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Akharsadj (Ibn al-Baytar)

Akhînoûs
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Addâd


26 Āḫarsāǧ - Akharsadj, Sorte de Figuier? (1).

Nom accepté : [[]]

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Livre de L’Agriculture nabathéenne. C’est un arbre qui croît dans les pays chauds et les endroits arides et secs. Il s’élève à la hauteur d’un homme de forte taille. Son bois ressemble à celui du figuier, mou et creux. Ses feuilles ressemblent à celles du figuier, sinon qu’elles sont un peu plus grandes. Elles ont une saveur douce et fade, sont lisses et sans parties dures, à part quelque chose qui cède à la mastication. Ingéré, il se divise et fortifie le cardia. Il se développe sur les branches de cet arbre et sur sa souche des araignées courtes et petites, avec une enveloppe blanche, à la chute de laquelle ces araignées rampent et se dispersent ; aussi beaucoup de personnes répugnent à manger de ce fruit. La décoction du fruit et de la feuille répandue sur les organes affectés de goutte en calme les élancements. La cendre mêlée à du vinaigre et appliquée sur les plaies, la gale, les phlegmons et les pustules, à plusieurs reprises, les fait disparaître.

(1) Nous ignorons quelle est cette plante. Le nom se trouve, tel que nous l’avons écrit, chez Dietz, chez Sontheimer et chez Galland. Au lieu d’anakeb canākib, Dietz a lu ‘anakid ‘anākīd et a rendu les araignées par des grappes. Il y aurait peut-être lieu de concilier les deux versions en admettant une lacune. Cependant le verbe qui suit, dbt, oblige à voir là des reptiles ou animaux rampants. Toutefois Dietz est dans l’erreur en traduisant sommairement, selon son habitude : « quae ubi deciderunt racemis accolæ vescuntur. » Meyer, dans son Histoire de la Botanique, III, 61, a vu dans cet arbre un figuier.