Cissus erosa (Pharmacopées en Guyane)

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Paypayrola guianensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Cissus tuberosa


Cissus erosa. Fleurs abondantes d’ue liane ripicole
Famille Vitaceae



Cissus erosa L. C. Rich


Synonymies

  • Cissus elongata Miq. ;
  • Cissus salutaris Kunth ;
  • Vitis erosa Baker.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : amata lea.
  • Palikur : arakau arib.

Écologie, morphologie

Liane fine, commune à la végétation secondaire récente et aux zones ripicoles.

Collections de référence

Grenand 431, 1623 ; Lescure 572 ; Moretti 614.

Emplois

Cette plante, extrêmement abondante en Guyane, ne semble avoir retenu l’attention – en dehors d’un usage généralisé comme appât de pêche – que des Palikur. Ceux-ci lui attribuent des propriétés analgésiques et résolutives, utilisant en emplâtre les parties aériennes pilées pour soigner localement les ulcères de leishmaniose et les piqûres de raie (Potamotrygon hystrix) [1].

Étymologie

  • Wayãpi : de amata, « poisson Callichthys » et ea, « œil », « œil de Callichthys », en raison de la forme et de la couleur du fruit.
  • Palikur : de arakau, « lézard Tupinambis » arib, « queue ». La tige de cette plante ressemble à la queue de l’animal.

Chimie et pharmacologie

Les fruits sont riches en anthocyanes.

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Cette espèce est utilisée chez les Conibo du Pérou pour soigner les enflures des pieds (TOURNON et al., 1986a).