Raifort (Cazin 1868)

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Quintefeuille
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Raisin d'Amérique


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Raifort cultivé

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RAIFORT CULTIVÉ. Raphanus sativus. L. Raphanus minor oblongus. G. BAUH. — Raphanus. OFF.

Radis cultivé, — raifort des Parisiens. CRUCIFÈRES. — RAPHANÉES. Fam. nat. — TETRADTNAMIE SILICULEUSE. t.

Celte plante annuelle (PL XXXIII), cultivée dans tous les jardins potagers est, dit-on, originaire de la Chine.

Description. — La forme des racines, dans cette espèce, détermine les variétés suivantes : 1" Radis cultivé (R. sativus) : racine globuleuse ou napiforme, d'une couleur rose ou blanche à l'extérieur, toujours blanche intérieurement ; 2° Petite Rave [R. » garis), variété de la précédente : racine globuleuse, déprimée ou oblonguc, blanche, rose ou rouge ; 3» Radis noir, plus particulièrement Raifort des Parisiens {R. «rt racine volumineuse, à épiderme noir, rugueux, à chair dure et très-piquante. — Tijjes de 60 à 90 centimètres, droites, rameuses, rudes au toucher, écartées. - Feu*r tiolées, amples, alternes, rudes, principalement celles du bas, découpées en lyre, a loues inégaux, ovales ou oblongs, dentelés, arrondis ou aigus à leur sommet, le terminal Beau- coup plus grand que les autres; feuilles supérieures presque simples. — Fleursmancies, purpurines ou d'un violet tendre, solitaires, pédicellées, réunies en grappes longues, lâches, terminales. — Calice composé de quatre folioles droites, serrées, conniventes, - Corolle à quatre pétales en croix; six étamines tétradynames; quatre glandes surie disque de l'ovaire; un style très-court; stigmate simple en tête. — .Fm\:ïïis- oblongue, renflée vers sa base, prolongée en une pointe subulée, spongieuse, m** «ente, divisée .intérieurement en deux loges renfermant des semences arrondies.

Parties usitées. — Les racines fraîches.

[Récolte. —Les racines de ces plantes sont d'autant plus délicates qu'elles sont mangées plus jeunes et cueillies au moment du besoin.

Culture. — Le radis sauvage vient dans toutes les moissons et les déco*, terrains cultivés; les radis sont semés tous les quinze jours, du printemps a HUI

(1) Voyage, t. I, p. 314.

(2) De morb., lib. u.

(3) De recond. febr. intermitt. nalura. Amsterdam, 1759.


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RAIFORT SAUVAGE. 891

On hâte la germination en mouillant les graines vingt-heures avant de les semer. Si on veut avoir des radis doux, non acres, il faut pratiquer des arrosages fréquents.

propriétés physiques et chimiques. — Les graines des raiforts sont assez riches eh huile fixe pour qu'il soit possible de les exploiter industriellement, s'ils donnaient plus de graines; les feuilles et les souches renferment une huile essentielle acre :et sulfurée.]

Ces diverses variétés de raifort, employées comme alimentaires, et dont la thérapeutique peut retirer des avantages, sont stimulantes et antiscorbu- tipes, J'ai vu guérir en 1854, par le seul usage du pain, des pommes de terrecuites» des oignons, du radis noir, de la salade, du cresson et du pis- senlit, un scorbut grave, avec oedème et ulcères aux jambes, taches caracté- ristiques, hémorrhagies nasales, stomatite fétide et ulcération des gencives, àezuticordonnier de trente ans, qui avait contracté cette maladie dans un logementhumide et étroit, où il se tenait presque constamment.

(La décoction miellée de raves est un remède populaire contre les toux opiniâtres.)

Tissot (1) la vante à l'extérieur contre les engelures. On en augmente l'effi- cacité en y ajoutant 1/16 de vinaigre. La partie malade est mise plusieurs fois par jour dans cette décoction tiède. Celse (2) recommande le même moyen.' ■"'."'.;.

' La racine de radis noir ou des Parisiens (raphanus niger), qui a une saveur acre et piquante très-prononcée, est rubéfiante, d'après Loiseleur-Deslong- champs. L'écorce noire qui enveloppe cette racine, râpée et appliquée au bras, y a développé, au bout de trois heures, une rubéfaction analogue à celle que produit la farine de moutarde. L'expérience, répétée deux fois, a donné les mêmes résultats.

