Crematosperma brevipes (Pharmacopées en Guyane)

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Annona tenuiflora
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Duguetia paraensis


Crematosperma brevipes

Crematosperma brevipes (DC. ex Dunal) R. E. Fr.

Synonymies

  • Guatteria brevipes DC. ex Dunal
  • Crematosperma poiteaui (Diels) R. E. Fr.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : apelemu’ɨ.
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Petit arbre, rare, de la forêt primaire. Son écorce est très amère[1].

Collections de référence

De Granville 1509 ; Grenand 1509 ; Jacquemin 2141, 2349 ; Lescure 549.

Emplois

Chez les Wayãpi, l’écorce sert à soigner des affections des organes génitaux atteignant hommes et femmes et se caractérisant par une douleur et un écoulement de pus. Elle est préparée en décoction que l’on boit chaque jour aussi longtemps que persistent les écoulements.

La même préparation utilisée en lavage externe est un remède contre la fièvre, la gale et diverses éruptions cutanées.

Étymologie

  • Wayãpi. apelemu, « punaise aquatique géante (Belostoma grandis) » et ɨ, « arbre », « l’arbre-punaise », ainsi nommé en raison de la forme de ses feuilles qui ressemblent à autant de punaises géantes.

Chimie et pharmacologie

Tous les organes sont riches en alcaloïdes du type bisbenzyliso-quinoléique et biphénylique : leur compostion alcaloïdique est proche de celle des Guatteria ; ils renferment aussi des saponines. Les études chimiques réalisées ont été publiées sous le nom de Guatteria guianensis (Aubl.) R. E. Fr. (BERTHOU et al., 1989), les herbiers de référence ayant été révisés par la suite par le spécialiste qui les a identifiés comme étant Crematosperma brevipes.

Tests chimiques en fin d’ouvrage

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  1. Cet arbre présent partout dans l'intérieur de la Guyane, n'y est nulle part fréquent.