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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|titrepagesuivante=Pins et sapins (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Pins et sapins
}}
__TOC__
[836]
== Pimprenelle ==
Voir la page ''[[]]''
PIMPRENELLE. Poterium sanguisorba.
Pimpinella minor hirsuta. C. BAUH., TOURN., B. -— Pimpinella minor
loevis. G. BAUH.
ROSACÉES. — DRYADÉES. — Fam. nat. — MONOECIE POLYANDRIE. L.
La pimprenelle, plante vivace, que tout le monde connaît plutôt par son
usage en cuisine qu'en médecine, croît dans les prairies des montagnes, les
lieux incultes, au bord des chemins. On la cultive en prairies artificielles
pour la nourriture des bestiaux. Elle sert d'assaisonnement dans les sa-
lades. (Le ver à soie de l'ailante se nourrit fort bien de ses feuilles.)
Les feuilles de pimprenelle, d'une saveur amère, un peu styptique et
poivrée, ont été vantées comme diurétiques, astringentes, vulnéraires, et
propres à activer la sécrétion du lait, étant appliquées sur les seins. Cette
dernière propriété, exaltée par Tabernaemontanus, n'a pas été confirmée
par l'observation. Le nom de sanguisorba, donné à cette plante à cause de
sa prétendue efficacité contre les hémorrhagies, et celui de burnet qu'elle
porte vulgairement en Angleterre, et qui lui vient de son emploi topique
dans la brûlure, n'ont pas été non plus justifiés par l'expérience. Cette
plante, dont la médecine peut très-bien se passer, a été quelquefois mise
en usage en guise de thé, ainsi que l'aigremoine et le sainfoin, chez les ha-
bitants peu aisés des campagnes de nos départements du Nord.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
__TOC__
[836]
== Pimprenelle ==
Voir la page ''[[]]''
PIMPRENELLE. Poterium sanguisorba.
Pimpinella minor hirsuta. C. BAUH., TOURN., B. -— Pimpinella minor
loevis. G. BAUH.
ROSACÉES. — DRYADÉES. — Fam. nat. — MONOECIE POLYANDRIE. L.
La pimprenelle, plante vivace, que tout le monde connaît plutôt par son
usage en cuisine qu'en médecine, croît dans les prairies des montagnes, les
lieux incultes, au bord des chemins. On la cultive en prairies artificielles
pour la nourriture des bestiaux. Elle sert d'assaisonnement dans les sa-
lades. (Le ver à soie de l'ailante se nourrit fort bien de ses feuilles.)
Les feuilles de pimprenelle, d'une saveur amère, un peu styptique et
poivrée, ont été vantées comme diurétiques, astringentes, vulnéraires, et
propres à activer la sécrétion du lait, étant appliquées sur les seins. Cette
dernière propriété, exaltée par Tabernaemontanus, n'a pas été confirmée
par l'observation. Le nom de sanguisorba, donné à cette plante à cause de
sa prétendue efficacité contre les hémorrhagies, et celui de burnet qu'elle
porte vulgairement en Angleterre, et qui lui vient de son emploi topique
dans la brûlure, n'ont pas été non plus justifiés par l'expérience. Cette
plante, dont la médecine peut très-bien se passer, a été quelquefois mise
en usage en guise de thé, ainsi que l'aigremoine et le sainfoin, chez les ha-
bitants peu aisés des campagnes de nos départements du Nord.
[[Catégorie:Cazin 1868]]