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Prunellier (Cazin 1868)

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|nomcourtsuivant=Ptarmique
}}
 
 
__TOC__
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== Prunellier == Voir la page Nom accepté : ''[[Prunus spinosa]]'' PRUNELLIER. Prunus spinosa. L.
fmiissykestris. C. BAUH., BLACK., TOURN. — Prunus acacia. GRANTZ.
Acacia germanica<center>PRUNELLIER. OFF. •'''' '•;-•■.:! .- , Prunelle, — fourdinier, — épine noire, — caver'on sauvage, s v:yROSACÉES. — AMVGDALÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE MONOGYNIEPrunus spinosa. L. :^eprunellier est tellement commun qu'on en fait des haies. J'ai greffé ™rcetaïbrisseau des pruniers, des abricotiers, des pêchers, qui sont restés j^Paiu,. cornrhe le poirier greffé sur le cognassier et le pommier sur
50 CP^IHC>''Prunus sylvestris''. C. Bauh.^*i?M* ~~ Arbrisseau rameux, diffusBlack., épineux, de 1 mètre à 1 mètre Tourn. — Prunus acacia. Grantz. — ''Acacia germanica''. Off.
allonai hauteur ; écorce brune. —Feuilles pétioléesPrunelle, ovales— fourdinier, petites— épine noire, moins — caveron sauvage.
gees que celles du prunierROSACÉES. — Fleurs blanches, solitaires, pédonculées, paraissant AMYGDALÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE MONOGYNIE. L.</center>
1 netiue de thérapeutique médico-chirurgicale, 1853, t. I, p. 299.
Le prunellier est tellement commun qu'on en fait des haies. J'ai greffé sur cet arbrisseau des pruniers, des abricotiers, des pêchers, qui sont restés à l'état nain, comme le poirier greffé sur le cognassier et le pommier sur doucin.
downloadModeTextDescription.vue— Arbrisseau rameux, diffus, épineux, de 1 mètre à 1 mètre 50 centimètres de hauteur ; écorce brune.download 909 sur 1308— Feuilles pétiolées, ovales, petites, moins allongées que celles du prunier. — Fleurs blanches, solitaires, pédonculées, paraissant
[880 PRUNELLIER. ]
avant les feuilles. — Calice campanulecampanulé, à cinq sépales caducs. — Corolle à cinq pétaW pétales. — Etamines nombreuses, insérées au sommet du lube calicinal. — Ovaire simple lit» , libre, globuleux, uniovulé. — Style tubulé. — Stigmate simple (avril-mai). — Fruits : neli|« petites drupes charnues, d'un bleu violacé, nommées prunelles, couvertes d'une poussière
glauque (ayant reçu, comme celle du prunier, le nom de pruine), renfermant un novau
monosperme, ovale ou oblong, comprimé, aigu au sommet, sillonné et anguleux vers'fe les bords.
'''Parties usitées'''. — L'écorce, les feuilles, les fleurs, les fruits.
'''Récolte'''. — On récolté récolte les fruits avant leur maturité pour en faire Yammm- irasl’''acacia nostras'', ou suc épaissi de ce fruit, qu'on appelle aussi ''acacia germanica''. Ces traits fruits n'ar- rivent arrivent à maturité qu'aux gelées. L'écorce doit être récoltée au printemps sur les tî»es tiges de quatre à cinq ans, et séchée lentement. °
['''Culture'''. — On emploie souvent le prunellier pour faire des baies vives, . On le
propage de graines semées en place ou en pépinière. On le multiplie aussi par boutures.
Il aime les terrains calcaires, il est très-rustique et supporte bien la taille. Il y a une variété plus élevée moins épineuse, à feuilles plus grandes et à fruits plus gros de
moitié.]
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les prunelles, avant leur maturité, sont très-acerbes et très-âpres. L'écorce est d'une saveur astringente. Elle con- tient contient beaucoup de tannin. Elle sert en teinture, à faire de l'encre, etc. Elle peut être employée au tannage. (Elle renferme de la ''phloridzine''). En Dauphiné, on se sert du fruit bien écrasé pour donner de la couleur aux vins de qualité inférieure. — les pru- nelles Les prunelles mûres acquièrent par leur cuisson au four une couleur rouge qui les rend plis plus propres à cet usage; je m'en suis servi pour colorer l'excellent cidre que je faisais fabri- quer fabriquer à ma maison de campagne. On peut en faire par la fermentation une piquelle asseï piquette assez agréable. Le suc exprimé des prunelles, cuit et épaissi jusqu'à consistance d'extrait solide, constitue ll’''acacia d'Allemagne '' ou ''acacia nosirasnostras'', et peut-être substitué à l'acacia d'Egypte, auquel on le mêle par fraude. Ces fruits cuits, infusés dans de l'eau-de-vie pendant quelques jours, donnent une teinture qui, avec addition de sucre, de cannelle ou mieux de macis, forme une excellente liqueur de table. — Les feuilles de prunellier, d'après Poiret (1)<ref>''Histoire philosophique des plantes de l'Europe'', t. VI, p. 449.</ref>, sont usitées en guise de thé dans quelques contrées du Nord. Ce (liéthé, d'après Mérat et Delens, jouirait d'une certaine odeur et aurait les apparences de celui de la Chine; mais son infusion serait nauséeuse et purgative. — Les fleurs ont un goût d'amande amère, ainsi que les bourgeons.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A L'INTÉRIEUR<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. — Décoction de l'écorce, 12 à </center>
30 gr. et plus dans 1/2 kilogr. d'eau.
