Stipagrostis acutiflora (Criquet)
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Stipagrostis acutiflora subsp. acutiflora (Trin. & Rupr.) de Winter
Famille : Poaceae
Basionyme : Aristida acutiflora Trin. & Rupr
Synonymes : Aristida acutiflora Trin. & Rupr., Arthratherum acutiflorum (Trin. & Rupr.) Trab. (1884), Arthratherum brachyatherum (Trin. & Rupr.) Coss. & Durieu (1867), Stipagrostis acutiflora (Trin. & Rupr.) De Winter (1963).
Type physionomique : Herbe vivace
Note : Les Stipagrostis appartiennent à la tribu des Aristideae et se distinguent par la présence de poils sur au moins une arête.
Description : Plante pluriannuelle formant de grosses touffes et atteignant plus de 65 centimètres de haut et 1 mètre de diamètre, de couleur vert clair. L’inflorescence est une panicule linéaire, les glumes sont membraneuses et les arêtes courtes (moins de 15 millimètres). Seule l’arête centrale est poilue, dans la partie supérieure. Les inflorescences ont un aspect global clair plus ou moins hyalin assez caractéristique.
Biogéographie : Espèce saharienne.
Type biomorphologique de Raunkier : Hémicryptophyte, voire chamaephyte.
Port : Herbe vivace cespiteuse.
Préférences édaphiques : Espèce psammophile.
Préférences hydriques : Espèce xérophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce commune des grands sables que l’on rencontre souvent associée à Stipagrostis pungens, à la marge de ses biotopes où l’aridité édaphique est un peu moins marquée.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 170
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 100
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 475
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Espèce utile et appréciée, pouvant fournir nourriture et surtout un bon abri, en particulier aux larves. Elle participe à la composition floristique de certains foyers de grégarisation.
