Aniba rosaeodora (Pharmacopées en Guyane)

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Aniba parviflora
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Kubitzkia mezii



Aniba rosaeodora Ducke

Synonymie

  • Aniba duckei Kosterm.

Noms vernaculaires

  • Créole : bois de rose [bwa-dé-roz], bois de rose mâle [bwa-dé-roz-mal].
  • Wayãpi : pauteloso, pilapuku’ɨ.
  • Palikur : —
  • Français : bois de rose.
  • Portugais : pau-rosa.

Écologie, morphologie

Arbre de taille petite à moyenne de la forêt primaire, devenu rare.

Collections de référence

De Granville et Burgot 4300 ; Prévost 3301 ; Prévost et Grenand 4317.

Emplois

Le bois de rose fournit une huile essentielle riche en linalol, un alcool terpénique très utilisé en cosmétologie. Le type de cette espèce vient de Guyane française, la variété brésilienne étant Aniba rosaeodora var. amazonica.

Dans les années 1920, naquit une véritable industrie du bois de rose qui déclina, en Guyane, avec l’épuisement de la ressource et la concurrence du linalol de synthèse. Pourtant, le linalol naturel fait toujours l’objet d’un commerce destiné aux parfumeurs. De plus, des études menées par les équipes de l’IRD et du Cirad (MORETTI et al., 2001) montrent que le bois de rose de Guyane est à plus de 90 % composé de linalol lévogyre, un produit réservé à la parfumerie haut de gamme, ce qui pourrait dans l’avenir susciter une relance de la demande et donc de la production, à condition toutefois que l’on abandonne la récolte en milieu naturel et que l’on maîtrise sa culture.

Étymologie

  • Créole : bois de rose, en raison de l’odeur émanant du tronc coupé ; en créole, bois de rose mâle, opposé à bois de rose femelle, indique que le premier (Aniba rosaeodora) produit davantage d’essence.
  • Wayãpi : pauteloso, altération du portugais pau-rosa ; pilapuku’ɨ, « arbre du poisson long (Boulengerella lucia) », en raison de la feuille grande et allongée.