Olea (Rolland, Flore populaire)
Sommaire
[Tome VIII, 1]
Olea oleaster
- oleaster, oleastrum, olivastrum, oliva silvatica, oliva silvestris, oliva æthiopica, agrilea, agrielea, l. du m. â., — cathium, l. du m. â., Mowat.
- ooulivastré, m., ooulivié féràn, m., provenç. — agrialaou, m., amaréou, m., langued. — alaverd, provenç. et dauphin. au XVIe s., Solerius, 1549.
- pétoulié, m., pétourlié, m., pétournié, m., pétourlino, f., pétoulìn, m., pétélìn, m., provençal . [Il est ainsi appelé parce que son fruit ressemble à une crotte, pétoulo = crotte.]
- pignorié, m., mentonais, Andrews.
Olea europaea sativa
- olea, oliva, oliva sativa, olivarius, l. du m. â.
- oliver, olivier, oliu, anc. prov., Rayn. — olif, olive, f., anc. fr. (On disait au moyen-âge : le Christ au Jardin des Olives et non au Jardin des Oliviers. ) — ouli-ou, m., ouliéou, m., ooulivié, m., ooulévié, m., ooulivié, m., aourivié, m., provençal et langued.
- Le fruit est appelé :
- oleum, oliva, l. du m. â. — banca, l. du m. â., Du C.
- aoulivo, ooulivo, oulivo, ouélivo, provenç. et dauphinois. — olive, f., franç. — olife, f., M.-et-L. — yolive, f., Ferrières (Allier ).— nisette, f., argot paris.
- Le noyau de l'olive est appelé :
- grégnoun, m., grignoun, m., Gard. — mézéoun, m.,provenç. osso, italien.
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« Les noyaux écrasés, après qu'on a retiré l'huile, s'appellent nouzils, m. pl. » Aude, c. p. M. P. Calmet.
- Un lieu planté d'oliviers est appelé :
- oliveta, oliveda, olivetum, olivatus, oliveyretum, olivarium, olearium, I. du m. â. — ogglatum, oglata, l. du m. â., Du C.
- olivet, m., olivete, f., oliveroie, f., oliveraye, f., anc. fr., God. — oulivèdo, f., oulivièy 'ro, f., Gard, Hér. — olibètt, m., B.-P.
- Toponomastique :
- L'Olive, Les Olives, L'Olivier, Les Oliviers, L'Oliverie, L'Oliveraie, L'Olivet, Olivet, L'Olivette, L'Olivel, Les Oliveaux, noms de nombreuses localités.
- Auliveyrede, doc. de 1608, Auriveylet, doc. de 1636, Olliveiret, doc. de 1679, L'Oliverède, A Quo d'Olive (nom d'une colline), loc. des B.-du-Rh., Mortreuil.
- Olivanum, lat. de 1164, Mansus de Oliveriis, lat. de 1243, Hérault, Thomas, 1865.
- La Oliveyria, doc. du m. â., L'Olivaire, doc. de 1476, L'Olivarie, Les Olivaux, Dordogne, De Gourgues.
- Cambolivas, en 958, Chamboulive, aujourd'hui, La Croix de l'Olive, Haute-Loire .
- Le Banc des Olives, Gironde, sur le bord de la mer.
- Montolivet, local. près de Marseille.
- Montolieu, Montoulieu, Fontoulieu, localités du midi. (Ces mots se prononcent Montouliéou, Fontouliéou en patois.)
- Le Bois-Olive, l'Olivrais, Loire Inf., Quilg.
- Enseigne :
- A l'Olivier, enseigne assez fréquente.
- Onomastique :
- Oulif, De l'Olive, Olive, Olives, Ollieu (Provence), Oliveau, Olivaud, D’Olivet, Oulivet, Lolivier, Olivier, Olivière, Olivères, Doliveux, Olivain (Allier), Candolive (Vendée), noms de famille.
« L'Olive est un nom souvent donné à un valet dans les comédies, par ex. dans Dancourt, Moulin de Javelle, 1695 ; Boindin, Bal d'Auteuil, 1702 ; Dumaniant, Les Intrigants, 1787.