[Nous citerons encore le radis sauvage ou ravanelle (R. raphanestrum, L, raphanestrum arvense, Wallz) comme jouissant à peu près des mêmes pro- priétés, seulement ses racines sont trop fibreuses et trop menues pour être mangées. On a attribué aux graines de cette variété, mélangées au froment, ùnémaladie fréquente en Suède qu'on nomme raphania ou raphanis; elle consiste dans des contractions des articulations, des douleurs violentes pé- riodiques, des convulsions ; Linné a produit cette maladie chez les poules en les nourrissant de graines de ravanelle.]

RAIFORT SAUVAGE. CocMearia armoracia. L.

HnfihMsrusticanus. GER., PARK., G. BAUH., TOURN.—Raphanussylvestris, sive armoracia multis. J. BAUH.— Raphanus magna. DOD. Armoracia. PLIN. — Raphanus sylvestris. BLACK.

Grand raifort Sauvage, — cranson, — moutarde dés capucins, des Allemands, — moutardelle, i i radis de cheval, — cran de Bretagne, — rave sauvage.

iCrociFÈRES. — AXYSSINÉES. Fam. nat — TÉTRADYNAMIE SILIQUEDSE. L. ' Le grand raifort sauvage, plante vivace, vient spontanément dans les ossés, sur les bords des ruisseaux, dans presque tous les départements de afrance, principalement en Bretagne. On le cultive dans les jardins. En A;n|ieterre et en Allemagne, il est l'objet d'une grande culture.

btef ^^P**01»* — Racine forte, charnue, cylindrique, très-longue, renflée, d'un

mSv'ï, l'extérieur, blanche en dedans. — Tige robuste, dressée, de près d'un 'ïttemn j 1striée' rameuse en haut, cannelée, glabre, creuse. — Feuilles radicales «lSa^',longuement Pétiolées, ovales-oblongues, un peu ondulées, crénelées; les suaires inférieures, oblongues, ordinairement pinnatïfldes, sessiles; les supérieures

S^sin'P-3".^édit.

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892 RAIFORT SAUVAGE.

-lancéolées, entières ou crénelées : toutes d'un vert brillant. — Fleurs blanches lier™ phrodites, régulières, en grappes rapprochées en une panicule terminale (juin-juillet) Calice à quatre sépales libres, caducs, un peu étalés. — Corolle à quatre pétale' 7

croix, libres, caducs, longuement unguiculés. —Six étamines tétradynames.—Antlte-

Ibilobées, intorses. — Ovaire libre à deux carpelles, partagé en deux loges polyspermes' "— Style indivis, persistant. — Stigmate entier. — Fruit : silicules longuement pédicel- lées, subglobuleuses, à valves très-convexes, non cavénées; graines sans périsperme" comprimées.-

- Parties usitées. — La racine, quelquefois les feuilles.

[Culture. — Le raifort, sauvage est multiplié par tronçon de racine que l'on met -en terre au printemps; il aime une terre fraîche, ombragée. On peut aussi le semer à Pat- -tomne pour le repiquer en place au printemps.]

Récolte. — Le raifort (racine et feuilles) ne doit être employé qu'à l'état frais (l),

- On l'arrache après la floraison; elle est plus active lorsqu'elle a atteint sa deuxième année. Elle n'est plus convenable après deux ans, et doit être rejetée lorsqu'elle est

ligneuse. Les feuilles récoltées avant la. floraison sont plus actives.

Propriétés physiques et chimiques. — La racine de raifort est ino-

- dore tant qu'elle reste intacte ; mais brisée ou divisée, elle répand une odeur vive, am- moniacale; sa saveur est piquante, chaude, amère, brûlante, qualité qu'elle doit i une ■

. huile aussi acre que celle de la moutarde, et qu'elle perd par la coction et la dessic-

  • cation. Elle contient, d'après Einhoff, une résine amère, du soufre (toutes les cmcilères

. en contiennent), de la fécule, de l'albumine, une huile volatile d'un jaune clair, très-fé- tide et très-irritante ; de l'acétate et du sulfate de chaux, du ligneux, etc. — Bnsi, ' Fremy et Boutron ont démontré que l'huile volatile ne préexiste pas plus dans les racines de raifort que dans la moutarde et les amandes amères ; elle ne prend naissance que par une sorte de fermentation.

i Subslt n 'es incompatibles : les carbonates alcalins, le bichlorure de mercure, totale d'argent, les infusions astringentes, telles que celles de quinquina et de noix de galle.

'. '- • PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.

