Buplèvre (Cazin 1868)
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Buplèvre
Perfoliata vulgatissima, sive arvevsis. G. Bauh. — Auricula muris pulcho flore albo. J. Bauh. — Buplevrum perfoliatum rotundifolium annuum. Tourn. — Perfoliata. Dod., Off., Murr.
Perce-feuille, — oreille de souris, — oreille de lièvre. Ombellifères. Fam. nat. — Pentandrie digynie. L.Cette plante, très-commune dans les champs, préfère les terrains secs et sablonneux.
(Description. — Racine dure, blanchâtre. — Tige cylindrique, lisse, rameuses. — Feuilles ovales, arrondies dans leur partie intérieure, pointues à leur sommet, glabres, d’un vert glauque, nerveuses, la plupart perfoliées ou percées par la tige, les inférieures amplexicaules. — Fleurs : ombelles terminales, sans involucre universel, involucres partiels à cinq foliotes ovales, jaunâtres intérieurement. — Cinq pétales entiers, recourbes, subcordiformes. — Cinq étamines à anthères terminales sphéroïdes. — Un ovaire infère, à deux styles, réfléchis, pelits.)
[Culture. — Les buplèvres se cultivent en terre franche, humide, mi-soleil ; on les multiplie par graines, marcottes et boutures.]
Les feuilles de buplèvre mâchées sont âpres. Cette àpreté est plus prononcée dans les graines. Suivant Solenander, Simon Pauii, Welsch, Boeder, Chomel, cette plante est un excellent vulnéraire et le plus efficace de tous les astringents, puisqu’il prévient et guérit même les hernies. Schulze dit que les feuilles cuites dans le vinaigre et appliquées chaudes sur les ganglions les dissipent comme par enchantement. Les éloges prodigués au buplèvre sont réduits à bien peu de chose au creuset de l'expérience. Linné l’avait déjà jugé infidèle et superflu.
Buplèvre falciforme
Le buplèvre falciforme {buplevrum falcatum, L.), considéré par Haller comme fébrifuge, est aussi tombé en désuétude. Ses vertus sont tout aussi illusoires que celles du buplevrum rotundifolium.