foncé. Dadié, 1955 : 121. Vous reconnaissez le manioc* et les patates douces. Anoma Kanié, 1978 : 238. Quand le sirop a bouilli, mettez dedans une livre de patates épluchées et coupées en morceaux. FM., 30.05.1980 (: recette de la compote de patates douces). A l'heure du repas, la grande famille ivoirienne se réunit autour d'un plat unique de céréales (riz, maïs, mil, sorgho) ou de tubercules (igname*, taro*, patate douce) arrosé d'une sauce* épicée, différente selon les régions. Oberlé 1983 : 68. Là-bas, je faisais la culture*, je cultivais le mil*, la patate, les ignames*[.]. A. Touré, 1985 : 199. Cette année là, il a produit plus de 1 500 tonnes d'ignames*, 100 tonnes de maïs, 60 tonnes d'aubergines* et de courgettes, 600 tonnes de patates, 100 tonnes d'arachide* et 150 sacs de gombo* sec. FM., 18.04.1989.
COM.: localement "patate" n'est pas utilisé pour désigner la pomme de terre, sauf par les Européens.
pâte
pâte, n.f. Usuel, oral, écrit, tous milieux.
1- Aliment traditionnel confectionné à partir de mil*, sorgho*, maïs, igname* ou banane* plantain. Présenté sous forme de boule*, il est consommé pour accompagner la sauce*. Il n'y aurait plus la farine de mil* et de maïs* pour préparer la pâte qui était la principale nourriture du pays et le plus grave pour les vieux, il n'y aurait pas de dolo*de mil. Koné, 1976 : 84.
COMP.: boule* de pâte.
LOC.: manger* la pâte et la sauce.
COM.: ne désigne pratiquement jamais les pâtes alimentaires appelées "nouilles, vermicelle ou macaronis".
2- pâte, (manger la ---- et la sauce), loc.verb. Manger à l'africaine. Il a vécu plus de vingt ans au village, mangeant la pâte et la sauce. (Planteur, Daoukro, 1987).
pater-noster
pater-noster, n.m. V. ABRUS* A PRIERE.
pau rosa
pau rosa, n.m. V. BOTO. Spéc., (flore). (Swartzia fistuloides Harms). Petit arbre forestier de la fam. des Caesalpiniacées.aux grandes gousses noires cylindriques vernissées. Aubreville, 1959, 1 : 326.
pénicillaire
pénicillaire, n.m. V. MIL* CHANDELLE, PETIT* MIL.
pépéangrouafou
pépéangrouafou, [pepeSgrwafu] n.m. Spéc., (flore), (du baoulé). (Ficus bongouanouensis A. Chev.). Très grand arbre à contreforts et à écorce lisse. Aubreville, 1959, I : 80.
pervenche de Madagascar
pervenche de Madagascar, n.f. Spéc., (flore). V. BONJOUR*-BONSOIR. La pervenche de Madagascar [.] est à l'heure actuelle l'une des plantes qui ont suscité le plus d'études pharmacologiques et botaniques dans le monde. Bouquet /Debray, 1974, b : 22.
pétépré
pétépré, [petepre], n.m., Spéc., (flore), (de l'attié ). (Calpocalyx brevibracteatus Harms). Petit arbre de la fam. des Mimosées qui lorsqu'il est en fleurs porte d'abondantes panicules d'épis blancs pendants. Aubreville, 1959, I : 232.
petit
petit, adj. Usuel, oral, écrit, tous milieux.
3- Nombreuses locutions qui établissent une différence :
+ par référence à un autre végétal dont il se différencie par quelque trait.
- petit kola, n.m. (Garcinia kola Heck.). Petit arbre de la fam. des Guttifères, forestier. Utilisations thérapeutiques. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 149.
SYN.: tchouakpè (attié).