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- Faire la cueillette des olives se dit :
- aoulivà, oulivà, oulibà, oourivà, midi de la France.
- La cueillette des olives est appelée :
- olivaison, f., franç., Furetière. — ooulivado, f., midi de la France.
« L'olivier est sujet à deux maladies : 1° la morfée ou fumagie ; 2° la maffa ou charbon’'. » L. De Laget, Agric. de la Crau, 1896, p. 48.
« L'aouliviè voou bén béouré à San-Michéou et aiga doussa et temps frésc alla prima (au printemps). » Alpes-Marit., Cauvin, La commune de Contes, 1885, p. 116.
« Per sant Andriou La bergo es sul l'ouliou = à la St-André (30 nov.) la verge bat I'olivier. » H.-Vienne. — « Per sant Andréou La lato sus l'ouliéou. » Provence.
- L'olive qu'on porte dans la poche afin d'améliorer sa maturation, est dite :
- pochée, franç., Le Tintamarre du 20 janvier 1867. — pochetée, fr. « Les olives sont bonnes quand elles sont pochetées. » De Caylus, Œuvres, 1787, X, 113. — émpouchado, couvado, provenç.
« Oleastellus = couleur d'olive. » lat., Arch. f. lat. Lexic., 1884, p. 392. « Couleur olyvastre = même sens. » XVIe s., Varthema, Voyages, éd. Schefer, 1888, p. 89. — « Couleur olive = nuance du vert ; olive rousse, olive pourrie = autre nuance du vert. » Macquer, Art de teinturerie, 1763, p. 47.
« Oulibétes, f. pl. = testicules. » Béarn, Lespy. — « Changer l'eau des olives = pisser. » L. Rigaud, D. du jarg. par., 1878. — «Chanjà l'àyga dé las oulivas = pisser. » Montpellier, Camp . de Magal., 1898, p. 3.
« Cette petite arrogante Qui me tient à sa mercy Gronde quand je luy présente Des olives de Poissy. » Parnasse des muses, 1627, p. 74.
« La teste faicte en olive. » Amours du fidèle Du Pont, 1620, p. 5. — « L'olive = la tête. » argot, G. Macé, Mes lundis en prison, 1889, p . 249.
« Olive = poignée de porte ayant cette forme. » L. De Soudak, L'amour d'un clown, 1888, p . 174.
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« A Toussan L'oulivo à la man. » cévenol, Sauv., 1785. — « Fày mi veïré uno ooulivo a san Jan, T'én farày veïré milo à Toussan. » Bouches-du-Rh., Villeneuve, 1821, IV, 348.
« Quand trouono dins lou mes de fébrié Toutt l'ouoli claou dins un culié = quand il tonne en fèvrier , toute l'huile tient dans une cuiller ; c.-à -d. il n'y a ura pas d'olives. » Aveyron, J. Duval.
« Sésoun de néjo Sésoun d' ooulivo. » Franc-prouvençau per 1880. — « Il faut du froid pour que l'olivier charge. » Prov. provenç., Barjavel., Cult. de l ‘oliv., 1830.
" A santo-Catarino L'oli és à l 'ourivo ; à san-Blày L'és éncaro mày. » Cassis (B.-du-Rh.), A. Saurel, Statist. de Cass., 1857, p. 151.
« Ouncho -mé lou pé, Touncharày lou bé = graisse-moi le pied , je te graisserai le bec. » cévenol, D’Hombres.
« Fày mi paouré et ti farày ric. » Alpes-mar., Cauvin, Commune de Contes, 1885, p. 115.
« Espélio -mé (taille-moi) dit l'ouliviè, té véstirày. » cévenol, Sauv., 1785. — « Désabiyo mi , iou t'abiyarày. » Var, Pellicot, Calendr. provenç., 1846, p. 109. — « Paouré dé bo és riché d'oli = l'olivier pauvre de bois est riche en huile. » cévenol, D'Hombres. — « Tant mày l'on li fay, tant mày l'on né tiro. » cévenol, D'Hombres.
« Celuy qui laboure I'olivier le supplie de fructifier ; celuy qui le fume a sa requeste enterinée, mais celuy qui le taille le contrainct de tout poinct à fructifier. » XVIe s., La Maison rustique.