Poudre de l'écorce, 6 à 15 gr. dans un véhi-
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Décoction de l'écorce, 12 à 30 gr. et plus dans 1/2 kilogr. d'eau.<br \>Poudre de l'écorce, 6 à 15 gr. dans un véhi-| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | cule approprié, en pilules, électuaire, deetc. <br \>Fleurs en infusion : fraîches, une petite poi- gnéepoignée ; sèches, li 4 à 12 gr., suivant l'âge. |}
L'écorce de prunellier est astringente, fébrifuge; les fleurs sontlaxatives;
les fruits sont astringents. Nebelius (2) a employé avec succès l'écorce du
prunellier dans le traitement des fièvres intermittentes. Juch, de Munich (3),
la considère comme supérieure à la plupart des fébrifuges indigènes. Coste
et Wilmet l'ont administrée à quatre fébricitants; trois furent guéris; eue
échoua sur le quatrième. Roques a réussi deux ou trois fois à dissiper les
accès fébriles au moyen de cette écorce ; mais, dans d'autres circonstances,
il a été forcé de recourir au quinquina. Je dois avouer que je n'ai pas el
plus heureux que ce médecin. Sur six cas de fièvres, dont cinq à type W
et un à type quotidien, un seul a pu être considéré comme ayant ceuea
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seuls efforts de la nature. . . cni.
Les fleurs L'écorce de prunellierest astringente, suivant Murray, fébrifuge ; les fleurs sont laxatives ; les fruits sont astringents. Nebelius<ref>''Act. nat. cur.'', vol. V, p. 395.</ref> a employé avec succès l'écorce du prunellier dans le traitement des fièvres intermittentes. Juch, de Munich<ref>''Journal de littérature étrangère'', t. IX, p. 57.</ref>, la considère comme supérieure à la plupart des fébrifuges indigènes. Coste et Wilmet l'ont administrée à quatre fébricitants; trois furent guéris; elle échoua sur le quatrième. Roques a réussi deux ou trois fois à dissiper les accès fébriles au moyen de cette écorce ; mais, dans d'autres circonstances, il a été forcé de recourir au quinquina. Je dois avouer que je n'ai pas été plus heureux que ce médecin. Sur six cas de fièvres, dont cinq à type tierce et un purgatif populaUj^ à type quotidien, un seul a pu être considéré comme ayant cédé à l'administration de la décoction concentrée d'écorce de prunellier, prise dans l'apyrexie. La fièvre quotidienne a résisté. Les quatre autres cas ont donné une solution d'autant plus douteuse que les accès se sont graduellement dissipés, ainsi que cela arrive dans les fièvres printanières, par les seuls efforts de la nature.
(1) Histoire philosophique des plantes Les fleurs de l'Europeprunellier, t. VIsuivant Murray, p. i\lfî. sont un purgatif populaire, em-
(2) Act. nat. cm., vol. V, p. 395. ____________________
(3) Journal de littérature étrangère, t. IX, p. 57. <references/>
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PTARMIQUEployées en infusion très-forte dans l'eau, le petit lait, le vin ou la bière. —i PULICAIRESSelon Bauhin, il en faut 1 once (3 gr. 881 ) et même plus, pour produire une seule évacuation. Ces fleurs sont réellement laxatives. Je les ai fréquemment employées comme telles, fraîchement cueillies et infusées dans une suffisante quantité d'eau, à la dose d'une petite poignée. Il en faut moins si elles sont desséchées. Ce laxatif convient aux enfants. J'emploie quelquefois la décoction de prunelles non parfaitement mûres dans les diarrhées atoniques : l'effet en est prompt. J'ai fait un vin astringent avec des prunelles séchées au four et infusées dans le vin rouge. (La décoction des racines a été préconisée par Burnett, en lotions, dans la chute du rectum.)
nlovéès en-infusion très-forte dans l[Le 'eau, le petit lait, le vin ou la bière. Selon Bauhin, il en faut 1 once (3 gr.) et même plus, pour produire une seule évacuation. Ces fleurs sont réellement laxatives. Je les ai fréquemment employées comme telles, fraîchement'cueillies et infusées dans une suffi- sante quantité.dprunus domestica'eaUj à la dose d'une petite poignée. Il en faut moins si elles . sontdesséchéeSi Ce laxatif convient aux enfants. J'emploie quelquefois la décoction- de'■ prunelles non parfaitement mûres dans les diarrhées ato- niques' i l'effet en est'prompt. J'ai fait un vin astringent avec des prunelles séchéës'aù fout et infusées dans le vin rouge. (La décoction des racines a été préconisée par Burnett, en lotions, dans la chute du rectum.) &iiwunus domestica ou prunier, et le prunier enté oupruneautier ou ''pruneautier'' qui con- stituent constituent trois espèces très-voisines, mais que quelques botanistes regardent comme formant un même type spécifique, ont produit d'innombrables va- riétés variétés dans la forme, la couleur, la saveur, le volume et l'époque de matu- rité desfruitsmaturité des fruits. La plus intéressante au point de vue médical est la prune de Damas.] (Les différentes variétés de prunier fournissent, comme l'abrico- tierabricotier, une gomme, dite ''gomme du pays'', pouvant fournir un principe analogue i ilàbassorinëà la bassorine, la ''prunine'', C12H C<sub>12</sub> H<sub>10</sub> O<sub>10 O10</sub>.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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