Boll (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- RAZES. Au dire d’El-Kboùz, c’est le concombre indien ^.xAd IS3. Il ressemble à la câpre. Il est amer, chaud et sec au second degré, et astringent. Il fortifie les organes. Il est utile contre les indurations des nerfs, leur ramollissement et leurs diverses affections de nature algide, comme la paralysie et le tic facial. Il enflamme l’estomac et sert contre les vomissements. — On le fait entrer dans plusieurs préparations. Il resserre le ventre et chasse les vents.
- Ishak ibn Amrân. Le boll est une graine noire, qui a la forme d’une perle, mais qui est plus aiguë (Sontheimer a hij+ST, plus grosse) et a la tête pointue. Elle contient une amande grasse qui est la partie employée. On l’expédie de l’Inde.
- El-Basry. Le boll est chaud et sec au troisième degré. Il est subtil. On l’emploie contre le relâchement des nerfs et la goutte. C’est un aphrodisiaque.
- Massîh. Le boll est une drogue de l’Inde qui ressemble au chell J.£. On l’emploie contre les bémorrboïdes.
Sontheimer ainsi que Dietz ont rendu le boll par Cucumis indicus, ce qui prouve qu’ils ne l’ont pas reconnu, bien que cette synonymie se trouve incidemment et à faux ras f.l-iif.ï donnée par Sontheimer à l’article oloslion. Or le boll ou bel appartient à la Camille des Auranliacées. On lit dans le Ma-la-iessâ que c’est une graine qui sort d’une enveloppe allongée. La comparaison faile avec la câpre doit s’entendre des graines et non du Iruit, qui a le volume du coing, d’où son nom de marmelos, coing en portugais. (Voir, sur le bel, Garcias ab Horto et M. Collas dans la Revue coloniale, &856.) Le bel est très employé dans l’Inde contre la dysenterie et la diarrhée. On l’appelle aussi crateva et feronia.