« May péndou, Mày réndou = plus les olives restent sur l'arbre, plus elles rendent d'huile. » Gard, Statist. de la Fr.
« Il faut que l'olivier soit : fumat coumo un ouor e lourât da un pouor = fumé comme un jardin et labouré avec un porc, c.-à-d , retourné complètement comme fait le porc qui fouille la terre avec son groin. » Alpes-Marit., Cauvin, La Commune de Contes, 1885, p. 116.
« Olivié rar, Tén-lo-ti car = olivier rare, c.-à-d. espacé, tu dois l'estimer. » Alpes-Mar., Cauvin, La Commune de Contes, 1885, p. 115.
« Oulivié de toun gran, castagné de toun péro, amourié tiouné = olivier de ton grand-père, châtaignier de ton père, mûrier à toi. » Gard, D'Hombres . (Même proverbe en Provence et dans l'Hérault.)
« Qui ne possède que des oliviers est toujours pauvre. » Prov. niçois, Fodéré, Voyage aux Alpes-Marit., 1821, Il , 93.
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« Vouloir tirer de l'huile d'un olivier mort. » Provence, Em. Souvestre, Derniers paysans.
« Une seule olive est or, La seconde argent, La tierce tue gent. » G. Meurier, 1582.
« Une olive de savetier = un navet. » Rigaud, Jarg. par., 1878.
« Avoir son olivier courant = avoir sa liberté, avoir ses aises. » anc. franç., God. [Sur cette locution d 'origine obscure voir Romania, 1903, p. 450-451 et 1904, p. 139.] « Reprendre l'olivier courant = reprendre l'habitude de la maison. » Pays de Caux, Boulen, Voyages, 1906, p . 91.
« Danser les olivettes = courir les uns après les autres en serpentant autour de trois arbres ou de trois autres points fixes qu'on marque exprès. » Furetière, 1708. — « Avoir les olivettes = être battu. » Romania, 1881, p. 393. — « Ton affaire est faite, tu vas aller danser De belles olivettes après ton souper. » ld., p.394. — Sur cette loc. voy. Mém. de l’ acad. des sciences de Marseille, 1868-1869, 334-335 ; Romania, 1899, p. 193 ; Wallonia, 1908, p. 371.
« A la fête de l'Assomption les enfants parcourent les rues en chantant : Nostra Dama dé la mar, Qué fa flouri, qué fa glanar, Una bona pluya per les olivié, vié, vié, vié, » Cassis (B.-du-Rh.), Saurel, Hist. de Cass.
« L'olive a naturellement hayne contre les luxurieux et telle que si une putain la plante de ses mains, l'arbre ne rendra jamais aucun fruict. » J. Des Caurres, Œuvres diversif., 1584, fet 98, r°.
« On dit que le chesne planté en la fosse d'un olivier, devient stérile. » J. P. Camus, Homélies festives, 1625, p. 190.
« On guérit la fièvre en écrivant sur une feuille d'olivier cueillie avant le lever du soleil : ca , roi , a. » Thiers, Traité d. sup., 1697, I, 435.
« Qui en soinge (songe) cueille olives ou les mengut (mange), c'est signe de joie et de lyesse, mais qu'elles soyent bien meures. Mais s'il semble ad celli qui soinge que il les mengue verdes, c' est signe de ire et de courroux. » J. Camus, Songes au moyen-âge, 1895.
Devinettes. — « Grand, grand couma un oustaou (maison’') ; Pichot, pichot couma un dédaou (dé à coudre) ; Dous couma lou mou ; amar couma lou fèou ? — L'olivier, l'olive et l'huile. » Languedoc, Roque-Ferrier, Enigmes p., 1876. — « Grand coumé lou céou (ciel), Pichot coumé un anéou (anneau), Amar
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- coumo lou féou Et doux coumé lou méou = l'olivier, son feuillage, son fruit et son huile. » Provence.
Héraldique. — « La famille de Bréhier a trois olives dans ses armes avec cette devise : ferrum servat = l' oli ve, c.-à-d. l'huile, conserve le fer. » De Bosseret, Devises de Bretagne, 1894, p.80.
