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Aconit (Cazin 1868)

35 octets ajoutés, 17 janvier 2013 à 23:53
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'''Description.''' — Racine épaisse, fibreuse, noirâtre, épaisse, napiforme, à rhizomes latéraux, courts, terminés chacun par trois racines pivotantes. — Tige droite, simple, glabre, cylindrique, haute d'environ un mètre. — Feuilles alternes, pétiolées jusqu'à la base en sept ou huit lobes allongés, profondément incisés en lanières étroites. — Fleurs violettes, bleues, grandes, disposées en épi terminal (de juillet en septembre). — Calice pétaloïde, irrégulier, formé de cinq sépales inégaux, pubescents en dedans ; un supérieur en capuchon, deux latéraux plans, inégalement arrondis, deux inférieurs plus petits, ovales, entiers. — Corolle formée de deux pétales irréguliers, à long onglet, canaliculés, terminés supérieurement par une sorte de petit capuchon creux, recourbé à son sommet, offrant à son ouverture une petite languette roulée en dessus ; ces deux pétales sont cachés sous le sépale supérieur. — Étamines au nombre de trente environ, égales, beaucoup plus courtes que le calice, à filets serrés les uns contre les autres. — Ovaire à trois carpelles surmontés de trois filets. — Fruit formé de trois (rarement de cinq) follicules glabres, oblongs, à bec aigu, divergents dans leur jeunesse. — Semences anguleuses, noires, chagrinées.
['''Culture.''' — Cette plante vient dans tous les terrains et à toutes les expositions, et préfère les sols pierreux plutôt secs qu’humides; on la propage soit de graines semées après leur maturité à mi-ombre, soit par division des touffes à l'automne; elle se ressème d'elle-même. Les A. spicatum, macroslachium, neubergense, variétés du napellus, et les A. variegatum, rostratum, paniculatum, stœrkanium, intermedium, espèces ou variétés de l’A. cammarum, sont souvent substituées au napellus. L’A. anthora est le type d'une première section des aconits, le cammarum celui d'une seconde et l'A. lycoctonum celui d'une troisième.] Parties usitées. — Les feuilles et les racines.
Les ''A. spicatum, macrostachium, neubergense, variétés du napellus'', et les ''A. variegatum, rostratum, paniculatum, stœrkanium, intermedium'', espèces ou variétés de l’A. cammarum, sont souvent substituées au napellus. L’A. anthora est le type d'une première section des aconits, le ''cammarum'' celui d'une seconde et l'A. lycoctonum celui d'une troisième.] Parties usitées. — Les feuilles et les racines.  '''Récolte. ''' — On récolte cette plante dans le mois de juin. Après l'avoir mondée et disposée en guirlandes, on l'expose au séchoir. Elle perd de ses. vertus par la dessiccation; toutefois, desséchée avec soin et ayant conservé une belle couleur verte, elle garde ses propriétés acres âcres et narcotiques pendant longtemps. Elle est plus active dans le Midi que dans le Nord, h à l'état sauvage qu'à celui de culture, recueillie dans les pays montagneux que dans les contrées basses et humides. L'aconit des montagnes de la Suisse doit être préféré. [La racine d'aconit doit être récoltée à l'automne, on la lave pour la débarrasser de la terre et on la fait sécher à l'étuve; on la conserve dans un endroit sec et h à l'obscurité. Il est peu de plantes sur les propriétés desquelles la culture, le climat, le choix des espèces aient plus d'influence que l'aconit; il faut toujours repousser les espèces cultivées. D'après SohroffD’après Schroff, de Vienne, qui a fait de belles recherches sur les aconits en 186'21862, ils devraient être classés par rang d'activité d’activité dans l'ordre l’ordre suivant: 1° VAconitum l’Aconitum ferox; 2° l'A. nnpeUus napellus et ses sous-espèces ou variétés; 3° l'A. neomonlanum neomontanum , l'A. tanrlcum el VAtauricum et l'A. variabile; à" les Aconituiii vnnef/alum''Aconitum variegatum, cainmarumcammorum, paniculatum el '' et ''anthora. '' Les jeunes pousses de l'A. lycoclonum lycoctonum sont inolfensives inoffensives ; Linné dit qu'elles sont mangées par les Lapons. Les racines, au contraire, se rapprochent par leur activité de celles de l'.ll’A. ferox WnUicli Wallich qui croît sur l'IlymalayaHymalaya, dont on trouve la racine dans le commerce ; elle renferme en moyenne deux fois plus de principe actif que l'aconit napel.j ]
Propriétés cliiinif|ues. — Steinacher, Braconnot, Pallas, Peschier, Geiger el Jlesse, ont publié leurs analyses sur divers aconits. |Bi'andes en isola le principe actif, il le nomme aconitine, mais c'est Messe qui, en 1833, l'obtint h l'état de pureté plus grande ; elle a été étudiée par Ceiger, Berthemot, Stahismidt, Morson, Planta, Liégeois, E. Hottot, etc. Selon Stahismidt, l'aconitine peut être représentée par C"°I1*' O" Az. D'après les recherches récentes de Morson, l'aconitine est mélangée quelquefois avec une substance étrangère moins active qu'il désigne sous le nom de iiapelline; quant h YaconelUne, découverte par G. et ïl. Smith el qui présenterait tous les caractèi'es de la nicotine, son existence nous paraît très-douteuse.
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