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Bakilla kobty (Ibn al-Baytar)

Bakilla
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Bân


225 - Bakilla kobty Nymph.ea nelumbo, Kvctfios A/j


Nom accepté : [[]]

[1-189]

Les Egyptiens lui donnent le"nom de djameça &m*^Is-, avec un djini et un tin. C’est une erreur de la prendre pour le lupin.

  • Dioscorides, H, 1 28. C’est une plante abondante en Egypte. On la rencontre aussi en Asie et en Cilicie. Elle se trouve dans les eaux stagnantes. Elle a les feuilles grandes, pareilles à un pétase, une tige de la loa-°ueur d’une coudée et de la grosseur du doigt. La couleur de sa fleur est pareille à celle de la rose rouge, et son étendue est double de celle de la fleur du pavot. Après la floraison, il se forme quelque chose qui ressemble à des alvéoles où l’on trouve de petites fèves. Ce même endroit s’élève de manière à dépasser le niveau des endroits où il n’y a pas de graines et à ressembler à une bulle d’eau. Ou lui donne le nom de kibourioun ou kiboulioun (leçon du mai). 1071) : quand on veut semer cette graine, on le met dans une niasse d’argile et on le laisse tomber dans l’eau. La racine de cette plante est plus grosse que celle du roseau. On la mange cuite et crue. La fève elle-même se mange aussi à l’état de crudité. En séchant elle devient noire et elle est plus petite que la fève ordinaire. Elle jouit de propriétés astringentes et convient à l’estomac. Sa farine, prise, en boisson à l’instar de la tisane, convient dans le dévoiement chronique et l’ulcération des intestins. L’enveloppe est plus active. Cuite avec du vin doux, on l’administre à la dose de trois verres (e>^ b>L»j%S, pour rendre le grec xvzQcov). Quant à la partie verte et amère qui se trouve au milieu de la graine, on la triture, on l’associe à de l’huile de roses et on l’injecte avec succès dans les oreilles douloureuses.

Ibn el-Beithàr a oublie quelques mots au début. On lit dans Dioscorides : la fève égyptienne, que quelques-uns appellent pontique, Ôv évioi •ûtovtikov xaAoûfft. Ces mots se trouvent dans la traduction arabe de Dioscorides. M. de Sacy a reproduit cet article dans Abdallatif, p. 102. mais il s’est trompé en écrivant (j^JaAi et jj~yUki.y, au lieu de et .