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*''camamine'', f., Plancher-les-M. (Haute-Saône), Poul.*''ariémistë'', f., Chomérac (Ardèche), r. p.*''klhorala'', f., fribourg., Sav.*''carcalha'', f., Saint-Dizier (Creuse), c. p. M. Ed. Edmomt.*''catarina'', f., Chamalières (H.-Loire), c. p. M. Ed. Edmont.*''boké'', m., La Petite-Raon (Vosges), c. p. M. Ed. Edmont.*boiyè ''botýè de Pâques'', m., Plouvara (C.-du-Nord), c. p. M. Ed. Edmont.*hobi''bobi'', m., Seillac (Corrèze), c. p. M. Ed. Edmont.*''pissouére au lit'', f., Warloy-Baillon (Somme), c. p. M. H. Carnoy.*''fleur de fromage'', Canne (Belg.), ''Rev. des trad. pop''., 1903, p. 404.*''petit saint' -Jean, saint-Jean'', Vosges, Haill.*''petite consoulde'', franç., LamperièkeLamperière, ''Tr. de la peste'', 1620, p. 355.*''menue consode'', anc. fr., J. Camus, ''Récept.'', p. 10.*''petite consyre, '' f., anc. fr., J. Thierry, 1564.*''consaude'', f., anc. fr., J. BoughetBouchet, Fait% ''Faitz et Dit% deMolinetDitz de Molinet'', 1531, f,, <small><sup>et</sup></small> 59 Vv°.*''cassaude'', f., anc. fr, Lobelius, 1591.*louiaouenn sante%''louzaouenn santez-MaeMac'harid '' ( = herbe de Sainte-Marguerite), bret., Liégard.*''fleuren troic aneol an eol'' ( = fleur du petit tour du soleil), bret. de Lannion, c. p. M. Y. Kerleau.*''bokedou tro an eol'', bret. de Cléden-Cap-Sizun (Finist.). c. p. M. H. Le Carguet.*lou%ou ''louzou an droukavu drouk avu'' ( = plante du mal de foie), bret. d'Esquibien (Finist.), c. p. M. H. Le Carguet.*''pokodo n'anv '' ( = fleurs d'été), bret. de Pleubian (C.-du-N.), c. p. M. Y. Kerleau.
On trouvera encore d'autres noms de la ''pâquerette '' dans ''L'Atlas linguist''. de Gilliéron et Edmont, carte 969.
« A home qui est navrez, pour savoir se il garira ou non. , prenez menue consode, si la triblez bien et destrampez de vin blanc, si li donnez à boire ; se il vomist, il mourra et se y retient, il vivra. » Anc. franç., J. Camus, ''Récept''., p. 10.
« Pour guérir la fièvre il faut manger la première pasquerette que l'on trouve. » Thiers, ''Traité des sup''., 1697, I, 382.
In the North of England the peasants judge of the advance of the year by the appearance of our flower, saying that « spring has not arrived till you can set your foot on twelve daisies. » J. Mason, ''Folkl. of brit. plants '' (dans ''Dublin universHy magasineuniversity magazine'', 1873).
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« La pâquerette est née des larmes versées par Sainte-Madeleine quand elle ne trouva pas Jésus dans son tombeau au jour de sa résurection. » Lembert (Autriche), ''Grand recueil anthropologique publié à Cracovie'', IV, 96.
« A l'origine les pâquerettes étaient complètement blanches. Un jour l'enfant Jésus se piqua avec une épine, et son sang coula. Pour le consoler sa mère lui cueillit une pâquerette. Une goutte de sang coula sur la corolle et c'est depuis cette époque que les pétales de cette fleur sont teintés de rose. » Beaumont (Tarn-et-G.), c. p. M. G. Lalanne. — « A la naissance de Jésus tout le monde lui fit de riches cadeaux. Un petit pâtre pauvre n'eut à lui offrir qu'une pâquerette ''toute blanche''. L'enfant Jésus baisa la fleur et c'est depuis ce temps que le coeur de la pâquerette est d'or et le bord des pétales rose. » Bourgogne, ''Revue d. tr. p''., 1904, p. 220.
« Les enfants font un jeu avec la pâquerette. Ils tordent la tige de cette plante, puis tenant la fleur dans la main fermée, ils se frappent la poitrine, en disant : ''Mea culpa, tourne, pâquette''. Si la fleur ne tourne pas, c'est un mauvais présage. » Env. de Cherbourg, c. p. feu J. FleuriFleury.
''Langage des fleurs'' — « En France cette fleur symbolise ''l'innocence'', en pays wallon ''le déplaisir. '' » SémertierSemertier, dans ''Wallonia'', 1899, p. 18.)
*''marguerite rouge houpée, '' franç., ''École du fleuriste'', 1767.*''marguerite double, pâquerette double'', français.*''pâquerette rubis'', Allier, E. Olivier.*''crissôte'', f., Spa, Lez.*crëS8Ôde''crëssôde'', f., Belg. wall., c. p. M. J. Feller.*''cassotte'', f., Lille, YermbsseVermesse,*ca%otte''cazotte'', f., YalenciennesValenciennes, Hécart.
« ''Redge cot, mone cormone in cressôde '' = rouge comme une pâquerette double » , variété rouge. » Belgique wallonne, c. p. M. J. Feller.
« La variété rouge de la pâquerette symbolise l'affection payée de retour. » Pays wallon, Sémertier Semertier (dans ''Wallonia'', 1899, p. 18). — « La pâquerette double signifie : Je ''je partage vos sentiments''. » Leneveux.
*''mère de famille, mère gigogne'', franç., ''Revue hortihortic''. 1873, p. 200.*''marguerite mère'', f., Saint-Brieuc, c. p. M. E. Ernault.
« Cujus flores si non citius carpantur, ex se alios générantgenerant, ac saepe ex uno quatuor aut quinque erumpunt, » Tragus cité par Bauhin, 1671
[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)]]