- petit mil, n.m. (Pennisetum thyphoides [Burm.] Stapf. et C.E. Hubbard). Plante annuelle de la fam. des Graminées qui peut atteindre jusqu'à 2 m. de haut. Elle fournit des épillets à partir desquels on fait une farine, base de la nourriture dans le nord du pays. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 146. </nowiki>[.] mais on emportait souvent de la farine de petit mil qu'on mélangeait avec de l'eau. ''Deniel, 1991, 120. '''SYN.:''' gnon (mandenkan). '''- petit ouara,''' ''n.m''. '''V. OUARA*.''' '''- petite patate noire''', ''n.f''. '''V. FABIRAMA*.''' '''- petit manglier, '''''n.m.'' (Conocarpus erctusLinn.) Arbuste des terrains marécageux salés et de la mangrove. Fam. des Combrétacées. Aubreville, 1959, III : 66. '''SYN.: '''nja (krou). == piatou == '''piatou,''' '''[pjatu],''' ''n.m. Spéc., (flore), (du krou).'' (Dypetes Aubrevillei Léan.). Petit arbre de la fam. des Euphorbiacées. Aubreville, 1959, II : 54. == pied == '''pied, '''''n.m. '' ... '''3- pied de boeuf''', ''n.m. Spéc., (flore). '''''V. BAUHINIA*.''' '''4- pied de chameau,''' ''n.m.'' ''Spéc., (flore)''.'''V. BAUHINIA*.''' == pignon d'Inde == '''pignon d'Inde,''' ''n.m.'' '''V. POURGHERE'''<nowiki>*.
pili-pili
pili-pili, n.m. Fréq., oral, surtout Européens. V. PIMENT* ENRAGE. Terme générique pour désigner tout condiment à base de piment rouge très fort (frais, pilé ou conservé dans l'huile, le vinaigre, l'alcool.). Par extension, toute sauce rouge assaisonnée de piment fort. [.] repas aux chandelles avec juste ce qu'il faut de pili-pili pour satisfaire l'exotisme sans déranger le foie. Arnaut, 1976 : 11. Sachez par exemple qu'au Pavillon, il y aura tous les midis un buffet Noël au pili-pili. FM., 19.11.1979. [.] le maquis* du stade sert des poulets kedjenou*, si vicieusement assaisonnés de pili -pili*. Gombeaut et alii, 1990 : 79.
piment
piment, n.m. Fréq., oral, écrit, tous milieux.
1- Nom donné à plusieurs variétés de plantes de la fam. des Solanacées dont les baies plus ou moins charnues, de couleur rouge ou jaune et de saveur plus ou moins brûlante sont utilisées comme condiment. On distingue particulièrement le piment enragé = piment cerise = piment bouc (Capsicum frutescens Linn.) très piquant qui la taille sphérique d'une petite cerise ; le piment des oiseaux (Capsicum annuum), à la saveur tout aussi brûlante. Le piment d'Accra est une autre variété à fruit long et peu piquant. Enfin le piment des Blancs est le fruit du poivrier cultivé de la fam. des Pipéracées (Piper nigrum Linn) qui est celui du commerce. Roberty, 1954 : 300.
COM.: le piment des oiseaux est ainsi nommé car les oiseaux, par leurs excréments, en dissiminent les graines.
LOC.: manger piment, manger piment dans la bouche d'autrui.
SYN.: pili-pili*, piment pili-pili (pour les variétés rouges les plus brûlantes).
2- Sauce à base de piment rouge et fort. C'est un Blanc mais il mange piment comme nous. (Couturière, Bouaké, 1984).
