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Rosiers (Cazin 1868)

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[930]

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ROSIERS. Rosoe.

ROSACÉES. — ROSÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE POLYGTKIE. L.

Le rosier, charmant arbrisseau dont le type et l'origine sont incertains,
a produit de nombreuses variétés plus ou moins belles, à la tête desquelles
se trouve la rose à cent pétales, vulgairement et improprement à cent feuilles.
chantée par les poètes, et qui fut consacrée, chez les Grecs, à l'Aurore, à
Vénus, aux Grâces. Dans les livres sacrés, la Sagesse éternelle est comparée
aux plantations de rosiers qu'on voyait près de Jéricho. C'est la reine des
fleurs :

Plebeii, cedite, flores;

Hortorum regina snos ostendit honores.
(RAPIN, Hort.)

La rose excite l'admiration par la perfection de ses formes, par la suavité
de son parfum, par sa couleur séduisante; et joignant l'utile à l'agréable,
elle fournit à la médecine, à la parfumerie, des ressources précieuses.

ROSIER DE PEOVÎNS, ROSIER GALLIQTJE, ROSIER DE FRANCE, ROSE ROUGE, ROSE
OFFICINALE. Rosa gallica, L. ; Rosa rubra multiplex, C. Bauh.; Rosaprom-
ciàlis rubra, Ray; Rosa rubra, Off., Murr. —Cet arbrisseau, cultivé dans
les jardins, croît dans les montagnes de l'Orléanais, de la Touraine, de l'Au-
vergne. Quoiqu'il soit cultivé dans toute la France, il l'est cependant pus
particulièrement à Provins, à Fontenay-aux-Roses, près de Paris, dans les
environs de Metz, etc.

Description. — Racines dures, ligneuses et fibreuses. — Tiges rameuses, dres-
sées ou étalées, vertes ou rougeâtres, munies d'aiguillons nombreux, souvent caducs ..
crochus. — Feuilles portées sur des pétioles épineux, aflernes, ailées, à cinq ou -q
folioles.dentées, dont quatre ou six opposées et une impaire. —Fleurs solitaires, peu»

(1) Journal de pharmacie, 1817, t. III, p. 244.

(2) Revue thérapeutique du Midi, 1859.
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ROSIERS. 931

mléès d'un beau rouge pourpre foncé (juin-juillet). — Calice ovoïde divisé en cinq
découpures alternativement pinnatifides. — Corolle à pétales cordiformes, légèrement
crénelées au nombre de cinq dans la fleur simple, en plus grand nombre dans les ès-
nèces doubles. — Etamines nombreuses à filets courts, portant des anthères à trois
fees _-Ovaires nombreux renfermés dans le calice. — Fruits : akènes osseux, atta-
chés aux parois internes du tube calicinal, accru, arrondi, charnu et d'un rouge vif.

parties usitées. — Les pétales, les fruits, les galles, ou bédeguars.

[Culture. — Les rosiers de Provins et la rose à cent feuilles sont seuls cultivés

pour l'usage médical ou économique. Ils préfèrent une exposition chaude mais ombragée,

' une terre légère et fraîche. On les propage par boutures, marcottes, éclats. En racines

ils exigent Une taille ordinaire du jeune bois; les belles variétés se greffent sur franc-

de-piedou sur églantiers. Par semis, on en obtient de nouvelles.]

Récolte. — On récolte les roses de Provins au mois de juin, lorsque le bouton
est sur le point de s'ouvrir. Elles ont moins de propriétés lorsqu'elles sont épanouies.
On sépare lés pétales du calice, et on les fait sécher rapidement au grand soleil ou dans
an grenier bien aéré, à l'étuve; puis on les conserve dans des boîtes de bois fermées,
et dans un lieu sec. En les laissant sécher lentement à l'air, ils sont moins odorants et
moins actifs. Quand.ils sont bien préparés, ils sont d'un beau rouge velouté et leur
odeur, augmente par la dessiccation. Toutefois, en veillissant, ils se décolorent un peu
et perdent de leur odeur. Dans le commerce, on doit rejeter les pétales peu rouges,
peu odorants, peu amers et astringents. L'onglet, qui reste jaune, ne doit pas en
être séparé. — Les roses de Provins ne sont pas supérieures aux autres. — Le com-
merce les tire surtout des environs de Metz, où elles sont fort belles.

Propriétés physiques et chimiques. — Les pétales de la rose rouge
sont (l'une odeur faible, mais agréable, d'une saveur amère etstyptique. Ils contiennent,
d'après Cartier (1), une matière grasse, une huile essentielle, de l'acide gallique, une
matière colorante, de l'albumine, du tannin, des sels solubles à base de potasse, des
sels insolubles à base de chaux, de la silice, de l'oxyde de fer. chariot, de Saint-
Agnan (2), dit avoir observé sur les pétales de cette espèce une sorte de cristallisation.
-L'eau, l'alcool et le vinaigre s'emparent des principes actifs.

