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Hièble (Cazin 1868)

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|nomcourtsuivant=Houblon
}}
 
 
__TOC__
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== Hièble ==Nom accepté : ''[[Sambucus ebulus]]''
Voir la page ''[[]]''
HIÉBLE<center>HIÈBLE. Sambucu-s Sambucus ebulus. L.
SiméumsJiumUis:''Sambucus humilis, sive ebulus''. GC. BAUHBauh., TQTJRN,Tourn. Chamoeacte''Chamæacte'' - DIOSCORDioscor.
' Ièble, — yeble, — petit sureau, — sureau em en herbe.,CAPRIFOLFAGÉES. Faim nat. — PENTAND-ME TBT&ÏNIE-. L.
Cette plante vivace (PL XXI) croît le long des fossés, au bord des chemins,CAPRIFOLIACÉES.dans l'es champs humides ; elle est commune en FranceFam.nat. — PENTANDRIE TRIGYNIE. L.</center>
DesçriptianCette plante vivace (Pl. —- RacinesXXI) croît le long des fossés, allongéesau bord des chemins, rameuses, de la grosseur du doigt, d'unblanc sale.— Tiges droites, herbacées, cannelées, hautes d'environ 1 mètre. — Feuillesopposées, péliolées, ailées, composées de sept à neu£ folioles lancéolées, dentées dans les champs humides ; elle est commune en scieà5 leurs, bordsFrance. - Fleurs blanches formant une cîrne ou une sorte d'ombelle ample ettouffue 1, accompagnée de bractées filiformes (jum-juiHëf). — Calice h cinq divisions-mte. — Corolle en roue à1 cinq Mes. — Cinq étamines. — Trois stigmates sessiles,jjjjtijg.,—Fruit : haie inférieure noire, pulpeuse, à une seule loge contenant trois- se-ifiueesiattiaeliées k lfaxe? du fruit.,
Partie» usitées'''Description'''. — Ea racineRacines, les feuillesallongées, les fleursrameuses, les baiesde la grosseur du doigt, les d'un blanc sale.— Tiges droites, herbacées, cannelées, hautes d'environ 1 mètre. — Feuilles opposées, pétiolées, ailées, composées de sept à neuf folioles lancéolées, dentées en scie à leurs bords. - Fleurs blanches formant une cîme ou une sorte d'ombelle ample ettouffue, accompagnée de bractées filiformes (juin-juillet). — Calice à cinq divisions courtes. — Corolle en roue à cinq lobes. — Cinq étamines. — Trois stigmates sessiles, obtus. — Fruit : baie inférieure noire, pulpeuse, à une seule loge contenant trois semencesattachées à l'axe du fruit.
Récolte'''Parties usitées'''. —• Les — La racine, les feuilles, les fleurs doivent être récoltées en juin, et être séchées avec lesmêmes- précautions que celles du sureau (voy. SUREAU). — On récolte baies, les f'euifl'es pen-dant tout l'été; la racine en automnesemences.
'Propriétés physiques et chimiques. — L'odeur vireuse de l'hièbleestplus prononcée Récolte'''. — Les fleurs doivent être récoltées en juin, et être séchées avec les mêmes précautions que celle celles du sureau, (''voy''. SUREAU). — On récolte les feuilles ont une saveur amère, nauséeuse etpendant tout l'été ; la racine en automne.
'''Propriétés physiques et chimiques'''.— L' feignent odeur vireuse de l'hièble est plus prononcée que celle du sureau, les feuilles ont une saveur amère, nauséeuse et teignent la salive en rouge. Les fleurs, analogues k à celles du sureau, paraissent con-fenr te contenir les mêmes principes- chimiques (''voy''. SUREAU). Les baies d'bièble, en les écrasantentre les doigts, donnent une couleur rouge ; celle de sureau est feuille-morte. (Ent<ref>Witistein's Viertelfirhreschrift, t, IX, p. 15.</ref> a trouvé dans la racine du ''sambucus ebulus'' les-acides, tannique, acétique, valérianique, de la matière grasse, un principe âcre et amer (''hiébline''), de la saponine, de la résine, de la fécule, du sucre, de la gomme, de l'albumine végétale et quelques traces d'huile volatile.). Ces baies sont en usage dans la teinture pour colorer différents tissus en violet. Suivant Murray, les feuilles vertes, répandues dans les greniers, mettent les souris en fuite. On croit aussi qu'elles font périr les charençons, qui dévorent si souvent les graines céréales.
