Schouwia purpurea (Criquet)

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Moricandia arvensis
Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012
Zilla spinosa
En hachuré, distribution géographique de l'espèce Schouwia purpurea selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).


Schouwia purpurea (Forssk.) Schweinf.

Famille : Brassicaceae

Basionyme : Subularia purpurea Forssk. (1775)

Synonymes : Schouwia thebaica Webb (1847), Schouwia purpurea (Jaub. & Spach) Maire, Schouwia schimperi Jaub. & Spach

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Plante ramifiée dont le développement est étroitement dépendant des conditions écométéorologiques. La hauteur à la floraison peut varier d’une cinquantaine de centimètres à près de 2 mètres. Les feuilles sont embrassantes, voire auriculées, plus ou moins charnues, souvent dotées d’un reflet bleuâtre. Les fleurs sont voyantes, de couleur violet pourpre. Les fruits sont des siliques ailées, aplaties perpendiculairement à la cloison et munies d’un bec de plus d’un centimètre de long.

Biogéographie : Espèce du Sahara méridional, remontant au Sahara central.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.

Port : Plante annuelle. Après dessèchement, elle prend une couleur blanc crème caractéristique et peut être roulée, dispersée par le vent sur de longues distances.

Préférences édaphiques : Espèce des sols lourds plus ou moins ensablés.

Préférences hydriques : Espèce méso-xérophile, qui nécessite de fortes réserves hydriques pour bien se développer, le développement pouvant s’étaler sur plusieurs mois.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce formant des faciès paucispécifiques sur des sols mêlés : anciens épandages, plus ou moins fossiles, constitués de sols lourds crevassés et ultérieurement ensablés, le sable comblant les crevasses, ce qui offre la possibilité de réserves hydriques considérables (sols tigiwa du Tamesna).


Espèces voisines : À l’état jeune, il peut y avoir confusion avec des jeunes plants de Calotropis procera (Aiton) W.T. Aiton, qui se reconnaissent facilement par la présence de latex laiteux. Dans les régions septentrionales, il peut y avoir confusion avec ''Moricandia arvensis (L.) DC. subsp. arvensis (p. 192) à l’état stérile.

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 271

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 408

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 109

Intérêt pour le Criquet pèlerin

PLANTE D'IMPORTANCE MAJEURE. Une excellente source de nourriture et un très bon abri. Également un parfait indicateur des biotopes de reproduction et de grégarisation.