3- piment, (manger ---- dans la bouche d'autrui ), loc.verb. V. BOUCHE*. Si A. n'a trouvé personne pour manger son piment dans sa bouche, il faut bien qu'il le broie lui-même son piment. Nouvel Horizon, 15.01.1993.
pipangaye
pipangaye, pipengaille, n.m. V. LIANE-EPONGE*. Roberty, 1954 : 93.
pipigbalé
pipigbalé, [pipigbale], n.m. Spéc., (flore). (Parkia filicoïdea Wellw. ex Oliv.). Grand arbre de la fam. des Mimosées à fleurs en boules rouges pendant au sommet de longs pédoncules souples. Aubreville. 1959, I : 238.
pistache de terre
pistache de terre, n.f. V. ARACHIDE*. L'arachide, appelée parfois pistache de terre ou cacahouète* est cultivée pour sa graine très riche en huile. Davesne, 1954 : 37.
pistie
pistie, n.f. V. LAITUE* D'EAU.
pitimoué
pitimoué, [pitimwe], n.m. Spéc., (flore). (Monodora tenuifolia Benth.) Petit arbre à fleurs rosées mouchetées de brun. Aubreville, 1959, I : 150.
SYN.: annéhia (ébrié).
placali
placali, placaly, plakali, placali, plakadji, [plakali] / [plakadFi], n.m., Fréq., (du baoulé), oral, écrit, tous milieux. Plat à base de manioc frais rapé, additionné de manioc cuit et fermenté pendant deux jours. Le mélange est laissé à fermenter deux autres jours puis pressé et pilé. La pâte obtenue est mélangée à de l'eau bouillante sur le feu jusqu'à ce qu'on obtienne une bouillie épaisse et transparente. Même un chacal ne voudrait pas de ses chairs fatiguées ! Il aurait l'impression de mastiquer du "placali" sans sauce. Bolli 1977 : 50. Le placali se mange avec la sauce* gombo frais ou les sauces* feuilles. FM., 01.07.1983. Le gaz et le réchaud. Pour certaines ménagères, ils sont inadaptés à certains repas africains tels que le placaly. FM., 12. 03. 1984. Si j'ai envie de manger plakali, je donne au moins 750 f . Note : mets ivoirien préparé à partir de la farine de manioc. A. Touré, 1985 : 112. Tantie*, vous avez bien un peu de banane-plantin*? -de l'igname* aussi et du plakadji. Tierno Monenembo, 1993 : 73. Elle aime [.] la sauce kôpê* avec du placali. Mousso, 28.03.1995. La consommation des sauces* grasses : doungblé*, gnagnan*, gbolou au gibier (viande* de brousse) des pâtes de placali, des différents foutous* (ignames*, bananes*) et du foufou* connaissent leur apogée. Ivoir'Soir, 21.01.1998. Mais le placali de cette dame que tous les habitués appellent "Madame" est tellement doux* que les clients, des cadres, des jeunes, et des fonctionnaires oublient les bonnes manières. Ivoir'Soir, 08.06.1998.
plakadji
plakadji, n.m. V. PLACALI*. Faut-il évoquer le goût du kédjénou*, de l'attiéké et du plakadji. Tierno Monenembo, in Jeune Afrique, 24/30.07.1996 : 71.
plantain
plantain, n.m. V. BANANIER*. Les plantains, bananiers qui représentent dans de nombreux pays une part importante de l'alimentation. Teisson in St Pierre /Demarly, 1989 : 51-54.
plante-fétiche
plante-fétiche, n.f., V. FETICHE*.
plantin
plantin, plantain, n.m., V. BANANE*-PLANTIN. Habib s'en empare [.] pour éplucher l'igname *et le plantin. Tierno Monenembo, 1993 : 80.
poé
poé, [pwe], n.m. Spéc., (flore), (de l'abé). (Strombosia glaucescens Engl. var. lucida J. Léonard). Arbre moyen des forêts denses humides de la fam. des Olacacées dont le bois très dur, imputrescible, d'aspect huileux et à grain très fin est de couleur rouge violacé à aubier différencié de couleur jaune. Aubreville, 1959, I : 102.