; eifeles doigts, donnent une couleur rouge ;: celle de sureau est feuille-morte. (Ent (1)
ïtiotHédaaasia'racine-du sambueus ebulus les-acides, tamnique-, acétique, valéria-uique,,
delà matière grasse^, un- principe acre et amer (hiébline), de la- saponine, de la résine, de;
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: let. Snfwnt Murray, l'es feuilles vertes, répandues clans- les greniers, mettent les souris
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. àr— Infusion vineuse ou décoction aqueuse de la racine ou de l'Ma Ou croit aussi écorce (12 à 30 gr. par kilogramme), 30 à 100 gr.<br \>Suc exprimé des racines, de 6 à 12 gr. et plus, selon l'effet qu'elles font périr on veut produire.<br \>Rob préparé avec les charençonsbaies, qui dévorent si souvent lesde 15 à 60 gr.<br \>Semences contuses, de 4 à 12 gr., en infusion| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | dans du vin blanc ou dans un autre véhicule, ou en électuaire.<br \>Infusion des fleurs dans l'eau, de 4 à 8 gr. par kilogramme d'eau.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Fleurs et feuilles, en décoction, cataplasme, etc.|}
[■ graines céréales.
BBÉBAOEIATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESL'hièble est, comme le sureau, un purgatif drastique. Cette plante est, en outre, diurétique, sudorifique. On en obtient d'heureux résultats dans la leucophlegmatie, et, en général, dans les hydropisies passives. La racine, l'écorce et la semence sont plus particulièrement employées comme purgatives ; les fleurs, comme celles de sureau, sont anodines et diaphorétiques à petites doses ; les feuilles jouissent à peu près des mêmes propriétés que l'écorce, mais on les emploie le plus souvent à l'extérieur, en forme de cataplasme, contre les engorgements articulaires, lymphatiques, glanduleux, œdémateux.
itLa plupart des- auteurs ont avancé que dans l'HiimEna..— Infusion vineuse ou décoc-tion aqneùse hièble chaque partie de la racine ou plante jouit de lvertus différentes. C'écorce(12'à 30 gr: par kilogramme)est là une de ces erreurs, comme tant d'autres, 30 àque l' 100- gr.observation et l'expérience détruisent chaque jour. Satapriiné des^ racines, Chaque partie de- 6 à 12 gr. et la plante a une activité plusou moins grande,selon que les principes qu'elle contient sont plus ou moins rapprochés ; seton-mais toutes exercent sur l'effet qu'on veut produire.: Mpréparé avec les, baies,, de 15 organisme des effets analogues et qui se réduisent à 60 gr.Semences contuses, de 4 à 12 gr.., en infusionune excitation plus
dans du vin blanc ou dans un autre véhi-cule, ou en éîectuaire.Infusion 1 des fleurs dans l'eau, de- li à 8: gr.par kilogramme- d?eau-.____________________
A L'EXTÉRIEUR. — Fleurs et feuilles, en décoc-tion, cataplasme, etc.<references/>
-. E'MèHe est, comme le sureau, un purgatif drastique. Cette plante est, en
. outre, diurétique, sudorifique. On en obtient d'heureux résultats dans la
• teopHegmalie,, et, en général, dans les hydropisies passives. La racine,,
Ifeoree' et la semenee sont plus particulièrement employées comme purga-jWes-;-les-fleurs-, comme celles de sureau, sont anodines et diaphorétiques à[512]
petites dosesou moins remarquable, se manifestant, dans l'appareil digestif, par le vomissement et la purgation ; sur les feuilles jouissent à peu près des mêmes propriétés quevoies urinaires, par la sécrétion augmentée de l'urine ; Hcowej mais: on les- emploie sur le plus souvent système exhalant, par l'augmentation de la transpiration. Les faits viennent à l'extérieurappui de cette opinion : les fleurs, en forme de ca-infusion dans l'eau, sont béchiques, diaphorétiques, expectorantes ; et le suc de ces mêmes fleurs, à la dose de 4 à 8 gr.tpàïraev eontre les- engorgements articulaires, lymphatiquesoffre un purgatif analogue aux follicules de séné par son action sur le tube intestinal. Le rob de baies d'hièble, glanduleuxétendu dans une grande quantité d'eau chaude,produit l'effet diaphorétique, tandis que, administré d'une manière plus concentrée, il agit sur les intestins et provoque la purgation.