[D'après les recherches de Filhol (3), les roses rouges ou de Provins ne contiendraient
pas de tannin, proprement dit, comme on l'avait toujours cru, mais seulement du quer-
àm. Ce savant chimiste y a trouvé, en outre, du sucre interverti (20 pour 100), de la
Jj/anmé ou matière colorante bleue, une matière grasse soluble dans l'alcool à 85° C
touillant, et Une autre qui ne se dissout pas dans ce liquide.]

kMinces incompatibles. Les sulfates de fer, de zinc, la gélatine, l'eau de chaux, etc.

PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.

Ai/iHTMtiEDR. — Infusion, de 8 à 15 gr. par
kilogramme d'eau.

Poudre, dé 2 à 8 gr. dans un véhicule appro-
prié.

Conserve, de 60 à 120 gr.

Swp.de 30 à 60 gr.

Miel rpsât, de 30 à 100 gr.

4 l'oeTJÉBiETO. — Infusion, de 15 à 60 gr. par
kilogramme d'eau, en lotion, collyre, etc.

«iiisur 16 de vin rouge), en injection, lo-
tion, etc. .

Bel rosal;, en gargarisme, collutoire, etc.

Vinaigre rosat, 1 de pétales sur 12 dé vinai-
gre blanc.
(La pommade rosat ne se fait plus, d'aprÊs le
Codex de 1866 (page 578), avec les roses
rouges. Voici quelle est la nouvelle for-
mule : axonge, 1,000 gr.; racine d'orea-
nette, 30 gr.; cire blanche, 8 gr.; huile vo-
latile de roses, 2 gr.)

La rose de Provins entre dans le sucre ro-
sat, dans le sirop d'absinthe composé, le sirop
de consolide, la confection Hamech, le dias-
cordium, la thériaque.la confection alkermes,
l'opiat de Salomon, etc.

La rose rouge est astringente, tonique; elle convient dans les écou-
ements muqueux chroniques, les catarrhes, les diarrhées chroniques,
les leucorrhées, les hémorrhagies passives, l'ophthalmie chronique, etc.
beaucoup d'auteurs ont attribué à la conserve de rose une grande efficacité
contre la pjfithisie pulmonaire. S'il faut en croire Avicenne, Valériola, Fo-
«sfus,:Rivière, Murray, Buchan, Kruger, etc., on serait parvenu, au moyen

fi fe"8'ie Pharmacie, 1821, t. VII, p. 527.

| M, 1832, t. XVIII, p. 6W.

m atrnete pharmaceutique de Toulouse et Répertoire de pharmacie, mai 1863.
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■932 ROSIERS.

de son usage longtemps continué, à suspendre la marche de cette maladie
et môme à la guérir. Ces auteurs administraient ce médicament en grande
quantité; ils citent des malades qui en avaient pris jusqu'à vingt et trente
livres dans le cours de leur traitement. Cette conserve m'a été utile dans les
sueurs et les diarrhées des phthisiques.

L'infusion de roses rouges, légèrement sucrée et acidulée avec le suc de
citron, modère les pertes utérines des femmes délicates qui ne pourraient
supporter des remèdes plus énergiques. Voltelen (f) en a obtenu d'excel-
lents effets. Il dit qu'elle lui a également réussi dans les fièvres putrides
et malignes compliquées de diarrhées séreuses ou sanguinolentes. Il recom-
mande l'infusion de roses avec le sucre de lait dans les affecticns catarrhales
du poumon, avec une sorte de diathèse hectique, flans les ulcérations in-
ternes, etc. Roques a souvent eu recours à la conserve de roses de Provins
combinée avec le sirop de pavot blanc et le nitrate de potasse, pour arrêter
ou modifier les hémoptysies rebelles,.

L'infusion et le vin de roses rouges, le miel et le vinaigre rosats s'em-
ploient en lotions, injections, gargarismes, collyres, comme astringents,
toniques, résolutifs. On met fréquemment en usage, contre les ulcères ato-
niques blafards, les roses infusées pendant une demi-heure dans du vin
rouge bouillant (1 partie sur 16 de vin). On applique des fomentations, des
cataplasmes et des sachets de roses sur les tumeurs froides et indolentes,
sur les engorgements atoniques, oedémateux.

(Avant que Velpeau et Boinet aient préconisé la teinture d'iode et l'aient
fait préférer comme d'un usage plus sûr et moins douloureux, on injectait
l'infusion vineuse de roses rouges dans les cavités closes, et surtout dans la
tunique vaginale, siège d'bydrocèle, pour y déterminer soit une modifica-
tion de tissu, soit l'inflammation adhésive.)