SYN.: agoubê (ébrié), effenian (agni), feranga (nzema), heilé (krou), khö (bété), pouhain ("pilon", guéré), vouébouri-iri (gouro).
poinsettier
poinsettier, n.m. Spéc., (flore). (Euphorbia pulcherrima Willd.). Plante décorative portant de belles feuilles apicales pseudo-bractéaires rouges. Aubreville, 1959, II : 14.
poire d'avocat
poire d'avocat, n.m. V. AVOCAT*.
poirier d'avocat, n.m. V. AVOCATIER*.
pois
pois, n.m. Spéc., (flore).
1- pois -arachide, V. VOANZOU*.
2- pois bambara, V. VOANZOU*.
3- pois d'Angol, pois d'Angola, V. AMBREVADE*, CAJAN*. [.] puis d'autres espaces verts où poussent arachides*, pois d'Angol et autres herbes. Anoma Kanié, 1978 : 225.
4- pois de terre, V. VOANDZOU*.
5- pois du Cap, V. HARICOT* DU KISSI.
6- pois pigeon, V. CAJAN*.
7- pois sabre, (Canavalia ensiformis DC.). Plante grimpante de la fam. des Fabacées, fréquente près des villages mais rarement cultivée. Roberty, 1954 : 235.
8- pois souterrain, V. VOANDZOU*.
9- pois sucré, V. SOUCHET*. La nuit, les hommes rentrés tard des champs se lavaient et autour des feux, croquaient des pois sucrés en bavardant gaîment dans les soukalas*. Koné, 1976 : 63.
poivre
poivre, n.m. Spéc.
1- poivre de Guinée, graine du Xylopia aethiopica A. Rich. V. PIMENTIER* utilisé comme condiment V. PILI*-PILI, mais également en médecine traditionnelle.[.] le ventre proéminent, laissant voir un bout de sa peau couleur de ce poivre marron qu'on appelle "de Guinée". Anoma Kanié, 1978 : 86
2- poivre de liane, graine du Piper guineense Schum. et Thonn., utilisée comme condiment et en pharmacopée traditionnelle. Roberty, 1954 : 334.
3- poivre maniguette, poivre malaguette, poivre méninguette, V. MALAGUETTE*. (Aframomum melegueta Rosc.et A. granum paradisi Linn.). Condiment utilisé en cuisine, en médecine traditionnelle et dans certaines pratiques religieuses.
SYN.: amome*, graine* de paradis, malaguette*, maniguette*, méléguète, méninguette.
4- poivre nègre, V. POIVRE DE GUINEE.
5- poivre sauvage, V. MANIGUETTE*. Avec une boule de grès [.], elle achève d'écraser et de réduire en pâte une matière grisâtre et médicamenteuse, mélange de maniguette (1) ou de poivre de Guinée, de piment ou de plantes vertes. Note (1) maniguette : poivre sauvage. Anoma Kanié, 1978 : 163
poivrier, n.m. Spéc., (flore). Terme générique désignant plusieurs variétés de lianes de la fam. des Piperales portant des fruits mûrs charnus et colorés (rouge puis noir). On distingue localement le poivrier de Guinée (Piper guineense Schum. et Thonn.) de forêt dense humide, peu cultivé ; le poivrier-cubèbe (P. cubeba Linn. f.) ; le bétel (P. betle Linn.) et le poivrier noir (P. nigrum Linn.), cultivés. Roberty, 1954 : 334. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 33.
pomme
pomme, n.f. Spéc., (flore).
1- pomme-acajou, pomme-cajou, pomme d'acajou, V. ANACARDE*.
2- pomme-cannelle, (Annona squamosa Linn.). V. ATTIER*. Arbre fruitier de la fam. des Annonacées cultivé pour ses fruits à peau écailleuse et à chair blanche délicieuse. Fruit de cet arbre. Aubreville, 1959, I : 119.
COMP.: pomme cannelle de brousse.
SYN.: atte (fruit), pommier*-cannelle (arbre).
3- pomme-cannelle de brousse, (Annona palustris Linn.). Arbrisseau à fruits comestibles de la fam. des Magnoniales. Roberty, 1954 : 28.
SYN.: dorgoet*.
