Goupia glabra (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Goupia glabra Aublet
Synonymies
- Goupia paraensis Huber ;
- Goupia tomentosa Aublet.
Noms vernaculaires
- Créole : goupi [goupi], coupi [koupi], goupi blanc [goupi-blan], bois caca.
- Wayãpi : pasisi.
- Palikur : pasis.
- Aluku : kopi.
- Portugais : cupiúba.
Écologie, morphologie
Arbre commun des recrus forestiers ; il atteint une très grande taille en forêt primaire.
Collections de référence
Berton 195 ; Fleury, 298 ; Grenand 748, 3033 ; Moretti 9, 1326.
Emplois
- Pour les Créoles, la décoction de l’écorce, utilisée en bain de bouche, est un excellent analgésique dentaire [1].
- Chez les Palikur, la décoction de l’écorce est prise en bain en cas de dysménorrhée ou après un accouchement (BERTON, 1997).
Étymologie
- Créole : emprunt au kali’na (karib) kupi’i ; bois caca en raison de l’odeur du bois.
- Palikur : pasis, de psis, « excrément », pour la même raison que précédemment.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ L’usage de l’écorce comme analgésique dentaire est signalé chez les Kali’na (AHLBRINCK, ([1931] 1956) et en Amazonie péruvienne (DUKE et VASQUEZ, 1994). AUBLET (1775) signale l’usage du jus des feuilles pour soigner les inflammations oculaires ; un usage proche (traitement des cataractes) a été trouvé chez les Andoke d’Amazonie colombienne (DUKE et VASQUEZ, 1994). Les mêmes auteurs signalent l’emploi des feuilles comme teinture capillaire. Chez les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana, les bains préparés avec l’écorce sont recommandés pour traiter l’eczéma et la varicelle (VAN ANDEL, 2000).