Lonchocarpus spruceanus (Pharmacopées en Guyane)

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Lonchocarpus negrensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Mucuna sloanei



Lonchocarpus spruceanus Benth.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : —
  • Palikur : sinapu purubumna.
  • Wayana : halihalimë.
  • Portugais : facheiro (DUCKE, 1949).

Écologie, morphologie

Arbre moyen ou petit, fréquent en zone dégradée ou ripicole.

Collections de référence

Grenand 1909 ; Moretti 1138.

Emplois

Bien que cette espèce soit bien présente, notamment autour de Cayenne, elle n’a pas de nom créole et seuls quelques habitants de la région connaissent ses propriétés ichtyotoxiques. Ils l’ont, dans ce cas, appris des Amérindiens avec qui ils sont en relation. Les Amérindiens, surtout Palikur et Karipuna du bas Oyapock et du nord de l’Amapá, emploient pour pêcher les feuilles et les racines.

La toxicité est réputée faible, ce qui explique l’exiguïté de son aire d’utilisation [1].

Étymologie

  • Palikur : de sinapu, « arbuste Tephrosia sinapou » et purubumna, « à grosses feuilles ». Ces deux espèces sont rapprochées en raison de leur même utilisation ichtyotoxique.

Chimie et pharmacologie

Les racines renferment un mélange de roténone et de dégueline (proportion 2-l) et les graines, 3 % d’un mélange de 12 α-hydroxyroténone et de théphrosine (MENICHINI et al., 1982). Pour les propriétés de la roténone, se reporter à Lonchocarpus chrysophyllus ; quant à la dégueline et à la théphrosine, ce sont des roténoïdes dont les toxicités sur les insectes sont respectivement de 60 % et 50 % par rapport à celle de la roténone (JACOBSON et CROSBY, 1971).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Les racines sont également utilisées comme ichtyotoxique par les Warao du nord-ouest de la Guyana (VAN ANDEL, 2000).