Costus spiralis var. villosus (Pharmacopées en Guyane)

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Costus spiralis var. spiralis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Costus villosissimus



Costus spiralis (Jacq.) Roscoe var. villosus Maas

Noms vernaculaires

  • Créole : canne congo [kann-kongo] (terme générique).
  • Wayãpi : wilapa poã, kapiyã’ɨ yowa. [Le ɨ barré surmonté d'un tilde]
  • Palikur : tuiu awaig.

Écologie, morphologie

Grande herbe assez commune des clairières de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 1075 ; Grenand et Guillaumet 3196 ; Jacquemin 1502 ; Sastre 4738.

Emplois

  • Pour les Wayãpi, ce Costus aux feuilles très poilues est un hémostatique, principalement utilisé lors de blessure par flèche. Les tiges et les feuilles chauffées à la flamme sont pressées au-dessus de la plaie [1].
  • Pour l’usage chez les Palikur, se reporter à Costus erythrothyrsus. En outre la tige et les feuilles de la présente espèce servent à préparer une décoction bue soit contre le diabète, soit pour faire baisser la tension. Dans les deux cas, on en boit un verre tous les matins.

Étymologie

  • Wayãpi : wɨlapapoã, de wilapa, « flèche » et poã, « remède », « le remède des flèches » ; kapiyã’ĩ, cf. Costus claviger et yowa, « poilu », « le Costus poilu » en raison de la pilosité des feuilles.
  • Palikur : tuiu, terme générique et awaig, « mâle », en raison de son port robuste.

Chimie et pharmacologie

Cf. introduction sur les Costacées.

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  1. Cet usage est comparable à celui que font de Costus amazonicus (Loes.) Macbride les Taiwano du nord-ouest de l’Amazonie : les feuilles séchées et pulvérisées sont prisées pour stopper les saignements de nez (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).