Ebenaceae (Rollet, Antilles)

• F. simple, entière, alt. coriace, luisante, à nervures saillantes sur les 2 faces, sempervirentes.
• Ecorce noirâtre à cassure comme du charbon de bois chez une des deux espèces. L’aubier, d’abord blanc vire rapidement au jaune vif ; saveur amère.
• Forêt dense et de transition à la forêt semi-décidue.

Diospyros revoluta : coupe transversale (en haut à gauche), coupe tangentielle (en haut à droite), coupe radiale (en bas) (P. Détienne & P. Jacquet)

Diospyros blancoi :

• 4-(9)-(25)-(28)-39-(53)-55-56-(62)-66-69 (Voir la signification des codes)

Diospyros blancoi, Diospyros revoluta :

• Bois parfait beige gris non distinct de l’aubier chez D. revoluta, brun gris différencié de l’aubier brun rose chez D. blancoi, mi-dur et mi-lourd (0,70-0,80 g/cm³), à grain fin.
• Pores disséminés, isolés ou accolés radialement par 2 ou 3, au nombre de 3 à 6 par mm², difficilement visibles à l’œil nu (90 à 140 μm de diamètre moyen). Perforations des éléments vasculaires uniques ; taille des ponctuations intervasculaires de 4-5 μm (D. revoluta) à 7 μm (D. blancoi).
• Parenchyme en chaînettes nombreuses et alignées. Files de cellules parfois très localement étagées, composées de 3 à 5 éléments. Cristaux par 2, 4 ou en chaînes.
• Rayons en majorité 1-sériés, au nombre de 20 par mm chez D. blancoi, 1- et 2-sériés, au nombre de 9 à 12 mm chez D. revoluta, de structure hétérogène : cellules couchées au centre et 2 à 6-(8) rangées de cellules carrées et légèrement dressées aux extrémités. Présence de cristaux, solitaires ou par 2 ou 4 dans certaines cellules. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
• Fibres à ponctuations très légèrement aréolées.

• Diospyros inconstans
• Diospyros revoluta