ROSIER A CENT FEUILLES. Rosa centifolia, L. ; rosa multiplex média, C. Bauh,
— Haller et Linné prétendent que ce magnifique rosier dérive du rosa m-
nina. Ses belles fleurs sont moins odorantes que celles du rosier musqué,
dont nous allons parler. On en prépare une eau distillée très-employée
pour collyres astringents, soit seule, soit comme véhicule de substances
plus actives, telles que le sulfate de zinc, le sulfate de cuivre, l'acétate de
plomb, le nitrate d'argent.

ROSIER MUSQUÉ , ROSIER DES QUATRE SAISONS , ROSE DE PUTEAUX , BOSE DE
DAMAS, ROSE MUSCADE OU MTJSCATE, ROSE MTJSCATELLE. Rosa moscata, Wikl,;
rosa damascena, Pharm. ; rosa semperflorens, Desf. ; rosa bifera, Persoon.

Ce rosier, originaire de l'Orient, est depuis longtemps naturalisé en France. On le
cultive dans les jardins, dans les bosquets ; mais il craint la rigueur des hivers, et sons
le climat de Paris il est nécessaire de le couvrir; ses fleurs répandent une odeur déli-
cieuse. C'est de cette espèce qu'on obtient l'essence ou huile essentielle de rose, em-
ployée principalement dans la parfumerie, et qui peut prendre la consistance du beurre
[beurre de rose).

[D'après Bilz les roses pâles renferment : essence de roses, quantité variable, taule
grasse 0.065, cire 2.050, résine 1.880, tannin 0.260, gomme 25.0, sucre mcnstal-
lisable 30.00, acide citrique 2.950, acide malique impur 7.760, fibre végétale 14.00,
épidermeû.552, eau et sel 13.483. ,,'..,,

L'essence de rose est un mélange de deux huiles essentielles, une solide jusqu'à 95 c..
et qui bout à 300° C, et qui est un carbure d'hydrogène; l'autre qui contient de 1 oxy-
gène et qui répand l'odeur de la rose; elle n'a pas été analysée. . ',

On falsifie souvent l'essence de roses avec celle du géranium rosat (géranium rosemh
celle-ci verdit par les vapeurs nitreuses, son odeur est altérée par l'acide sulfunque, eue
est colorée par l'iode; tandis que l'essence de roses n'est pas verdie par les vapeuis
nitreuses, n'est pas brunie par l'iode, mais l'acide sulfurique lui donne une mauvaise
odeur].

(1) Pharm. universa.
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ROSIERS. • 933

La plupart des auteurs de matière médicale regardent plusieurs espèces
de roses, et surtout la_ rose musquée, comme purgatives. Les Allemands se
purgent av"ec la seule infusion des pétales de cette rose dans du petit-lait.
Venel dit qu'il a purgé une femme avec quinze pétales de cette rose en
infusion, et quatre fois ce purgatif lui a réussi. Amatus Luzitanus considère
cette rose comme un purgatif énergique. Dans le Languedoc et la Provence,
les pétales de trois ou quatre roses musquées suffisent, suivant Lémery,
pourpurger. Ce purgatif est, en effet, plus actif dans les pays chauds que
dans le Nord. L'eau distillée de rose musquée est également purgative à la
dose de 500 gr. Loiseleùr-Deslongchamps s'étonne qu'un médicament aussi
agréable soit tombé dans l'oubli, tandis que tous les jours les médecins
prescrivent, pour purger, des préparations dégoûtantes par leur couleur,
leur odeur et leur saveur. C'est avec les pétales de cette rose, rosa pallida
dès-officines (1), qu'on fait le sirop de rose pâle, si vanté par Guy-Patin, et
celui qu'on appelle Sirop de rose pâle composé. Le premier se prescrit comme
laxatif, à la dose de 38 à 60 gr., surtout aux enfants ; le second, dans lequel
entre le séné, comme purgatif. Toutes les roses appelées Pâles, à pause de
la couleur de leurs fleurs comparée avec celle de la rose rouge ou de Pro-
vins, ont des propriétés purgatives et peuvent être substituées les unes aux
autres.

IOSIER DE BENGALE. Rosa indica, L. ; Rosa Rengalensis, Hort.—Cette char-
mante espèce, à feuilles luisantes, fleurit toute l'année en pleine terre. Une
de ses nombreuses variétés a des pétales qui sentent le thé à s'y méprendre,
ce qui l'a fait appeler la rose-thé ou rosier à thé. Si on parvenait à fixer cette
odeur, on pourrait en faire usage à l'instar du thé.

