Opuntia cochenillifera (Pharmacopées en Guyane)

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Epiphyllum phyllanthus
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Rhipsalis baccifera



Opuntia cochenillifera (L.) Miller

Synonymie

  • Nopalea cochenillifera (L.) Salm-Dyck.

Noms vernaculaires

  • Créole : raquette, raquette plate [rakèt-plat].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : iwogbot.

Écologie, morphologie

Cactus ornemental et acclimaté, commun sur la côte. Absent dans l’intérieur chez les Amérindiens.

Collections de référence

Berton 75 ; Moretti 1342.

Emplois

Chez les Créoles, l’infusion des parties aériennes est réputée pour soigner les échauffis (mycoses) en application locale. Elle est aussi employée comme shampooing pour les cheveux délicats. Ce dernier usage est également connu des Palikur. En outre, ces derniers amollissent les « raquettes » à la flamme et les appliquent sur les fronts douloureux ou sur le corps lors de convulsions ou de fortes fièvres pour les rafraîchir (BERTON, 1997), pour plus de détails, cf. aussi Lonchocarpus chrysophyllus, Papilionacées. La même préparation sert enfin à faire disparaître les cicatrices laissées par les éruptions cutanées [1].

Étymologie

  • Créole : raquette fait allusion à la forme des rameaux charnus aplatis.
  • Palikur iwogbot, de iwak, « main » et bot, « comme ».

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. À Trinidad, le suc extrait des « raquettes » est bu comme rafraîchissant; les emplâtres faits avec les raquettes écrasées, servent à soigner les furoncles. l'érysipèle et les plaies (WONG, 1976).