Zanha africana (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
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Zanha africana (Radlk.) Exell


Protologue: Fl. Zamb. 2(2) : 537 (1966).
Famille: Sapindaceae

Synonymes

Dialiopsis africana Radlk. (1907).

Noms vernaculaires

Velvet-fruited zanha (En). Mkalya, mkwanga (Sw).

Origine et répartition géographique

L’aire de répartition de Zanha africana s’étend depuis l’est de la R.D. du Congo jusqu’au Kenya et vers le sud jusqu’au sud de l’Angola, au Zimbabwe et au Mozambique.

Usages

Le bois est utilisé localement en construction, pour la fabrication d’encadrements de portes, de manches d’outils, d’ustensiles et d’articles ménagers et a une certaine valeur en tant que bois de feu. Il convient pour la parqueterie, les étais de mines, la construction navale, la charronnerie, le mobilier, les jouets, les articles de fantaisie, les outils agricoles, les traverses de chemin de fer et le tournage.

On signale que les humains mangent les fruits car ils ont un goût agréable qui rappelle celui des abricots (Prunus armeniaca L.), mais qu’il ne faut pas avaler les graines qui sont réputées toxiques et que les fruits, absorbés en grandes quantités, provoqueraient de graves diarrhées. Plusieurs parties de Zanha africana contiennent des saponines, en particulier l’écorce des racines ou de la tige et les fruits, et remplacent le savon. Elles agissent également comme purgatif, mais administrées aux enfants peuvent être dangereuses. En Tanzanie, la décoction de racine sert à faciliter l’accouchement, à traiter la constipation, les problèmes de prostate et les crises épileptiques. Au Zimbabwe, l’infusion de racine se prend pour soigner la dysenterie, mais des accidents mortels ont été signalés. La poudre de racine est employée en friction sur les jambes ou prise en infusion contre la douleur. Des préparations à base de racine sont prescrites en cas de douleurs dentaires, rhumatismales, de pneumonie et de vertige. On met une demi-cuillerée à café de poudre de racine sèche dans de l’eau froide et on boit le tout pour prévenir les fausses couches ou pour traiter la typhoïde et la fièvre. La décoction de racine se boit ou se prise en cas de maux de tête, de convulsions et de douleurs abdominales. On ajoute de l’écorce de racine en poudre au thé ou à la bouillie pour soigner la constipation, l’impuissance et l’helminthiase. L’extrait d’écorce de racine sert à traiter les mycoses, notamment la teigne du cuir chevelu (Tinea capitis). L’écorce est utilisée dans le traitement des maladies sexuellement transmissibles, de la hernie, des convulsions, des douleurs abdominales, des maux de tête, des rhumes et de la fièvre. On administre les feuilles broyées et jetées dans de l’eau ou on les applique sur l’ensemble du corps pour soigner les convulsions. Les bovins, les chèvres et les moutons broutent les feuilles. En Tanzanie, Zanha africana est planté comme arbre d’ombrage et est apprécié en tant que plante nectarifère pour les abeilles.

Propriétés

Le bois de cœur, rosé à rouge-brun à la coupe, vire au brun pâle ou au brun rosé au séchage, et se distingue assez nettement de l’aubier blanc jaunâtre et de 1–2 cm de large. Le fil est ondé à contrefil, le grain est fin.

C’est un bois relativement lourd avec une densité de 705–900 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air moyennement vite avec une légère déformation mais sans se fendre. Des planches de 2,5 cm d’épaisseur sèchent jusqu’à 12% d’humidité en l’espace d’environ 3 mois, des planches de 5 cm d’épaisseur en 6 mois. Les taux de retrait sont bas, de l’état vert à 12% d’humidité ils sont de 2,7% dans le sens radial et de 4,5% dans le sens tangentiel. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 77 N/mm², le module d’élasticité de 9310 N/mm², la compression axiale de 46 N/mm², le cisaillement de 14 N/mm² et la dureté Janka de flanc de 6660 N.

C’est un bois difficile à scier à cause de sa dureté et de sa tendance à encrasser les dents de scie. Le rabotage l’est tout autant en raison de la présence du contrefil qui provoque le peluchage des surfaces sciées sur quartier ; un angle de coupe de 15° est donc recommandé. Les caractéristiques de mortaisage, de perçage, de moulurage et de tournage sont satisfaisantes. Les avant-trous sont nécessaires lors du clouage ; la tenue des clous est bonne. C’est un bois durable qui résiste assez bien aux attaques des termites, des foreurs et des Lyctus. Il est rebelle au traitement avec des produits de conservation. La sciure est irritante pour les muqueuses et les voies respiratoires.

Les fruits frais contiennent près de 70% d’eau. 100 g de matière sèche du fruit contiennent : énergie 1265 kJ (303 kcal), protéines 2 g, lipides 1,5 g, fibres 15 g, Ca 90 mg, P 120 mg et Fe 20 mg. Les fruits contiennent 10,5% d’acide saponique.

La présence d’anthocyanines, de coumarines, de saponines, de stéroïdes, de tanins et d’essences volatiles a été avérée dans l’écorce de racine. Les zanhasaponines A, B et C ont été isolées des racines, et ces composés ont montré une activité anti-inflammatoire topique. L’activité antifongique de l’écorce de racine a été confirmée, mais les essais menés pour démontrer une activité antibactérienne ont donné des résultats contradictoires. Un extrait au dichlorométhane des racines a révélé une activité trypanocide avec une valeur CI50 de 12,6 μg/ml.

