Pentaclethra macroloba (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Pentaclethra macroloba (Willd.) Kuntze
Synonymies
- Pentaclethra filamentosa Benth. ;
- Acacia macroloba Willd. ;
- Caillea macrostachya Steudel.
Noms vernaculaires
- Créole : wapa Charles.
- Wayãpi : —
- Palikur : yuumwi.
- Portugais : paracaxi, pracaxi.
Écologie, morphologie
Grand arbre commun en forêt inondable [1].
Collections de référence
Berton 101 ; Grenand 1643 ; Moretti 1141 ; Prévost 1354, 4059.
Emplois
Chez les Palikur, les graines pilées fraîches servent à confectionner des emplâtres pour soigner la gale et l’érysipèle [2].
Chimie et pharmacologie
L’huile extraite des graines de l’espèce africaine Pentaclethra macrophylla possède une composition proche de celle de l’huile de sésame, riche en lipides et protéines.
Les applications en diététique de l’espèce guyanaise mériteraient donc d’être étudiées (POUSSET, 1989).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ C'est un arbre typique des forêts inondables et humides du bas Amazone. En Guyane, il n'est vraiment commun que sur le bas Approuague et le bas Oyapock, disparaissant vers l'amont dès les premiers rapides.
- ↑ Les Brésiliens du bas Amazone utilisent la décoction de l'écorce comme vomitif (DUCKE, 1949) et en bain contre l'érysipèle (AMOROZO et GÉLY (1988). L’huile extraite des graines a été signalée pour le traitement des ulcères et pour soigner les morsures de serpent (Hortus Flum. 1952, in LEMÉE, IV, 1956) ainsi que les rhumatismes (AMOROZO et GÉLY (1988). En Guyana, cet arbre connaît de nombreux usages médicinaux, parmi lesquels on notera l'écorce pour soigner les bronchites (JOHNSTON ET COLQUEHOUN, 1996), les morsures de serpent venimeux, la leishmaniose, les blessures et les abcès, ainsi que les feuilles comme insectifuge ou en bain administré aux enfants atteints de rougeole... (VAN ANDEL, 2000).