Symbolique. — L'olivier est le symbole de la paix, c'est une tradition venue des anciens. — « Une branche d'olivier signifie : faisons la paix ; une feuille d 'olivier veut dire : jamais d'autres que vous je n'auray. » Traité curieux des couleurs, 1647, p.78.
« L'olivier symbolise la chasteté. » Au moy. âge, Notices et extr. d. man., 1906, p. 707.
Héraldique. — Pour l'olivier dans l'héraldique, voir : Renesse, Ill , p. 627 ; IV, pp. 101-109.
- olive d' Espagne, fr., Oliv. De Serres, 1600. — ooulivo éspagnénco,'’ provenç. — spagnou, m., Nice . —
plàn de Fontvielle, m., Hérault .
- spagnuola, olivotto, italien.
- aoulivo à la picholino, Provence, Pellas, 1723. — picholine, f., pauline, f., olive de Lucques, fr., Pomet, 1694. « Messieurs Picholini de Saint-Chemas savent mieux saller ces olives que tous les autres. » —pichoulina, f., Montpellier, Magnol, 1686. — péchoulino, f., pijoulino, f., Beaucaire. — olive odorante, olive luquoise, fr., Rozier, 1793. — oliverole, f., fr. diaI., Amoreux , Traité de l'oliv., 1784. — luco, f., Langu edoc. — olivérolo, f., Béziers.
« On appelle olives à la picholine celles qu'on retire de la saumure après un certain temps, qu'on ouvre avec un canif en forme
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de spirale, et auxquelles on enlève le noyau, que l'on remplace par un morceau d'anchois ou une câpre ; on les renferme dans des bouteilles d'huile fine, et on peut les conserver aussi longtems que l'on veut pour l'usage. » Aulagnier, 1830.
- grossano, f., Toulon, Amoreux, Tr. des oliviers, 1784. — grosse ronde, grosse sylvie, Marseille, Amoreux, Tr. des ol., 1784. — barralénco, f., Aix-en-Prov., Garidel, 1715. — àmpoulaou’', m, Montpellier, Magnol, 1686. — boucerlou, m., mourfoundudo, f., Provence.
- rédoundalo, f., rédoundial, m., rédounalo, f., rédounaou, m., rédounèl, m., languedoc. — pomal, m., Pyr.-Or. — poumaou, m., Vaucluse, B.-du-Rh. — pomèy'ral, m., pomérèlo, f., Gard. — prunaou, m., Marseille. — castriolo, f., languedoc. [Cette olive est spécialement cultivée à Castries (Hér.).]
- olive royale, f., franç., Oliv. De Serres, 1600 ; Duhamel Du Monc., 1755. — ooulivo ròyalo, f., ooulivo aoustralo, f., tripar, m., tripardo, f., còyass, m., còyasso, f., plàn dé Collias (Collias est un village du Gard), grassén, m., ooulivo dé Grassé, f., plàn dé Saloun, m., salouné, m., Provence et Languedoc. — partàn, m., Var.
- ooulivo amèndo, f., améllènco, f., améllénco bastardo, f., aménlaou, m. (l'arbre), améllaou, m. (l'arbre). Provence et Langued.
- oliva fatta a mandorla, italien.
- Cette variété ressemble à une amande munie de sa coque verte.
- cournialo, f., cournial, m., courniaou, m., curné, m., acurnènco, f., Provence, Langued . — couchésal, m., Nîmes, Amoreux, Tr. des oliv., 1784. [Je soupçonne une grosse erreur de copie pour
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- cournial ou un mot semblable.] Mistral a reproduit ce mot dans son Tres. du fel., sous la forme coucho-saou’'. — palmié, m., Lorgues (Var), Amoreux, Tr. des oliv., 1784. — olivier brun, Toulon, Amoreux, Tr. des ol., 1784.
- crognale, italien.
- églantaou, m., aglàndaou, m., glàndaou, m., carpéntrasso, f., plàn d'Aix, m., pounchudo, f., cuou pounchu, m., bécu, m., bécudo’', f., Provence, Langued. — bequerut, m., franç., Olivier De Serres, 1600. [Cette olive a un peu la forme d'un gland.]