Description

Arbuste ou arbre de petite taille atteignant 12(–17) m de haut, dioïque, caducifolié ; fût dépourvu de branches sur 6 m, cylindrique, parfois tortueux, jusqu’à 100 cm de diamètre ; surface de l’écorce rougeâtre à brun foncé, se desquamant en grandes écailles et laissant apparaître une couche inférieure orange, écorce interne rougeâtre ; cime ouverte, à branches érigées ; rameaux pubescents lorsque jeunes. Feuilles alternes, composées paripennées à 3–6(–8) paires de folioles ; stipules absentes ; pétiole de 1–5 cm de long, rachis de 4–34 cm de long, à poils courts de couleur brun rougeâtre ; pétiolules de 1–3 mm de long ; folioles opposées, ovales à elliptiques ou presque rondes, de 8–15 cm × 4–8 cm, arrondies à cordées à la base, obtuses à l’apex, bord entier à légèrement denté à proximité de l’apex, à poils courts brun rougeâtre au-dessous, pennatinervées avec jusqu’à 14 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule axillaire ou terminale à fleurs regroupées en têtes denses. Fleurs unisexuées, régulières, petites, verdâtres, parfumées ; pédicelle d’environ 2,5 mm de long, poilu ; sépales 4–6, d’environ 4 mm de long, soudés à la base, poilus à l’extérieur ; pétales absents ; étamines 4–6, jusqu’à 10 mm de long ; disque en coupe ; ovaire supère, pubescent, 2-loculaire, style d’environ 2 mm de long ; fleurs mâles dépourvues d’ovaire, fleurs femelles à étamines rudimentaires. Fruit : drupe charnue ellipsoïde atteignant 3 cm × 2 cm, à poils duveteux, jaune à orange vif, contenant 1 seule graine. Graines ellipsoïdes, d’environ 1,5 cm × 1 cm.

Autres données botaniques

Le genre Zanha comprend 3 espèces. La répartition de Zanha golungensis Hiern, une autre essence à bois d’œuvre, chevauche celle de Zanha africana, mais elle est plus large puisqu’elle s’étend vers l’ouest jusqu’au Sénégal.

Zanha suaveolens

Zanha suaveolens Capuron, endémique de Madagascar, est un arbre de petite taille qui atteint 15 m de haut et dont le diamètre de fût mesure jusqu’à 60 cm. Son bois est utilisé en construction navale. L’écorce est employée en guise de savon, notamment pour les textiles délicats tels que la soie.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 48 : 20–40 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 70 : fibres à parois très épaisses.
  • Parenchyme axial : 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 82 : parenchyme axial aliforme ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; (85 : parenchyme axial en bandes larges de plus de trois cellules) ; (86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules) ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : 96 : rayons exclusivement unisériés ; (97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules)) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.

(S. N’Danikou, P.E. Gasson & H. Beeckman)

Croissance et développement

En Afrique australe, l’arbre perd la plupart de son feuillage durant la saison sèche. Les fleurs apparaissent avant les nouvelles feuilles entre octobre et décembre. Les fruits mûrissent entre novembre et février. Ce sont les oiseaux, les chimpanzés et les singes qui les mangent et qui servent ainsi probablement d’agents de dissémination.

Ecologie

Zanha africana se rencontre dans la forêt claire, souvent sur des crêtes granitiques ou “kopjes” et parfois dans la ripisylve, à 600–1550 m d’altitude.

Multiplication et plantation

La façon la plus simple de multiplier Zanha africana est d’utiliser des graines fraîches. La multiplication par boutures est également possible.

Gestion

Bien que Zanha africana soit le second arbre médicinal le plus important de la région de Shinyanga en Tanzanie, rares sont ceux qui le cultivent sur leurs propriétés. Il est plus courant de cultiver l’espèce sur des terres agricoles, mais la plupart du temps les gens prélèvent encore des parties de la plante lorsqu’ils en ont besoin dans la forêt naturelle.

Ressources génétiques

Rien n’indique que Zanha africana soit menacé ou vulnérable. Son bois d’œuvre n’est pas très utilisé et il ne produit pas un bon bois de feu. D’autre part, la présence de saponines toxiques risque de décourager les usagers. Zanha africana n’est pas une espèce protégée en Afrique.

Perspectives

Zanha africana produit un bois d’œuvre ayant peu de valeur commerciale car il n’est souvent disponible qu’en petites dimensions à cause de la petite taille de son fût et des caractéristiques médiocres de sciage et d’usinage de son bois. Pourtant, il conservera un rôle important en tant que source de bois destiné à l’usage local pour les cas où la durabilité est primordiale, notamment en construction. Il n’y a pas ou très peu d’informations concernant sa multiplication et sa gestion. La recherche se doit donc d’explorer des méthodes de multiplication, de plantation et de gestion de cette espèce polyvalente.

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Sources de l'illustration

  • Coates Palgrave, K., 2002. Trees of southern Africa. 3rd Edition. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 1212 pp.
  • Exell, A.W., 1966. Sapindaceae. In: Exell, A.W., Fernandes, A. & Wild, H. (Editors). Flora Zambesiaca. Volume 2, part 2. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. pp. 494–543.

Auteur(s)

  • W. Mojeremane, Department of Crop Science and Production, Botswana College of Agriculture, Private Bag 0027, Gaborone, Botswana

Citation correcte de cet article

Mojeremane, W., 2011. Zanha africana (Radlk.) Exell. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 23 décembre 2024.


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