Orpin (Cazin 1868) : Différence entre versions

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pures, bien qu'elle soit plutôt propre à en retarder la reprise qu'à en favo-
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Version du 12 mai 2013 à 15:30

Oronge (fausse)
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Ortie


Sommaire

[721]

Orpin

Voir la page [[]]

ORPIN. Sedum telephium. L.

MeyMum vulgare. C. BAUH. — Anacumpseros,yulgo faba crassa. J. BAUH. Fabacrassa, seu Fabaria. OFF., MURR.

Sefa tglepba, — reprise,— orpin reprise,—joubarbe des vignes, — grassette, — herbe à fève, herbe à la reprise ou aux charpentiers, — herbe aux cors, — herbe aux coupures.

GRASSULACÉES. Fam. nat.— DIOECIE OCTANDRIE. L.

L'orpin (PL XXVIII), plante vivace, abonde dans les bois, les vignes, les lieux pierreux de toute l'Europe.

Description. — Tige herbacée, droite, rameuse au sommet, simple inférieure- ment, haute de 30 à 40 centimètres. — Feuilles larges, sessiles, ovales-oblongues, planes, charnues, dentées, d'un vert glauque. — Fleurs blanches, rougeàtres ou purpu- rines, disposées en un corymbe terminal (juin-juillet-septembre). — Calice à cinq dents aiguës, — Corolle à cinq pétales aigus, disposés en étoile. — Dix etamines. — Cinq «pelles nectarifères à la base de l'ovaire. — Fruits : cinq capsules, contenant un grand "ombre de petites semences. ; ■ "

[Parties usitées. — Les feuilles.

,**«•**«• — On emploie la plante fraîche pendant toute la belle saison. Il serait onncile de la conserver, à cause de sa vigoureuse végétation. Suspendues en bas, les «enrs lestent fraîches,, s'ouvrent même, et la tige florale se redresse, jusqu'à ce que la plante pourrisse. Les herboristes la conservent en macération dans l'huile. On la cultive. ™P les îardins; jour Cela on en repique quelques éclats dans des pots ou en pleine «m, à la manière des plantes grasses.

[Culture. — Nous citerons encore l'orpin à larges feuilles, S. lalifolium, Bertol ; fam?? "w>Sut; l'orpin rose, S. rhodiola, D. C. ; rhodiola rosea, L. ; l'orpin cépée ou iZi ?n'i. " cePoea! l'orpin acre, S. acre, L., ou vermiculaire brûlante (voyez PETITE

Cl?' pln Wanc> S- albwm> L-> ou trique-madame, et l'orpin réfléchi, S. re- ÎKM? j on.neles G»hive que dans les jardins botaniques ou d'agrément; on les pro- m par semis faits sur. couches ou en place au printemps, et ies espèces vivaces par

  • ts de pieds faits au printemps ou à l'automne.]

Il teafW? "f^icamimm^t. V, p. 555. 3 Ci? es,sclencés; médicales de Férussac, t. I, 305. SnTalyiu'UÉde nétecine, t. I, p. 542. îriuX! • Cam<2<"'"%^, citée par le Journal de médecine, chirurgie et pharmacie "*™es, juillet 1S60, p. 62.


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Propriétés physiques et chimiques. — Cette plante est inodore <K feuilles sont insipides, un peu visqueuses ; ses fleurs légèrement acerbes, ainsi am\t tubercules de la racine, dont le parenchyme est blanc et un peu amer. Le suc d'onà contient, comme celui de quelques autres espèces de sedum, du malate de chaux,

Le nom de reprise, donné vulgairement à cette plante, indique la vertu vulnéraire qu'on lui attribue. Le peuple, en effet, l'applique sur les cou- pures, bien qu'elle soit plutôt propre à en retarder la reprise qu'à en favo- riser la cicatrisation. L'orpin est analogue à la joubarbe des toits et peut être employé aux mêmes usages, surtout à l'extérieur.