Laiteron (Cazin 1868)

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Laîche
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Laitues


Sommaire

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Laiteron

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LAITERON. Sonchus oleraceus. L.

Laitron.

CHICORACÉES. — LACTUCÉES. Fam. nat. — SYNGÉNÉSIE POLYGAMIE ÉGALE. L.

Description. — Plante vivace, lactescente. — Tige ramifiée, à rameaux épais. - Feuilles laciniées, alternes; pédoncule cotonneux. — Calices lissés.— Fleurs (juillcl- août) jaunes, réunies en grand nombre sur un môme capitule dont l'involucrc est formé de bractées sur plusieurs rangs et imbriquées, souvent renflé à sa hase. — Réceptacle nu, fovéolé. — Fruits.: akènes non prolongés en bec, comprimés, couronnés par une aigretle sessile, molle, très-blanche, formés de soies très-fines sur plusieurs rangs, réu- nies, par faisceaux à leur base.

Parties usitées. — La plante entière, le suc.

Culture. — N'est pas cultivée ; pourrait être reproduite par semis.

(Inusité de nos jours en France, le laiteron était autrefois en grand hon- neur ; il est encore employé fréquemment en Orient.

Pline dit que « le sonchus renferme un suc salutaire qui calme les dou- leurs d'entrailles et augmente le lait des nourrices. » On croit communé- ment dans nos campagnes qu'il active la sécrétion lactée chez les bestiaux. Les Orientaux usent du jus de la plante cuite, en boissons laxatives et adou- cissantes dans les affections chroniques des organes digestifs et de leurs an- nexes.

A l'extérieur, la plante entière est émolliente; on peut l'employer en ca- taplasmes; à l'île de Chypre, on frotte les affections cutanées chroniques, dartreuses (psoriasis, lichen, herpès, etc.), avec une étoffe de laine rouge, jusqu'à ce que le sang sorte; on humecte alors les points malades avec le suc laiteux de la plante, fraîchement exprimé.

Nous citerons les espèces voisines S. arvensis et <S. maritimits.)

(1) Flora berola.

(2) Nov. act. nat. curios., t. VII, p. 10.

(3) Diss. de caricibus sarsaparilloe succedaneis. Erlangoe, 1784.