Sceau de Notre-Dame (Cazin 1868)
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Sceau de Notre-Dame
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SCEAU DE NOTRE-DAME. Tamnus commimis. L.
Tamnus racemosa, flore minore luteo pallescente. TOURN.
Tarn commun, — tamisier, — racine vierge, — vigne sauvage, — vigne noire, herbe aux femmes battues.
DIOSCORÉES. Fam. nat. — DIOECIE HEXANDRIE. L. Cette plante vivace vient spontanément dans les bois, dans les haies et les •sons du milieu et du midi de la France. On la trouve dans les environs fleranstChelles, Montmorency, Saint-Cloud).
JJffWption. — Racine simple, grosse, fusiforme, blanchâtre, cylindrique. — m longues, grêles, sarmenteuses, lisses, volubiles, de 25 à 30 centimètres de hau- M'LT- feuilles alternes, luisantes, longuement pétiolées, cordées, acuminées. — mâlM r°lques' d'un Wanc Jaunfttre ou verdàlre, petites (mai-juin-juillet). — Les fleurs verte sp°?ées en grappes allongées, axillaires ; calice campanule à six divisions ou- divi<L~ • s femelles portées sur des pédoncules axillaires courts. — Calice à six baies™ resSerrées e' adhérentes à l'ovaire. — Un style à trois stigmates. — Fruits : rouges, ovoïdes, de la grosseur d'une petite cerise, à trois loges polyspermes. downloadModeText.vue.download 997 sur 1308
968 SCEAU DE SALOMON.
Parties usitées. — La racine, les pousses tendres. Kéeolte. — Comme celle de bryone.
[Culture. — Cette plante est multipliée 1 par division des racines. Elle pousse bien dans les bois, dans les terres fraîches et un peu humides.]
Le tam est une plante purgative tout à fait oubliée, et qui cependant mé- rite une place dans l'officine du médecin de campagne. A petite dose elle est apéritive et diurétique. Sa racine sèche, en poudre, purge à la dose de 2 à 4 gr. — L'odeur et la saveur de cette plante annoncent des propriétés énergiques. Sa racine, remplie d'un suc visqueux, d'une saveur acre, d'une odeur nauséabonde, a été considérée depuis longtemps comme catha'rtique hydragogue et diurétique. Lobel la considère comme exerçant une action spéciale sur l'appareil urinaire et utérin ; elle peut augmenter la sécrétion des urines graveleuses et glaireuses, et favoriser les règles. — Les Guéris- seurs de campagne font manger les premières pousses tendres de cette plante, comme les asperges, pour diminuer la rate pendant ou après les fièvres intermittentes. Ils appliquent la racine, après l'avoir pilée ouratissée, sur les contusions et les ecchymoses; de là le nom d'herbe aux femmes bat- tues. Elle est aussi résolutive que celle de bryone. Celse en conseille l'usage pour détruire la vermine de la tête.
Je n'ai aucun fait particulier à citer en faveur de cette plante, que je me propose d'essayer. Elle se rencontre assez rarement dans nos contrées du nord.