Drymonia coccinea (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Drymonia coccinea (Aubl.) Wiehler
Synonymies
- Alloplectus coccineus (Aubl.) Mart. ;
- Besleria coccinea Aublet.
Noms vernaculaires
- Créole : crête poule [krèk-poul, krèp-poul].
- Wayãpi : alala ka’a, masakala kulumenay.
- Palikur : takaak abesu, takaak asusukwap.
Écologie, morphologie
Petite plante sarmenteuse du sous-bois des forêts primaire et secondaire, très commune.
Collections de référence
Grenand 51 ; Jacquemin 1533 ; Lescure 304, 552 ; Oldeman 356 ; Prévost 3770.
Emplois
Les Wayãpi originaires du Rio Kouc (Amapá) et les habitants de la région de Camopi, utilisent cette plante comme fébrifuge externe. Les feuilles sont broyées et frottées sur le corps du patient.
Les fleurs préparées en décoction additionnée de miel et de citron constituent chez les Palikur un remède contre la toux. Une autre préparration consiste à écraser des fleurs et des feuilles de cette espèce avec des pieds de Justicia pectoralis jusqu’à obtention d’un jus : ce dernier dilué dans l’eau froide est bu pour soigner les urines brûlantes (cystites) [1].
Étymologie
- Wayãpi : alalaka’a (Kouc, Camopi), de alala, « ara rouge » et ka’a, « plante » ; masakala kulumenay (haut Oyapock), de masakala, « poule » et kulumenay, « barbillon ».
- Palikur : de takaak, « poule », abesu, « crête » et asusukwap, « pénis ».
Tous ces noms se réfèrent aux bractées rouge vif qui protègent la fleur.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Les Mayna Jivaro d'Équateur utilisent cette plante pour soulager les douleurs gengivales et dentaires des enfants (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).