Canavalia brasiliensis (Pharmacopées en Guyane)
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Canavalia brasiliensis Mart. ex Benth.
Synonymie
- Canavalia fendleri Piper.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : moy kumãna, kumãna lã.
- Palikur : —
Écologie, morphologie
Liane fine de la végétation secondaire.
Collection de référence
Prévost et Grenand 975.
Emplois
Chez les Wayãpi du nord, les « haricots » extraits des gousses sont écrasés et appliqués en emplâtre humidifié sur les morsures de serpent. L’emplâtre est changé chaque jour [1].
Étymologie
- Wayãpi : moy kumãna, de moy, « serpent » et kumãna, « haricot cultivé (Phaseolus lunatus L.) » ; kumãna lã, de kumãna, « haricot cultivé » et lã, « qui ressemble ».
Chimie et pharmacologie
Les graines des Canavalia renferment des protéines toxiques : la concavaline A, la canavanine, qui est thermolabile, et la canatoxine 1-5. La concavaline A est une lectine particulière, dépourvue de partie protéique, dont la structure rappelle celle des anticorps des vertébrés.
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- ↑ Déjà à la fin du XIXe siècle, COUDREAU (1893) signalait un « haricot » à usage alexitère chez les Wayãpi.