Coriandrum (Rolland, Flore populaire)
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Sommaire
[Tome VI, 212]
Coriandrum sativum
- coriandrum, latin de Pline et de Columelle.
- coliandrum, l. du m. â., Goetz.
- coleandrum, l. du m. â., Hessels.
- coriandrum, l. du m. â., Mowat.
- caliandrum, coantrum, l. du m. â., Wright.
- corandrum, I. du m. â., Germania, 1881, p. 402.
[213]
- coriandus, l. du m. â., Du C.
- persillus, persilius, l. du m. â., Diefenbach.
- cimicum anethum, anethum cimicarium, anc. nomencl., Karcher, De anetho, Argentorati, 1734.
- coliaundre, franç. du moyen âge, Mowat.
- coliandre, fr. du m. â., God.
- coriandre, f., franç., J. Camus. Op. sal. (XVe s.) ; J. Grévin, 1568 ; etc., etc. (Le mot est quelquefois masculin.)
- coriandré, m., coliandré, m., anc. provençal, Raynouard,
- coriande, f., franç., J. Camus, Livre d’h. ; Wecker, 1663 ; de Blégny, 1688 ; etc., etc. (Le mot est quelquefois masculin.)
- couliàndra, f., Larboust (H.-Gar.), Sacaze. — Luchon, c. p. M. B. Sarrieu,
- coulhàndro, f., toulousain, Noulens, Nonpareillas receptas, 1880, p. 53.
- couyàndro, f., Apt (Vaucl.), Col. — Avignon, Pal.
- couriàndroun, m., Bouches-du-Rhône, Villen.
- coillandré, m., toulousain du XVIe s., Noulens, Nonp. rec., 1880.
- coulhandré, m., Moyen et Bas Dauphiné, Moutier.
- coriàndré, m., Aude, c. p. M. P. Calmet.
- couyàndré, m., Arles, Laugier.
- couyàndri, m., niçois, Pellegrini. — mentonais, Andrews.
- couriàndo, f., La Malène (Lozère), r. p.
- couriande, masc., Vexaincourt (Vosges), Haillant.
- coriante, f., wallon, Wallonia, 1902, p. 142. — Meurthe, Michel, 1807.
- couriante, f., Moyenmoutier (Vosges), Haill.
- coriado, f., Moustier-Ventadour (Corrèze), r. p.
- scoriandre, f., anc. fr., Depoin, Livre de raison de Pontoise, 1900, p. 108.
- loriandre, f., Saint-Georges-des-Groseilliers (Orne), r. p. (Nom employé par les herboristes de la localité.)
- granéto dé boudin, f., cévenol, Sauvages, 1785.
- érba dé las granyotas, f., Pyr.-Orient., Companyo.
- anis pudént, m., provençal. — languedocien. (La graine de c. encore fraîche répand une odeur de punaise. Desséchée elle sent bon et sert à faire une espèce de dragée.)
- « Gascon, d'ordinaire, est matois ;
- Il n'est pas aisé de lui vendre
- Du poivre pour de la coriandre. »
- Le décri, conte, in-8° de 23 p., s. l. n. d., p. 6.
La dragée faite avec la coriandre est appelée :
- coriandre preparat, m., Montalbanais au XIVe s., Forestié, Comptes, 1894, passim.
[214]
- coriandre musqué, m., franç., La Contrelesine. 1618, f«» 112, r«.
- mtf,,far,ifz, m., Provence, âch,rd, 1785.
« Toumbo dé couriandré = il tombe des coriandres, il tombe du grésil. » Provence, Avril.
« Il fit semblant d'être content de ses discours et de cette coriandre. » Saint-Simon cité par Littré. (Dans cette phrase coriandre semble signifier pis aller, mais Littré ne donne pas d'explication.)