ta; fhrpart dés- auteurs ont avancé- que dans l'hi'èMe' chaque partie de laplante jouît d!e vertus différentes. CL'hièble est une de ces erreurs, comme tant^*jjres* qpe, lplantes dont on n'observation et a pas assez étudié l'expérience^ détruisent chaque jouraction au lit des malades. Chaqueauteur a répété ce que ses prédécesseurs avaient eux-mêmes copié.^fte dte ta Cependant, cette plante- mérite toute l'attention des praticiens et peut, ainsi que le sureau, avec lequel elle a une activité la plus ou moins grandeanalogie, selon que les prin-être d'une grande utilité dans la médecine rurale.S (P"e*"«ralïent sont plus ou nroins rapprochés J'emploie fréquemment les fleurs en infusion théiforme, avec du miel, dans le catarrhe pulmonaire ; maiselles sont légèrement stupéfiantes, excitent la transpiration et l'expectoration d'une manière secondaire, c'est- toutes exercent«lOTgaarsmeà-dire après avoir agi sur le système nerveux comme sédatives. &es. effe1;s anap0gUeS: ef qU,i:se réduisent k aire 1 exdïationplus:
W mmcinLes semences et l's Viertelfirhrcschriftécorce intérieure agissent avec d'autant plus d'efficacité comme purgatives qu'elles sont plus récentes. C'est dans l'écorce (surtout celle de la racine) que cette propriété est le plus énergique, tbien que la racine ait été spécialement vantée comme hydragogue. Les feuilles jouissent à peu près des mêmes vertus que les autres parties de la plante ; mais, IXcomme nous l'avons dit plus haut, pon les a particulièrement recommandées comme résolutives, sous forme de cataplasme, sur les contusions, les entorses et les engorgements lymphatiques et œdémateux. 15Cuites dans du vin, suivant Vermale, elles dissipent les tumeurs des articulations provenant de contusion, surtout ''si l'on y joint un bandage compressif''.Dans ce cas,downloadModeTextle bandage n'a-t-il pas, ainsi que Vaidy le fait observer<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t.vueXXI, p.download 541 sur 1308173.</ref>, autant de part à la guérison que le remède ?
J'ai plusieurs fois employé la racine et l'écorce d'hièble infusées dans le vin blanc à des doses plus ou moins élevées, selon l'effet que je désirais produire. J'ai eu à me louer de leur usage dans l'anasarque. Ce purgatif ne laisse pas à sa suite ce sentiment de chaleur et d'érosion que l'on observe souvent après l'administration de la plupart des drastiques résineux. La semence, pilée et mêlée avec du miel, m'a fourni un électuaire dont l'emploi m'a réussi à la dose de 4 gr. prise en deux fois, à une heure de distance, le matin à jeun. Donnée en une seule fois, cette dose provoque quelquefois le vomissement.
512 HIÈBLEChesneau recommande l'emploi, dans les hydropisies, d'une huile mucilagineuse fournie par la semence d'hièble bouillie dans l'eau. La dose de cette huile, que je n'ai jamais administrée, est de 15 gr. Haller en a constaté l'effet énergique.
ou moins remarquable, se manifestant, dans lLe rob d'appareil digestif, par le vomis-sèment et la purgation hièble est une préparation infidèle ; sur les voies urinaires, par il perd la sécrétion augmentéede l'urine ; sur le système exhalant, propriété purgative par l'augmentation de la transpirationvétusté.Les faits viennent à l'appui de Quand Haller lui refusait cette opinion: les fleurspropriété que Scopoli lui attribuait, en infusion dansl'eau, sont béchiques, diaphorétiques, expectorantes; et le suc de ces mêmesfleurs, à la dose de 4 à 8 gr., offre un purgatif analogue aux follicules deséné par son action sur le tube intestinal. Le rob de baies d'hièble, étendudans une grande quantité d'eau chaude, produit l'effet diaphorétique, tan-dis on peut croire que, administré d'une manière plus concentrée, il agit sur tous les intestinset provoque la purgationdeux avaient raison.
