Pacouria guianensis (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Pacouria guianensis Aublet
Synonymies
- Landolphia guianensis (Aublet) Pulle
- Willughbeja guianensis (Aublet) J.-F. Gmel.
Noms vernaculaires
- Créole : liane caoutchouc, liane gomme [yann-gonm].
- Wayãpi : uwa kãsĩ.
- Palikur : wakukwa arivra, ihip paβay kamwi.
Collections de référence
Grenand 91, 700 ; Jacquemin 1861, 1901.
Écologie, morphologie
Grosse liane commune de la forêt primaire et de la végétation ripicole [1].
Emplois
Chez les Wayãpi, le latex s’écoulant de la tige est un résolutif que l’on applique brut sur les furoncles. Les graines sont un remède contre les maladies envoyées par l’anaconda : pour chasser l’esprit, elles sont brûlées sous le hamac de la victime. Selon les Palikur, les fruits sont toxiques pour l’homme.
Étymologie
- Créole : le latex de cette plante est très semblable à celui de l’hévéa.
- Wayãpi : uwa, « crabe de rivière », kãsĩ « musc », « le musc du crabe ». Ce mot fait référence à l’habitat ripicole de la plante et à la forte odeur qui se dégage de ses fruits.
- Palikur : wakukwa, « singe capucin brun, Cebus apella » et arivra ; ihip « liane », paβay, « papaye » et kamwi, « qui ressemble ».
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage
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- ↑ Cette grosse liane à latex abondant est bien caractérisée par son gros fruit sphérique (jusqu'à 15 cm de diamètre) à odeur désagréable.