Parkia pendula (Pharmacopées en Guyane)

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Mimosa pudica
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Pentaclethra macroloba


Parkia pendula. Inflorescence de bois ara



Parkia pendula (Willd.) Benth. ex Walpers

Synonymies

  • Inga pendula Willd. ;
  • Mimosa pendula (Willd.) Poir.

Noms vernaculaires

  • Créole : bois ara [bwa-ara], acacia-mâle.
  • Wayãpi : yululu.
  • Palikur : sakeg.
  • Portugais : visgueiro, joerana, pau-de-arara, cordão-de-São-Francisco.

Écologie, morphologie

Grand arbre commun mais dispersé en forêt primaire [1].

Collections de référence

Grenand 1111 ; Jacquemin 1760 ; Prévost 1373.

Emplois

Les Créoles de l’Oyapock préparent l’écorce en décoction et la boivent contre la dysenterie. Selon les Wayãpi, cet arbre est le domaine des esprits yululuya ; de ce fait il n’est jamais abattu et son utilisation comme plante médicinale est contrôlée par les chamanes. Lorsqu’un de ces esprits rend malade une personne en lui donnant mal à la tête, le chamane, après avoir diagnostiqué la cause du mal, ordonne une décoction d’écorce de Parkia pendula qui sera utilisée en lavage externe.

Chez les Palikur, la sève extraite de l’écorce et diluée dans un peu d’eau est un remède contre l’anoréxie. Selon BERTON (1997) l’écorce, préparée en décoction, est contraceptive en association avec celle d’Erythrina fusca (Papilionacées) ou de Tetragastris altissima (Burséracées) [2].

Étymologie

  • Créole : bois ara, de bois, « arbre » et ara, « ara rouge, Ara macao », car cet oiseau en consomme les gousses ; acacia-mâle, de acacia, « nom vulgaire en français du robinier d’Amérique » et mâle, en raison de la taille imposante de Parkia pendula.
  • Palikur : sakeg, de sakegbet, « écarté », parce que les branches sont presque horizontales.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. L'un des arbres géants les plus remarquables de la forêt, avec sa cime large et plane d’où pendent, à l'extrémité de longs pédoncules, de grosses gousses noires.
  2. Selon LE COINTE (1934), la décoction concentrée de l’écorce est utilisée comme hémostatique en Amazonie. Chez les Caboclos de la région de Santarém, l’écorce sèche pilée sert à soigner les blessures et l'écorce fraîche est utilisée en bain pour soulager les enflures (BRANCH et SILVA, 1983).