Nautilocalyx kohlerioides (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Nautilocalyx kohlerioides (Leeuwenb.) Wiehler
Synonymie
- Episcia kohlerioides Leeuwenb.
Noms vernaculaires
Créole : — Wayãpi : ka’iu witoto, yamuleka’a pilã. Palikur : —
Écologie, morphologie
Plante herbacée épiphyte de la forêt primaire humide.
Collections de référence
Grenand 309, 355 ; Jacquemin 1523, 1616.
Emplois
Il semble exister chez les Wayãpi une certaine confusion autour de cette plante. Certains nomment N. kohlerioides et Columnea calotricha, yamulaka’a pilã et utilisent les feuilles froissées et macérées dans l’eau, soit comme fébrifuge en lavage externe, soit en cataplasme frotté sur le front contre les maux de tête [1]. D’autres nomment N. kohlerioides seule ka’iu witoto et utilisent ses fleurs et ses feuilles en décoction ou en macération en lavage externe pour protéger les bébés dont le père a violé un interdit de chasse (risque de dépérissement) concernant une variété de capucin brun (Cebus apella).
Étymologie
- Wayãpi : ka’iuwitoto, de ka’i, « singe capucin brun », u, « gros » et witoto, « pénis de singe » en raison de la forme de la fleur ; yamuleka’a pilã, « Paradrymonia campostyla cf. infra » et pilã, « rouge », en raison de la couleur des fleurs
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Les deux espèces ont en commun des fleurs pileuses et très colorées (rouge et orange).