Bambusa vulgaris (Pharmacopées en Guyane)
Révision de 25 mai 2022 à 09:49 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
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Bambusa vulgaris Schrad. ex. J. C. Wendl.
Noms vernaculaires
- Créole : bambou [banbou].
- Wayãpi : ilipala.
- Palikur : iwiβra.
- Kali’na : ilipala.
Écologie, morphologie
Grands chaumes ligneux.
Cette espèce est cultivée ou subspontanée [1].
Emplois
Les chaumes secs sont recommandés en basse Guyane pour faire des feux crépusculaires dégageant une fumée acide qui chasse les moustiques.
Chez les Palikur, ce bambou est utilisé en association avec d’autres plantes médicinales (cf Bidens spp., Astéracées).
Enfin, les jeunes pousses écrasées et malaxées dans l’eau donnent une pâte utilisée pour protéger la peau contre les coups de soleil [2].
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- ↑ Ce bambou, introduit d'Asie très anciennement puisque qu'il possède un nom spécifique dans les langues amérindiennes, est surtout commun autour des bourgs de la côte. Il a cependant été introduit çà et là dans l'intérieur.
- ↑ De très nombreux usages médicinaux, pour soigner le paludisme, les problèmes cardiovasculaires, pour favoriser l'expulsion du placenta, etc., ont été trouvés, le plus souvent en association avec d'autres plantes, chez les Arawak et les Créoles de Guyana (VAN ANDEL, 2000).