A: L'INTÉRIEUR. —Infusion, de 15 à 30 gr. par ' kilogramme d'eau. , Suc exprimé, de 15 à 30 gr. Eau distillée, de 15 à 30 gr. dans une po- tion. "Sirop (1 de suc sur 2 de sucre), de 15 à 60 i gr., en potion. Sirop composé préparé à froid (Dorvault,

page 557), mêmes doses. Sirop de raifort préparé à froid (Commucci). (On prend six - ou huit raiforts, que l'on coupe en morceaux, que l'on étend en cou- ches sur des ficelles rapprochées, tendues c au-dessus d'un plat ou d'une assiette. On les couvre de. sucre en poudre, et quelques heures après on trouve au fond du vase un

liquide sirupeux que l'on recueille et que

l'on fait prendre au malade le matin. (Sirop de raifort iodé : sirop de raifort, »

gr.; iode, 50 centigr.; alcool, Q. S.—Dose,

20 à 100 gr. par jour.) Vin ou bière (par macération à vase clos «e

la racine fraîche, 8 à 15 gr. sur 1/3 lite),

de 30 à 100 gr. Teinture, de 8 à 15 gr., en potion. Racine crue râpée, comme assaisonnement.

A L'EXTÉRIEUR. — Teinture, en frictions.-

Pilé, en pédiluves, sinapisme, etc. ■

La racine de raifort entre dans le TU. >

bière et le sirop antiscorbutiques, m « 

teinture de raifort composée, etc.

>c:; La racine de raifort est très-stimulante et antiscorbutique. Son action, puissamment tonique et excitante, due à l'huile volatile acre et caustif que la fermentation y développe, l'a fait conseiller dans les scrofule,!®

-catarrhes chroniques, l'asthme pituiteux, l'engorgement des voies respi - foires, l'oedème des poumons, les rhumatismes chroniques, cenai hydropisies passives, quelques maladies cutanées, etc. A l'extérieur, agit comme .rubéfiante et peut, comme telle, remplacer la moutarde-.^

 ; Le raifort sauvage est,une plante précieuse ; il est, comme -le cocfl ■

r'au premier rang des plantes antiscorbutiques, et convient dans tous

"'■ (1) Selon les recherches de Lepage (in Dorvault, p. 499), le raifort ne Pfd P*3^ fjre

"-par la dessiccation, lorsque cette dessiccation a été opérée convenablement, us ^^ •intervenir l'eau pour que, sur-le-champ, l'huile volatile prenne naissance. Aussi ^r^, cien de Gisors a-t-il été amené à proposer l'emploi de la poudre de railort dans ie que la farine de moutarde. ' "'"',.

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RAIFORT SAUVAGE. : 8Ô3 '

i les toniques stimulants sont indiqués. Le suc de raifort est vomitif à la ■ dose de 30 à 80 gr.:Suivant Rivière, la semence de cette plante, à la dose feISàSIgr- en décoction, est aussi émétique et purgative. (Ciet vomitum, • àsmaavelinfusio in aceto cum melle tepido assumaturet aqua superbibatur, dit: Sérbeder. (Ettmulër dit avoir guéri une femme hydropique, ascitique et scorbutique,ïavec toux, difficulté de respirer, au moyen de la racine de : ailort sauvage infusée dans du vin blanc, avec du cresson d'eau haché et pilé dans uu: mortier. La malade buvait ce mélange, qui purgeait par. haut - etparbas. Gilibert considère le suc delà racine de cette plante comme un ' des plus forts diurétiques indigènes. Bartholin fait infuser la racine de rai- lort dans la bière, comme antiscorbutique et diurétique. Bergius faisait avaler, contre la goutte et le rhumatisme chronique, 1 cuillerée de râpure^ de cette racine chaque matin à jeun, et par dessus 1 tasse de décoction de ■ sommités de genévrier. Linné faisait grand cas du sirop préparé à froid avec kraifort dans l'asthme scorbutique. Sydenham recommandait la racine de celte plante dans les hydropisies qui'sont la suite des fièvres intermittentes. Mien la croit utile dans le rhumatisme. Raygerus (1) rapporte qu'une dameaffectée depuis plusieurs années d'un rhumatisme qui avait résisté à tous les moyens connus, en fut débarrassée par l'usage de la décoction de: cette racine dans du lait. Lanzoni (2) a guéri un bourgeois de Ferrare,. attapé d'un enrouement chronique considérable au moyen du sirop de. raifcri.. . ■•::. .'■'.. :

Les Suédois: préparent un petit lait médicamenteux, en jetant du lait

bouilli sur la râpure du raifort, humecté avec du vinaigre ; ensuite ils eni

séparent le fromage. Ce petit lait, que j'ai fréquemment employé dans ma< pratique comme diurétique, est une excellente préparation. Je l'ordonne jr«ipaîemeut dans l'ànasarque, le scorbut, la gravelle sans trop d'irrita- tion, et dans ;certaius catarrhes chroniques. Je me trouve très-bien dans la> leuccfMegmatie, les cachexies, la chlorose, etc., de l'usage du vin de racine; de raifort et de baies de genièvre concassées, de chaque 30 gr. pour 1 litre de bon vin blanc. Je fais prendre ce vin par plusieurs cuillerées par jour, our aladose de 60 gr. matin et soir.