LLes feuilles d'hièble est une de ces plantes dont on net celles d'a pas assez étudié l'action au litdes malades. Chaque auteur a répété ce que ses prédécesseurs avaient euxabsinthe, cuites ensemble et appliquées sur le bas-mêmes copié. Cependant, cette plante mérite toute lventre d'attention des pratiun enfant de dix-ciens et peutsept mois, ainsi que le sureauont procuré quatre évacuations alyines abondantes, avec lequel elle a expulsion de six lombrics vivants. J'ai employé la plus grande analogie,être semence verte d'une grande utilitéhièble, dans pilée et mêlée de la médecine rurale. J'emploie fréquemmentles fleurs en infusion théiformemême manière, avec du mielde l'absinthe et un peu d'ail, dans le catarrhe pulmonaire;elles sont légèrement stupéfiantes, excitent chez un petit garçon de l'âge de deux ans. Ce topique a déterminé trois selles copieuses et la transpiration sortie de trois ascarides lombricoïdes et l'expectora-tion d'une manière secondaire, cgrande quantité d'est-à-dire après avoir agi sur le systèmeascarides vermiculaires.nerveux comme sédatives. ____________________
Les semences et l'écorce intérieure agissent avec d'autant plus d'efficacitécomme purgatives qu'elles sont plus récentes. C'est dans l'écorce (surtoutcelle de la racine) que cette propriété est le plus énergique, bien que la ra-cine ait été spécialement vantée comme hydragogue. Les feuilles jouissentà peu près des mêmes vertus que les autres parties de la plante; mais,comme nous l'avons dit plus haut, on les a particulièrement recommandéescomme résolutives, sous forme de cataplasme, sur les contusions, les en-torses et les engorgements lymphatiques et oedémateux. Cuites dans due,suivant Vermale, elles dissipent les tumeurs des articulations provenantecontusion, surtout si l'on y joint un bandage compressif. Dans ce cas, le ban-dage n'a-t-il pas, ainsi que Vaidy le fait observer (1), autant de part à Ligné-rison que le remède?<references/>
J'ai plusieurs fois employé la racine et l'écorce d'hièble infusées dans le
vin blanc à des doses plus ou moins élevées, selon l'effet que je désirais pro-
duire. J'ai eu à me louer de leur usage dans l'anasarque. Ce purgatif ne laisse
pas à sa suite ce sentiment de chaleur et d'érosion que l'on observe souvenl
après l'administration de la plupart des drastiques résineux. La semence,
pilée et mêlée avec du miel, m'a fourni un électuaire dont l'emploin»
réussi à la dose de 4 gr. prise en deux fois, à une heure de distance, lemati»
à jeun. Donnée en une seule fois, cette dose provoque quelquefois le vomis-
sement.
Chesneau recommande l'emploi, dans les hydropisies, d'une huile n*lagineuse fournie par la semence, d'hièble bouillie dans l'eau. La dosentcette huile, que je n'ai jamais administrée, est de 15 gr. Haller en a con-staté l'effet énergique.[513]
Le rob dJe crois inutile de donner ici la longue énumération des maladies contre lesquelles on a recommandé l'hièble est une préparation infidèle ; il perd la propriété pui|*par la vétustéet ses diverses préparations. Quand Haller lui refusait Les effets physiologiques de cette propriété que Scopoli lui at-tribuaitplante vraiment utile étant bien connus, on peut croire que tous les deux avaient raison. il est facileLes feuilles d'hièble sans lui assigner une action imaginaire et celles spécialement adaptée à tel ou tel cas, d'absinthe, cuites ensemble et appui*sur le bas-ventre dapprécier les circonstances où elle convient. Signaler l'un enfant de dix-sept moishydropisie, ont procuré quatre évacua-tions alyines abondantesles dartres, avec expulsion de six lombrics vivants.. J ai elJ"ployé la semence verte dl'hièbleépilepsie, pilée et mêlée de la même manièrele rhumatisme, avde l'absinthe arthrite chronique, les obstructions des viscères, et un peu beaucoup d'ailautres maladies dissemblables, chez un petit garçon de comme pouvant être traitées avec succès par l'âge de deux ans.topique a déterminé trois selles copieuses et la sortie de trois ascarides 10bricoïdes et hièble, c'est dire d'une grande quantité dmanière moins simple qu'ascarides vermiculaires. (1) Dictionnaire on doit l'employer, avec les modifications convenables, dans toutes les affections qui réclament l'administration des sciences médicalespurgatifs drastiques, t. XXI, p. 173des diurétiques ou des diaphorétiques.  [513]
Je crois inutile de donner ici la longue énumération des maladies contre lesquelles on a recommandé l'hièble et ses diverses préparations. Les effets physiologiques de cette plante vraiment utile étant bien connus, il est facile, sans lui assigner une action imaginaire et spécialement adaptée à tel ou tel cas d'apprécier les circonstances où elle convient. Signaler l'hydropisie, les dartres,Tépilepsie, le rhumatisme, l'arthrite chronique, les obstructions des viscères, et beaucoup d'autres maladies dissemblables, comme pouvant être traitées avec succès par l'hièble, c'est dire d'une manière moins simple qu'on doit l'employer, avec les modifications convenables, dans toutes les affections qui réclament l'administration des purgatifs drastiques, des diurétiques pu des diaphorétiques.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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