ROSIER DE CHIEN, — ÉGLANTIER A FLEURS BLANCHES OU ROSES. — Rosa ca-
niiw, — Ce rosier, à fleurs blanches ou d'un blanq rosé, champêtre, est
ainsi nommé parce qu'on a vanté sa racine contre la rage. Les dieux mêmes,
suivant Pline, avaient révélé en songe cette merveilleuse propriété à une
mère dont le fils avait été mordu par un chien atteint de cette terrible ma-
ladie. Ce prétendu antirabique a été proposé par un particulier à l'Académie
de médecine de Paris (2), en citant à l'appui quarante cas de guérison par
cemoyen. Tout cela est bien oublié et mérite de l'être. Loiseleur-Deslong-
; champs a obtenu plusieurs évacuations alvines au moyen des pétales do
' cette rose pulvérisés et donnés à la dose de 1 à 2 gr. 50 centigr. J'ai admi-
nistré cette poudre à la dose de 4 gr. ; elle a provoqué cinq selles, précé-
dées de légères coliques. Le fruit ou cynorrhodon, connu sous le nom de
jratte-cuï, à cause du prurit que les poils qu'il renferme causent à la peau,
sert à préparer la confection de cynorrhodon, qu'on emploie dans la diar-
rhée, surtout chez les phthisiques, dans la débilité des voies digestives. En
Allemagne on l'offre au dessert et on le mange avec les viandes. Celle qu'on
Wi Strasbourg et à Colmar est sucrée, légèrement acide et d'un goût fort
agréable. J'ai quelquefois mis en usage la décoction des fruits concassés du
tosier de chien (après en avoir enlevé les semences hérissées de poils), avec
une suffisante quantité de sucre, dans les diarrhées des enfants. Cette pré-
paration simple, et d'un goût agréable, tient lieu de sirop de coing là où il
«t pas toujours possible de se procurer ce dernier (3).
nn rUVet des semences du cynorrhodon, appliqué sur la peau, y cause
; ^démangeaison insupportable suivie de douleur, d'un léger gonflement

g) topai de pharmacie, 1826, t. XII, p. m.

2 Séance du 24 avril 1832.
tHC[ n S0™ 11030118 ont été analysés par Bilz (Journal de pharmacie de Tromensdorff,
Hllisshl» î , y a trouvé une huile volatile, une huile grasse, du tannin, du sucre incris-
B»nme À» v '* ,myricfae, une résine solide, une résine molle, de la fibrine, de l'albumine, de la
«iwiacide citrique, de l'acide malique, des sels, etc.
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934 • RUE.

et de points rouges qui se dissipent spontanément dans l'espace d'une
heure. Ce duvet peut être employé à l'intérieur comme vermifuge. Il agit
immédiatement et mécaniquement sur les vers en les piquant à la manière
du poil à gratter (dolichos pruriens, L.), que Chamberleine (1) a vanté comme
anthelminthique. J'ai plusieurs fois employé ces poils à la dose de 15 à 30
centigr., mêlés avec un peu de miel. Ce vermifuge, que les enfants prennent
avec facilité, tue les vers lombrics, et n'a aucun inconvénient. Ni les poils
du dolichos, ni ceux du cynorrhodon, ne produisent sur la muqueuse des
voies digestives l'irritation qu'ils déterminent à la peau; ils agissent exclu-
sivement sur les vers.

ROSIER SAUVAGE ou DES HAIES, ÉGLANTIER. — Arbrisseau formant un buis-
son épais, à fleurs d'un beau jaune. Une variété de cette espèce a les pétales
d'un rouge éclatant (rouge ponceau). Le nom d'Églantier s'applique aussi
au rosier de chien, dont nous venons de parler. Les propriétés du rosier
sauvage sont à peu près les mêmes que celles de ce dernier.

Il naît sur le fruit, la tige et la feuille des rosiers sauvages, par la piqûre
d'un insecte parasite (cynips rosce), une excroissance spongieuse (Fungusrosa-
ceus, Offic. ; Spongiola cynorrhodon, Pline), éponge d'églantier, connue dans
les anciennes pharmacopées sous le nom de Bédéguar, et à laquelle on at-
tribuait des propriétés astringentes, litbontriptiques, fondantes, etc. On la
croyait même propre à dissiper les goitres, à combattre les affections vermi-
neuses, les scrofules, l'hydrophobie, l'alopécie, la piqûre de la taren-
tule. Cette production a été, dit-on, employée avec succès pendant le cours
d'une épidémie de dysenterie en Sicile. Il est probable que l'analyse y ren-
contrerait des principes semblables à ceux qui entrent dans la composition
de la noix de galle, si l'on en juge par l'analogie d'origine. L'expérience a
fait justice de l'éloge exagéré des vertus du bédéguar, aujourd'hui tout à
fait inusité.

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