-Hufeland, (3) faisait digérer pendant vingt-quatre heures 30 gr. de racine fraîche dé raifort dans 1 kilogr. de bière, avec addition de 30 gr. de sirop simple, et administrait cette boisson par tasses toutes les trois heures dans; l'bydropisie. Brenneck (4) prétend que cette même infusion est très-eineace dans l'aménorrhée et la leuchorrhée. Vitet recommande l'infusion con- centrée dé racine de raifort contre la leucophlegmatie. Desbois, de Roche- fort, propose de remplacer, pour les pauvres, le vin antiscorbutique par celui de raifort. La racine fraîche, râpée et infusée du soir au matin dans nerrede vin-blanc, que l'on prend après l'avoir passé avec expression, est JÏ remède populaire contre la gravelle.

'-Wjïws Huss (5) recommande ce médicament dans l'hydropisie qui
Ppend d'une affection des reins, et qui se décèle par une proportion trôs-

, ?!'* d'albumine dans les urines. Rayer a employé avec avantage la racine

doraifort dans lliydropïsie résultant de la néphrite albumineuse chronique.

yJ"™> dit cet auteur, l'hydropisie diminuer, ou môme quelquefois dis-

R™*® complètement, par l'action diurétique de la tisane de raifort sau-

m- Plusieurs malades ont refusé de continuer celte boisson, parce qu'ils

, W^oent désagréable, et qu'elle leur fatiguait l'estomac. J'en ai vil

«autres qui, malgré la persévérance avec laquelle ils en ont fait usage, n'en

WffiS ««^««Aîntadï, 1836, p. 30.

i / uimcBbscli, Zeil$tliri[ï \wr die gemmmte Medizin, 1837, t. IV, cah. 3.

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894 RAISIN D'AMÉRIQUE.

ont retiré aucun soulagement. Cependant, de tous les diurétiques c'r-t encore celui dont l'usage m'a paru offrir généralement le plus de chances d succès (1). » Martin-Solon vante aussi ce puissant diurétique contrel'alh minurie.

Gommucci (2) recommande l'emploi contre l'ictère d'un sirop de raifort sauvage (Voyez Préparations pharmaceutiques et doses), qu'on administre trois ou quatre jours de suite dans la matinée, ordinairement 4 doses suf- fisent. D'après Gommucci, depuis dpuze ans cette formule n'aurait pas échoué une seule fois entre ses mains. ^

(Le sirop de raifort réussit fort bien en collutoire dans le muguet.)

La propriété rubéfiante et puissamment révulsive de la racine de raifort est à peine connue dans la médecine urbaine. Cependant Cullen la regarde comme plus active que la moutarde, et Haller la dit préférable pour pré- parer les sinapismes, à toutes les plantes de la famille à laquelle elle appar- tient. Cette racine est, d'après les expériences de Dubois, de Tournai, etles miennes, l'un des plus prompts de tous les rubéfiants connus. « Un cata- plasme de cette racine râpée et appliquée à la partie inférieure de l'avant- bras gauche, a produit chez nous, dit Dubois, les phénomènes suivants: au bout de six minutes d'application, sensation de cuisson très-marquée qui va toujours croissant ; vingt minutes, sentiment de chaleur et de brûlure très-cuisante. Il existe à la peau une plaque d'un rouge vif, de la grandeur de la paume de la main, et ayant la plus forte analogie avec une forte brû- lure au premier degré. L'expérience, répétée plusieurs fois, a toujours donné les mêmes résultats. Il résulte également de nos expériences que les feuilles de raifort écrasées, mises dans une quantité convenable d'eau chaude, four- nissent des bains de pieds rubéfiants, qui ne le cèdent en rien à ceux qu'on : prépare avec la farine de moutarde. Ces mêmes feuilles, écrasées et appli- : quées au bras pendant deux heures, ont développé chez nous tous les plié- : nomènes d'une rubéfaction assez intense. »

Ayant expérimenté sur moi-même l'application topique du raifort sau- ; vage, j'ai obtenu absolument les mêmes résultats. Je l'ai ensuite fréquem- ment employé dans ma pratique rurale, et j'ai toujours eu à melouerde son effet. Nous avons, a la campagne, une foule de plantes dont les pro- priétés analogues nous offrent des ressources variées pour satisfaire à une . seule et même indication.