Pteris (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions

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(1) Ce lón doit être le moy. bret., ''lozn'', bête, cf. ''Rev. Celt.'', XVI, 175 ; ''Gloss. moy. bret.'', 372. [E. E.]  
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(1) Ce ''lón'' doit être le moy. bret., ''lozn'', bête, cf. ''Rev. Celt.'', XVI, 175 ; ''Gloss. moy. bret.'', 372. [E. E.]  
  
  
 
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Version du 26 juin 2013 à 20:16


Pteris-Aspidium-
Asplenium-Polypodium
Eugène Rolland, Flore populaire, 1896-1914
Aspidium


[Tome VIII, 102]

Pteris aquilina

Pteris aquilina (Linné). LA GRANDE FOUGÈRE


  • filis fanaria, latin, DIOSCOIUDE, selon STADLEI\.
  • sigillum Sancloe Marioe, lat. du xn• s., DESCEMET.
  • filix sylvestris, filix major, filix foemina, anc. nomencl., BAUH., 1671.
  • grande fougère, français.
  • fougère commune, fougère impériale, fougère femelle, français, NEMNICH, 1793.
  • fougère à l'aigle, Eure, NrEL.
  • gros féouvé, m., Var, HANRY.
  • fiävère, f., Ban de la Roche, H. G. ÜBERLIN.
  • éoughéy're, f., Libourne (Gironde), c. p. M. L. DunAND-DÉGI\ANGE.


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(1) Quand la feuille de fougère commence à se développer elle semble former un poing menaçant.


[103]

  • raden glaz, breton d'Esquibien (Finistère), c. p. M. H. LE CARGUET. - Le P. GRÉG. donne: «fougère verte>>, radenn glas. [E. E.].
  • aderenkraut, adler-farn, Souabe. - · adelaarsvaren, arendsvaren, néerl.; slangenbrood, dial. holl. - snake-fem, ""\\ iltshire.

Mêmes noms en général que les espèces précédentes.

  • Crann la racine de la fougère, restée en terre après que la tige est coupée, D. LE PELLETIER; se dit encore à Ouessant (Annales de Brel., xxv, 219). cr. ERNAULT, Gloss. 114. [E. E.]
  • On appelle cran-n la racine noire de la fougère. Cette plante est sacrée, car elle a servi de langes au roi Grallon. Un jour une femme, égarée dans les bois, fut prise des douleurs de l'enfantement et accoucha dans la fougère. Quand on retrouva cette femme qu'on croyait perdue on vit avec surprise un petit enfant dont la tête émergeait des touffes de fougères. On lui donna aussitôt le nom de cran-n lón, l'être, l'enfant de la fougère qui lui resta. Dieu, qui le destinait à devenir un grand roi, fit un miracle pour marquer sa naissance. Il écrivit au coeur même de la fougÙe les deux premières lettres de ce nom qu'on lui avait spontanément donné. En effet, en coupant la racine par le travers, on voit, sur la tranche, deux lignes noires figurant assez bien les lettres C L, les premières des mots cran-n-lón (1).
Légende du Cap Sizun (Finistère), H. LE CARGUET
(dans Annales de Bretagne, 1894, p. 63, 65).

En coupant la tige de cette fougère transversalement, on voit une figure assez semblable à l'aigle impériale d'Allemagne à double tête.

« Si une femme en use (de la fougère femelle), elle ne concevra point ; et si estant enceinte, elle marche dessus, elle avortera. » MATTH., Comm. sur Dioscoride, 1655, p. 469. [Eo. EoM.]


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(1) Ce lón doit être le moy. bret., lozn, bête, cf. Rev. Celt., XVI, 175 ; Gloss. moy. bret., 372. [E. E.]