Tabebuia capitata (Pharmacopées en Guyane)

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Schlegelia violacea
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Tabebuia serratifolia



Tabebuia capitata (Bureau et K. Schum.) Sandw.

Synonymies

  • Tabebuia hypolepra Sprague et Sandw. ;
  • Tecoma capitata Bureau et K. Schum.

Noms vernaculaires

  • Créole : ébène verte [débenn-vert] [1].
  • Wayãpi : waiwɨ’ɨ. Le premier ɨ comporte un tilde suscrit.
  • Palikur : kwik kamwi.

Écologie, morphologie

Grand arbre de forêt primaire et de forêt sèche, assez commun.

Collections de référence

Grenand 1109, 1123 ; Jacquemin 1894.

Emplois

Chez les Wayãpi, l’écorce est préparée en décoction, utilisée comme fébrifuge en lavage externe.

Étymologie

  • Créole : l’arbre est comparé à l'ébène africain (du genre Diospyros, Ebénacées) pour la dureté de son bois qui est ici non pas noir mais vert à la coupe.
  • Wayãpi : de waiwɨ, « femme » et ɨ, « arbre ». Ce nom fait référence au mythe de création de la femme (F. GRENAND, 1982).
  • Palikur : kwik, « arbre Tabebuia serratifolia », kamwi, « qui ressemble ».

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Tabebuia capitata est difficilement distinguable de l'espèce suivante, Tabebuia serratifolia.