- avélané (l'arbuste), m., avélàn (le fruit), m., Var.
- lanétt, m., Basses-Alpes.
- pignola, f., Nice, Italie.
- boutéyaou, m., oulivieyra, f., Montpellier, Magnol, 1686. — ooulivièy'ro, f., galinénco, f., michélénco, f., boutignaou, m., boutéyano, f., boutiniaou, m., boutéyènco, f., bouti-énco, f., pontichudo barralènco, f., Provence. — pounchudo, f., Provence, Langued. — pognua, f., Grasse, Amoreux, Tr. des ol., 1784. — coloumbàn, m., coloumbana, f., Nice. — couloumbalo, f., couloumbaou, m., Provence. — galinénco, f., angéloun sagé, m., bénésagé, m., Hér. — columbaia, italien .
- boukétié (l' arbuste), m., rapugoun, m., rapugo, f., rapughèto, f., rapughiè, m., rapughièro, f., grapiè, Provence, m., Langued. — rapuina, italien .
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- blàncaou, blànkètt, blànkèto, blankètié (l'arbuste), m., aoubano, f., Provence, Langued. — blàncal, m., Pyr.-Or. — olive blanche, olive vierge, franç., Rozier, 1793.
- argéntaou, m., argéntalo, f., luzén, m. (l 'arbuste), ooulivo luzènto, f., Provence, Langued.
- vèrmiyaou, m., vèrmèyalo, f., mèrviaou, m., marvèyèto, f., mèrvièto dé Manosco , rougè, m., rougèto, f., roujolo, f., rousséoun, m., roubéy'roou, m., càyano, f., càyano rougèto, f., càyoun, m., càyouno, f., cayé, m., càyétiè, m., brigno, f., brignoulèn, m., éntrécastélèn, m., plan .d’ Entrecasteaux, plan d’ Eyguières, péndotuyé, m., olivier pleureur, préourou, m., sanguin à feuilles de buis, Provence, Languedoc.
- verdala, f., Montpellier, Magnol, 1686. — vèrdalo, f., vèrdal, m., verdano, f., vèrdaou, m., vèrdouré, m., vèraou, m., blavé, m., avànturié, m., pourridalo, f. (elle se pourrit facilement), plàn dé Callas, callassèno, f., Provence et Langued.
- morengue, f., franç., Oliv. De Serres, 1600. — mòy'ral, m., Pyr.-Or. — mouraou, m., mouréscalo, f., mouraoudo, f., mourèto, f., mouro, f., mourèlèto, f., mourèlè, f., nègraou, m., nègralèto, f., nègralo, f., nègrouro, f., nèy'grèto, f., nèy'grètt , m., ribié, m. (elle est particulièrement cultivée à Ribiers), ribièro, f., ribèy'raou, m., Provence et Langued. — sabatiè, m., Fréjus, Amoreux, Tr. des oliv., 1784. — Tànco d'aoubré, f., Vaison (Vaucluse), Amoreux, Tr . des ol., 1784.
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- pigaou, m., Montpellier, Magnol, 1686. — pigalo, f., picoto, f., picatado, f., pikèto, f., Provence, Langued.
- sallierne, f., fr. dial., Oliv. De Serres, 1600. — salièrna’', f., Montpellier, Magnol, 1686. — sàyèrno, f., Nimes.
- saouraou, m., saourénco, f., saoulìn, m., saourìn, m., saourino, f., plàn dé saourino, m., saouzìn, m., saouzèn, m., saoujìn, m., saoujèn, m., Provence et Langued. — sauzin, m., fr. dial., Oliv. De Serres, 1600.
L'arbuste a le port et le feuillage du saule.
- arabanié (l'arbuste), m., arabàn (le fruit), m , Nice, Provence.
- prouvénçalo, f., prouvénçalètt, m., marséyéso, f., cayano de Marséyo, f., plàn dé Figanières , m., Provence, Langued.
« Les femmes de Marseille ressemblent aux olives de leur pays, un peu aigrelettes au dehors et dures comme des noyaux au dedans. » Dubois De Genne, Le troupier à cheval, 1862, p. 60.
- ooua, f., palma, f., Pyr.-Or.