4- pomme cythère, fruit délicieux du Spondias dulcis Forst.f. Aubreville, 1959, II : 191.
DER.: pommier* cythère.
SYN.: prune* cythère.
4- pomme d'acajou, V. POMMIER*-CAJOU.
5- pomme de paradis, V. BANANE* DOUCE.
6- pomme de Sodome, V. ARBRE* A SOIE.
7- pomme-liane, (Passiflora laurifolia Linn). Plante grimpante de la fam. des Passifloracées, cultivée pour ses fruits comestibles et comme plante de couverture. Fruit de cette plante. Aubreville, 1959, III : 38.
8- pomme rose, fruit comestible du Syzygium jambos Alston, sorte de petite pomme à odeur de rose, de la grosseur d'un petit oeuf. Aubreville, 1959, III : 77.
pomme de terre du Soudan
pomme de terre du Soudan, n.f. V. FABIRAMA*.
pommier
pommier, n.m. Spéc., (flore).
1- pommier-acajou, pommier-cajou, V. ACAJOUTIER*, ANACARDIER*. Des épineux, toujours des épineux, des pommiers-acajou, des manguiers et des mimosas. Dadié, 1956 : 213. [.] le remarquable pommier cajou ou improprement pomme d'acajou*, petit arbre ornemental au feuillage dense étalé. Aubreville, 1959, II : 190.
2- pommier-cannelle, V. ANNONE*. Je mange une papaye et une pomme-cannelle et j'embrasse passionnément l'existence. Nokan, 2000 : 19.
3- pommier cythère, (Spondias dulcis Forst. f.). Petit arbuste d'origine américaine, de la fam. des Anacardiacées, parfois cultivé pour ses fruits délicieux. Roberty, 1954 : 183.
4- pommier d'eau, (Eugenia malaccensis). Arbre originaire de Malaisie, de la fam. des Myrtacées, utilisé pour la décoration des rues, en raison de ses inflorescences rouge violet insérées sur le tronc, les branches et les rameaux. Aubreville, 1959, III : 788. L'Indo-Malaisie [: a donné à l'Afrique] le manguier*; le bananier*, le pamplemoussier*, le pommier d'eau, le mangoustanier. Oberlé 1983 : 20.
SYN.: pommier de Malaisie, pommier de Tahiti.
5- pommier de Malaisie, V. POMMIER D'EAU.
6- pommier de Tahiti, V. POMMIER D'EAU.
7- pommier rose, (Syzygium Jambos [L.] Alston). Arbre cultivé de taille moyenne, de la fam. des Myrtacées, originaire d'Amérique tropicale, dont les fruits comestibles sont appréciés. Aubreville, 1959, III : 77.
popo
popo, [pCpC], n.m. Spéc., (flore). (du mandenkan). (Ficus umbellata Vahl). Assez grand arbre de haute Côte d'Ivoire qui porte de petites figues roses très prisées par les oiseaux. Aubreville, 1959, I : 90.
SYN.: tantaré (baoulé).
poré-poré
poré-poré, poré poré, [porepore], n.m. Spéc., (flore). (de l'abé). Sterculia Tragacanthera Lindl.). Arbre de taille moyenne de la fam. des Sterculiacées dont l'écorce fibreuse sert à faire des liens. Le bois gris est très tendre. Fruits de couleur rouge vif à maturité. Aubreville, 1959, II : 274. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 288.
SYN.: boto (attié), dédempoué (ébrié), forco (mandenkan), kotokié (baoulé), tonin (wobé).
poro
poro, [poro], n.m. Spéc., (flore), (de l'abé). (Ficus capensis Thunb.). Arbuste très commun portant des grappes de fruits rougeâtres. Aubreville, 1959 : 78.
