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Cedrus (Rolland, Flore populaire)

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*κεδρος, grec.
*''cedrus'', ''latin''.*''cetros, cetrus'', lat. du m . â., (jOETZ Goetz.*''cethim, sethin'', 1l. du m. â, Pnz Pitz et Jr:ssJess.*''sarbata'', 1l. d. m. â., Cuntinens Rlwsis''Continens Rhasis'', 1486.*''sandali'', 1l. du m. àâ., HOLTHAUSENHolthausen.*''cedre'', m., ''sedre'', m., anc. p rov prov.. HAY:'\, Rayn.*''cedre du Liban'', m., doc. de 1254, LABORDELaborde, ''Gloss. du m. ûâ., '' 1872, p. 479.*''cèdre'', m., franç. anc. et mod .*''chedre'', m., Tournai, doc. de 1325, GonGod.*cadre, m., anc. franç., doc. de 1260, LABORDELaborde, 1853. « cadre, benus (''ébène''), bresil et ciprès. » Ce mot vient du grec, par l'intermédiaire de l'arabe.*''cedr''., bret. moy. ; ''cedrès, cedrenn'', bret. mod., P. GRÉGGrèg. (E. E.)*''chidru'', sarde, SPANOSpano. - ''koderbaum'', anc. h. all. DtEFDief.*''alixandre'', m., franç. du x vi• XVI<sup>e</sup> s., ''Le Ménagier'', Il, 154, ci té cité par GAYGay, ''Gloss. archéol.'', 1882, s. vo v° ''cèdre''. (Corruption de l'ara1>e Alkilranarabe ''Alkitran''.)
On se servait du bois de cèdre au moyen âge, pour faire diverses constructions; on faisait des ''portes cedrines'', des ''tables cedrines'' ; voir God., II, 6.
[237]
*''pomum cedrinum, cedripomum'', 1l. du m. â., DIEFDief, p. 110.
La résine qui découle du cèdre est appelée :
*''cedria'', latin de PLINEPline.*''kidria, cedrina, gumma cedri'', 1l. du m. â., DuCDu C.*''pix cedrina'', l. du m. â., MOWATMowat.*''alkitram, kitram'', arabe, SIMON JANUENSISSimon Januensis. 1476.*''cédrie'', f., anc. fr., God., IX, 13.*''gomme de cèdre'', ''manne mastichine'', franç., POMETPomet, 1694.
God., II, 6, traduit ''rasine cedrolente'' par résine qui est de la nature du cèdre.
« Nous autres médecins nous appelons la cedrie ''la vie des morts'' et ''la mort des vifs'', car cette poix de cèdre conserve les morts afin qu'ils ne pourrissent, et ronge les corps tous vivans. Ce médicament est fort en opération et putréfactif ; il donne grand cuiseur, mais il les cuit bien. » E. BINETBinet, ''Consol. aux malades'', 1642, p. 449.
Sur les images de bois de cèdre coloré en rouge, suant du sang. voir Fusi, ''Mastigophore'', 1609, p. 174.
Un jour un grand cèdre orgueilleux crut devenir plus grand et plus fort en faisant périr les arbres autour de lui. Une tempête arriva qui renverse le cèdre qui n'était plus protégé par les autres arbres. Voir ''Dialogue des creatures'', 35e 35<sup>e</sup> dialogue, 1482.
''Symbolique''. - « Le cèdre symbolise la ''hautesse''. » ''Traité des Couleurs'', 1647, p. 68.
« ''Cedrus'' = patientia. ». Au moy. âge., ''Not. et extr. des man.'', 1906, p. 707.
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