Anthyllide (Cazin 1868)

De PlantUse Français
Révision de 18 janvier 2013 à 07:23 par COGNEAUX Christian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Ansérine (Cazin 1868) |nomcourtpr... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Ansérine
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Arabette

[75]

ANTHYLLIDE. Antîiyllis vulneraria. L.

Anthjllide vulnéraire, — vulnéraire, — triolet jaune. LÉGUMINEUSES. —LOTÉES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.

Petite plante herbacée, que l'on trouve dans les terrains calcairo-argileux, secs et sablonneux; généralement peu commune dans le Nord. La beauté du feuillage et les têtes de fleurs de cette plante la rendent propre à l'orne- ment des jardins. Elle est mangée par les moutons, les chèvres et les boeufs. La vulnéraire paraît propre à utiliser comme fourrage les sols les plus ingrats.

Racine pivotante, assez profonde. — Tige couchée, velue, de 1 à 6 décimètres de longueur. — Feuilles ailées avec impaire plus grande. — Fleurs jaunes, disposées en tête (mai-septembre). — Calice renflé. — Fruit arrondi, 1-3 sperme, recouvert parle calice.

On attribue à cette plante des propriétés astringentes et vulnéraires. Pilée et appliquée en topique, et prise en décoction aqueuse, on la considère dans les campagnes comme propre à cicatriser les plaies, à résoudre les contu- sions et à prévenir les suites des chutes et des commotions.