SYN.: aloma kan (baoulé), mbobé (attié), toro (mandenkan).
poto-poto
poto-poto, potopoto, [potopoto], n.m. Spéc., (flore), (de l'abé). (Strephonema pseudocola A. Chev.). Arbre moyen des sous-bois humide, de la fam. des Combrétacées. Il est remarquable par la quantité étonnante de glu gélatineuse translucide qui s'écoule de l'écorce entaillée, d'ou son nom de "boue". (V. POPO-POTO 1). Cette sécrétion a valu à l'arbre le nom de potopoto [.] évoquant et désignant dans toute l'Afrique la boue gluante des marais. Kerharo /Bouquet, 1950, b. : 83. Aubreville, 1959, III : 72.
pourguère
pourguère, pourghère, purghère, n.m. Spéc., (flore). (Jatropha curcas Linn.). Arbuste originaire d'Amérique tropicale aux graines contenant une huile purgative. Fam. des Euphorbiacées. Le pourghère est planté pour constituer des haies dans presque tous les villages de la Côte d'Ivoire. Kerharo /Bouquet, 1950, b : 55. Roberty, 1954 : 71. Aubreville, 1959, II : 13. Une espèce voisine, Jatropha curcas, le pourguère est une plante américaine cultivée dans nos régions. Marche-Marchad, 1965 :: 350.
SYN.: fève* d'enfer, médecinier* des Barbades, pignon* d'Inde.
pourpier
pourpier, n.m. Spéc., (flore).
1- pourpier commun, (Portulaca oleracea Linn). Petite plante herbacée annuelle de la fam. des Portulacacées, aux fleurs jaunes. Utilisations thérapeutiques traditionnelles. Roberty, 1954 : 315.
2- pourpier des plages, (Sesuvium portulacastrum.Linn.). Plante grasse herbacée à fleurs roses ou mauves des côtes sableuses. Fam. des Mesembryanthemacées. Roberty, 1954 : 324.
poyo
poyo, n.f. V. BANANE* POYO. Nous avons travaillé comme planteurs de poyos près d'Agboville. ID, 03.11.1974.
prunier monbin
prunier monbin, prune mombin, n.m. V. MONBIN*.
prune, n.f. Spéc., (flore).
1- prune cythère, V. POMME* CYTHERE.
2- prune monbin, fruit comestible du prunier mombin. Roberty, 1954 : 183.
SYN.: prune myrobolan (Antilles).
3- prune rouge, fruit comestible et semblable à une petite prune du Spondias purpurea Linn. Aubreville, 1959, II : 191.
SYN.: mombin* rouge.
purghère
purghère, n.m V. POURGUERE*. Si les graines de purghère servent comme abortif et purgatif, les tiges et les feuilles sont plus généralement indiquées pour soigner les maux de côtes et les douleurs rhumatismales, la dysenterie et le diékoidio*. Bouquet /Debray, 1974 : 84. Ils s'enfoncent dans un sentier menant droit vers un petit bois devant eux, traversent une petite place herbeuse, parsemée de purghères. Anoma Kanié 1979 : 63.
queue
queue, n.f. Spéc.,
...
2- queue de rat, (flore). (Acalypha wilkesiana Muell. Arg.). Plante ornementale à longue fleur rouge et duveteuse évoquant un peu la queue d'un muridé. Roberty, 1954 : 65.
3- queue de renard, (flore). (Amaranthus caudatus Linn.). Plante ornementale de la fam. des Amaranthacées. Roberty, 1954 : 322.
quinquiliba
quinquiliba, n.m. V. KINKELIBA*. Donne à ta soeur un lavement chaud bien pimenté. Fais lui boire une tisane de quinquiliba. Du Prey, 1979 : 54.
quinquina
quinquina, n.m. Spéc., (flore). (Cinchona Linn.). Arbre de la fam. des Rubiacées introduit dans les zones montagneuses de l'Ouest. Ce genre d'arbres producteurs de quinine a été introduit en A.O.F. dans les régions subéquatoriales [.]. (Toukouy près de Man). Il semble végéter normalement au-dessus de 1 000 m. Roberty, 1954 : 141.