Persil (Candolle, 1882) : Différence entre versions

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
 
(7 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Nom accepté : ''Petroselinum crispum'' (Miller) Fuss
+
Nom accepté : ''[[Petroselinum crispum]]'' (Mill.) Fuss
 +
 +
{{Tournepage
 +
|titre=[[Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées. 1882 et 1886.|Alphonse de Candolle, ''Origine des plantes cultivées'', 1882]]
 +
|titrepageprécédente=Cerfeuil (Candolle, 1882)
 +
|nomcourtprécédent=Cerfeuil
 +
|titrepagesuivante=Ache ou Maceron (Candolle, 1882)
 +
|nomcourtsuivant=Ache ou Maceron
 +
}}
  
=== 72 ===
+
[72]
  
 
'''Persil'''. — ''Petroselinum sativum'', Moench  
 
'''Persil'''. — ''Petroselinum sativum'', Moench  
Ligne 7 : Ligne 15 :
 
Celte Ombellifère bisannuelle est sauvage dans le midi de l'Europe, depuis l'Espagne jusqu'en Macédoine. On l'a trouvée aussi à Tlemcen en Algérie et dans le Liban <sup>4</sup>.  
 
Celte Ombellifère bisannuelle est sauvage dans le midi de l'Europe, depuis l'Espagne jusqu'en Macédoine. On l'a trouvée aussi à Tlemcen en Algérie et dans le Liban <sup>4</sup>.  
  
Dioscoride et Pline en ont parlé sous le nom de Petroselinon et Petroselinum, mais comme d'une plante sauvage et officinale <sup>5</sup>. Rien ne prouve qu'elle fût cultivée de leur temps. Dans le moyen âge Charlemagne la comptait parmi les plantes qu'il ordonnait de cultiver dans ses jardins <sup>6</sup>. Olivier de Serres, au xvie siècle, cultivait le Persil. Les jardiniers anglais l'ont reçu en 1548 <sup>7</sup>.  
+
Dioscoride et Pline en ont parlé sous le nom de Petroselinon et Petroselinum, mais comme d'une plante sauvage et officinale <sup>5</sup>. Rien ne prouve qu'elle fût cultivée de leur temps. Dans le moyen âge Charlemagne la comptait parmi les plantes qu'il ordonnait de cultiver dans ses jardins <sup>6</sup>. Olivier de Serres, au XVIe siècle, cultivait le Persil. Les jardiniers anglais l'ont reçu en 1548 <sup>7</sup>.  
  
 
Quoique la culture ne soit pas ancienne et importante, il s'est produit déjà deux races, qu'on appellerait des espèces, si on les voyait à l'état spontané : le Persil à feuilles frisées et celui dont la racine charnue est comestible.  
 
Quoique la culture ne soit pas ancienne et importante, il s'est produit déjà deux races, qu'on appellerait des espèces, si on les voyait à l'état spontané : le Persil à feuilles frisées et celui dont la racine charnue est comestible.  
  
________
+
____________________
  
 
4. Munby, ''Catal. Alger.'', ed. 2, p. 22 ; Boissier, ''Flora orientalis'', 2 p., 857.
 
4. Munby, ''Catal. Alger.'', ed. 2, p. 22 ; Boissier, ''Flora orientalis'', 2 p., 857.
Ligne 20 : Ligne 28 :
  
 
7. Phillips, ''Companion to kitchen garden'', 2, p. 35.
 
7. Phillips, ''Companion to kitchen garden'', 2, p. 35.
 +
 +
[[Catégorie:Candolle]]

Version actuelle en date du 18 septembre 2013 à 11:25

Nom accepté : Petroselinum crispum (Mill.) Fuss

Cerfeuil
Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées, 1882
Ache ou Maceron

[72]

Persil. — Petroselinum sativum, Moench

Celte Ombellifère bisannuelle est sauvage dans le midi de l'Europe, depuis l'Espagne jusqu'en Macédoine. On l'a trouvée aussi à Tlemcen en Algérie et dans le Liban 4.

Dioscoride et Pline en ont parlé sous le nom de Petroselinon et Petroselinum, mais comme d'une plante sauvage et officinale 5. Rien ne prouve qu'elle fût cultivée de leur temps. Dans le moyen âge Charlemagne la comptait parmi les plantes qu'il ordonnait de cultiver dans ses jardins 6. Olivier de Serres, au XVIe siècle, cultivait le Persil. Les jardiniers anglais l'ont reçu en 1548 7.

Quoique la culture ne soit pas ancienne et importante, il s'est produit déjà deux races, qu'on appellerait des espèces, si on les voyait à l'état spontané : le Persil à feuilles frisées et celui dont la racine charnue est comestible.

____________________

4. Munby, Catal. Alger., ed. 2, p. 22 ; Boissier, Flora orientalis, 2 p., 857.

5. Dioscorides, Mat. medica, 1. 3, c. 70 ; Pline, Hist., 1. 20, c. 12.

6. La liste de ces plantes est dans Meyer, Geschichte der Botanik, 3,. p. 401.

7. Phillips, Companion to kitchen garden, 2, p. 35.