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<center>DIGITALE POURPRÉE. Digitalis purpurea folio aspero. G. BAUH. — Digitalis purpureaL. TOURS,</center>

SCROPHULARIACÉES<center>''Digitalis purpurea folio aspero''. —DlGITALÉESG. FamBauh. liât— ''Digitalis purpurea''. —DlDYNAMIE ANGIOSPERME. LTourn.</center>

Gant de Notre-Dame, — dé de Notre-Dame,— grande digitale, — gantelet, — gantelée,gantellier, — doigtier, — gancïio<center>SCROPHULARIACÉES.—DIGITALÉES. Fam. nat. —DIDYNAMIE ANGIOSPERMIE. L.</center>

Cette plante bisannuelle (PI. XVII) croît spontanément dans les bois desenvirons <center>Gant de Paris (Meudon, SaintNotre-Germain)Dame, et surtout dans la Normandieet la Bretagne. On la rencontre aussi dans la forêt — dé de Cressy et dans lesbois montueux de la Picardie. Elle se plaît dans les terrains secs, sablonNotre-neuxDame, siliceux— grande digitale, — gantelet, — gantelée, élevés. On la cultive dans les jardins comme plante d'orne-ment et pour l'usage médical.'Elle se sème d'elle-même. Fuschius (1) estltpremier qui ait donné à cette plante le nom de digitalegantellier, et en ait exposélesvéritables caractères— doigtier, — gandio.</center>

Parties usitéesCette plante bisannuelle (Pl. — Les feuillesXVII) croît spontanément dans les bois des environs de Paris (Meudon, Saint-Germain), et surtout dans la Normandie et la Bretagne. On la rencontre aussi dans la forêt de Cressy et dans les semences; — autrefois bois montueux de la Picardie. Elle se plaît dans les racines; terrains secs, sablonneux, siliceux, élevés. On la cultive dans les jardins comme plante d'ornement et pour l'usage médical. Elle se sème d'elle-même. Fuschius<ref>''De histor. stirp. commentarii'', etc., traduit en français par Ch. de l'Ecluse.</ref> est le premier qui ait donné à cette plante le nom de ''digitale'', et en ait exposé les véritables caractères.

•quelques auteurs ont proposé '''Description'''. — Racines fusiformes, brun-rougeâtre, fibreuses. — Tige droite, herbacée, simple, velue, cylindrique, de 60 à 80 centimètres. — Feuilles grandes, alternes, ovales ou lancéolées, vertes et un peu ridées en dessus, blanchâtres et cotonneuses en dessous, dentées en leurs bords ; les fleursinférieures pétiolées, les supérieures presque sessiles. — Fleurs d'un rose purpurin, épi terminal penché d'un côté de la tige, à pédoncules courts et pubescents, à leurrette d'une bractée ovale-aiguë (juin-août). - Corolle campanulée ou tubuleuse, ressemblant à un dé à coudre (d'où le nom de ''digitale''), quatre divisions au limbe, parsemée de taches roussâtres et comme tigrées à l'intérieur. — Calice à cinq folioles lancéolées. — Quatre étamines didynames, plus courtes que la corolle. — Anthère bilobée. — Style à stigmate bifide. — Fruit : capsule supérieure, ovale-aiguë, enveloppée par le calice à deux loges polyspermes.

[Culture'''Parties usitées'''. — La digitale sauvage suffit grandement aux besoins de la médecineLes feuilles, les semences ;on— autrefois les racines; - quelques auteurs ont proposé les fleurs.

['''Culture'''. — La digitale sauvage suffit grandement aux besoins de la médecine ; on la cultive dans les jardins d'agrément, on la multiplie par graines semées vers la findefin de l'hiver et que l'on repique en juin; la plante ne demande ensuite aucun soin et elle se

'''Récolte'''. -1- La récolte doit se faire en juin ou en septembre: la première est pré-férablepréférable. Il faut cueillir les feuilles lorsque les fleurs commencent à se montrer. La plante■qui qui croît sur les lieux élevés et qui a reçu l'influence du soleil est plus active, te. Les feuilles, disposées en guirlandes, doivent être séchées promptement dans une étoffiétuve,■ensuite ensuite conservées en lieu sec, sinon elles noircissent et se détériorent; il en est demême de leur poudre, qu'on doit tenir soigneusement dans un flacon bien bouche eubouché et à l'abri de la lumière. Quand on pulvérise les feuilles, on doit s'arrêter aux deux I*tiers environ ; jusque-là il y a augmentation dans l'intensité de la nuance verte; ensuite,«fil y a, au contraire, dégradation de teinte, de sorte que la dernière poudre obtenue est»est la plus pûle pâle de toutes.

Les feuilles vertes ont moins d'efficacité que les feuilles sèches, bien que celles*-ci perdent tout à fait leur odeur vireuse par la dessiccation. Leurs vertus diminuent Ppar la vétusté; il est bon de les renouveler tous les ans. La dessiccation leur fait pe* 1'perdre de trois quarts à quatre cinquièmes de leur poids.

Il y a un grand choix à faire dans la digitale par rapport aux provenances. Celle?que l'on récolte en Suisse est regardée comme la plus active. Quand on la cultive, u wil faut se rapprocher le plus possible des conditions de terrain, d'exposition, etc., qui Juicoviennent lui conviennent sous le rapport de ses vertus.

DIGITALE POURPRÉE. [375]

Nom accepté : ''[[Digitalis lutea]]''  DIGITALE JAUNE, DIGITALE PENCHÉE, DIGITALE A PETITES FLEURS (''Digitalislùtealutea'', L.; ''Digitalis parviflora'', Decand., Lam.) — Se trouve aux lieux pier-reux pierreux et montueux, sur les coteaux, dans les Pyrénées, les Alpes, le Jura;.dans les environs de Fontainebleau, de Lyon, de Rouen, d'Abbeville, deValvin, de Bougival, etc.